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46.Plus d’information
Au sud de la péninsule balkanique, l'Albanie, seul pays européen à majorité musulmane, joue un rôle central dans un environnement hostile à dominante orthodoxe, où elle a longtemps servi d'Etat tampon entre les puissances. Ainsi, le tracé de ses frontières (traité de Londres de 1913) a résulté de considérations plus géopolitiques qu'ethniques. Les Albanais étant répartis sur cinq Etats, il paraît difficile que la volonté d'intégration du gouvernement de Ramiz Alia puisse, à elle seule, enrayer l'irrédentisme albanais. Aussi, tant que ne seront pas traitées les questions inextricables du Kosovo, de l'Epire du Nord et de ses minorités, et donc que ne se seront pas « normalisées » ses relations avec ses voisins, en particulier la Grèce et la Serbie, l'Albanie, pays le plus pauvre d'Europe, dont le taux de natalité est le plus élevé des Balkans, constituera un facteur de grande instabilité pour toute la région.
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47.Plus d’information
Longtemps marqué par son insularité et son éloignement des principales routes commerciales, le Pacifique océanien est devenu une zone géopolitique au centre des problématiques internationales. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, une architecture multilatérale complexe et protéiforme s’y est développée, caractérisée par une prolifération d’institutions multilatérales. De nombreuses puissances régionales exercent également une influence croissante dans la zone, en développant des politiques bilatérales et minilatérales à destination des pays océaniens. L’émergence de la nomenclature indo-pacifique, un nouveau cadre géopolitique adopté par plusieurs acteurs des relations internationales, suscite des interrogations quant à la place et l’importance du Pacifique océanien au sein de ce nouvel espace.
Mots-clés : Pacifique océanien, multilatéralisme, Indo-Pacifique, relations internationales, géopolitique, Pacific Ocean, multilateralism, Indo-Pacific, international relations, geopolitics
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49.Plus d’information
RésuméLutter contre le financement du terrorisme, qu'il provienne d'activités « légales » (commerciales, industrielles, ou caritatives), ou « illégales » (racket, trafic de drogues, proxénétisme, hold-up, etc.), constitue un objectif prioritaire pour les services engagés dans la lutte opérationnelle contre le terrorisme. C'est en effet en fonction de leurs sources de financement que les groupes terroristes tirent leur capacité de projection, la possibilité de se fournir en armement puissant, et leur possibilité de se faire connaître, de recruter, et d'entraîner leurs membres. Lutter contre le terrorisme constitue un moyen irremplaçable pour remonter les réseaux depuis les cellules d'exécution jusqu'à d'éventuels donneurs d'ordre. Dans la lutte contre le financement du terrorisme, l'Union européenne s'est dotée de moyens réglementaires et judiciaires que cette étude propose de présenter.
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