Documents repérés
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32.Plus d’information
Cette chronique consacrée à l’année 2010, insiste sur un autre paradoxe de l’Indonésie : alors qu’elle entre sur la voie du succès économique dans la stabilité d’une démocratie qui se veut vertueuse, elle est confrontée à la permanence de maux structurels : corruption, tensions religieuses et vanité des élites dirigeantes. Le désir de bien faire est contrarié par les excès malheureux du zèle réformiste, comme en témoigne l’affaire du président contre le sultan.
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33.Plus d’information
Cet article examine l'évolution de l'institution du trust dès son apparition au Moyen Âge, indissociable du processus de formation du droit anglais, jusqu'à son utilisation dans le domaine du droit international, plus particulièrement en droit international de l'environnement, à travers la notion de trust funds environnementaux, utilisés pour financer l'adhésion des pays en voie de développement et en transition à des paramètres plus élevés de protection environnementale. Dans ce contexte, l'exemple le plus remarquable, le Fonds pour l'environnement mondial, correspond à une modalité spéciale du trust, où les bénéficiaires ultimes sont l'ensemble de la communauté internationale et les générations futures.
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34.Plus d’information
Avec 28 000 touristes en 1998, la République fédérale islamique des Comores est une destination touristique très secondaire, l'intérêt de l'analyser tient dans le fait que, dans une démarche comparative, elle correspond à un stade liminaire du processus de mise en tourisme des îles intertropicales, avec une concentration de la fréquentation sur l'île principale et une faible diversité des lieux touristiques.
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35.Plus d’information
L’arrivée encore modeste de capitaux de fonds souverains ces dernières années dans l’économie française doit être considérée de façon globalement positive. D’une manière générale, l’enjeu aujourd’hui est moins de se protéger contre un afflux d’investissements que de se prémunir contre le risque d’un relatif désintérêt des fonds originaires de pays émergents. Les grandes entreprises françaises présentent des atouts majeurs pour les attirer et les associer à leur croissance. La stratégie à mettre en oeuvre pour attirer les fonds souverains doit reposer principalement sur les acteurs économiques mais aussi sur l’affirmation d’une diplomatie politico-économique ciblée sur les fonds. L’influence de la France dans les équipes de gestionnaires de fonds devrait également être activement recherchée. Classification JEL : F30, G21, G28.
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38.Plus d’information
On a expliqué de différentes manières le manque de pratique, voire de revendication, démocratique dans le monde arabe : par la culture, la religion, l'économie ou encore par l'influence extérieure. Mais il n'est pas d'explication unique valable pour une vingtaine de pays, sinon par la ré-insertion de ces facteurs dans une lecture historique du siècle qui se termine et où les débuts de la démocratisation ont été intimement liés à la domination de ceux-là mêmes qui prétendaient « exporter » leur modèle démocratique. Telle fut la première phase libérale. La seconde, qui suivit les indépendances, fut, elle, marquée par l'incapacité des élites politiques nationales à défendre ce régime politique et par leur tendance à l'utiliser comme moyen d'individuation du politique, et partant, de la richesse, notamment immobilière. S'il y a aujourd'hui une chance de démocratisation, il faudra en chercher les fondements dans la crise de régimes incapables de réaliser les promesses sociales de l'Etat politiquement autoritaire et économiquement dirigiste de l'ère nationaliste. D'où la nécessité de légitimer la contestation mais aussi de faire un partage plus net entre des revendications de nature nationaliste qui restent valides et des régimes qui ont établi l'autoritarisme en prétendant les réaliser.
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