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172.Plus d’information
Ce texte écrit à quatre mains est un témoignage sur les goûts musicaux d’Alain. Le professeur de linguistique, rigoureux et méthodique, était aussi un mélomane averti et un bon accordéoniste. Comme pour faire la distinction entre l’ordre apollinien qui régit la linguistique et l’effusion dionysiaque qui caractérise l’univers des notes, il se métamorphosait en Marcel chaque fois qu’il interprétait sur son instrument les chansons du répertoire français et international. Ce texte retrace non seulement son parcours musical, mais aussi des événements qui ont dû jouer un rôle fondamental dans son éveil à la musique. La première partie parle de ses goûts musicaux, en particulier, de sa passion pour Georges Brassens et Boris Vian. Il y est aussi question de son engouement pour les balades haïtiennes et brésiliennes ainsi que pour la musique classique. La deuxième partie rapporte une prestation du musicien dans le cadre d’un cours sur la chanson.
Mots-clés : Alain Thomas, Alain Thomas, Vian, Vian, Brassens, Brassens, Accordéon, Accordeon, Chanson engagée, Protest Songs
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180.Plus d’information
S'il a souvent et longuement exprimé ses réflexions sur la genèse de son oeuvre, sur son travail d'écrivain, Henri Lopes a longtemps été réticent à livrer ses brouillons et avant-textes à la curiosité des chercheurs en génétique des textes. Il s'y est enfin résolu à l'occasion de la sortie d'Une enfant de Poto-Poto, le 12 décembre 2011, en mettant à la disposition de l'équipe « Manuscrits francophones » de l'ITEM tous les dossiers génétiques qu'il avait pu conserver et ensuite, la mise au net à peine remise à l'éditeur, celui du Méridional consistant en deux tapuscrits autographes, versions 1 et 2 corrigées de la main de l'auteur. Une première lecture de ce dossier, qui se concentre sur l'incipit et l'explicit considérés comme les lieux stratégiques de l'écriture, permet de confirmer la théorie de sa pratique : immuabilité de la première phrase, premier jet dactylographié directement à l'ordinateur, re-travail acharné lors des multiples campagnes de relectures et réécritures. Au vu de celles-ci, cependant, la critique génétique peut avancer l'hypothèse que la singularité de ce roman autofictionnel tient à ce que l'écrivain aurait intégré, voire embarqué, le questionnement génétique dans le cabinet intime de son « écriture métisse », que ce soit pour le prévenir ou en émousser la pointe indiscrète. Le ver génétique est dans le fruit.