Documents repérés
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47.Plus d’information
C'est principalement vers la fin des années 1950 que les problèmes rencontrés dans le commerce international du textile et du vêtement devinrent de plus en plus aigus. Selon la plupart des pays importateurs et exportateurs engagés dans ce segment important du commerce international, l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), qui régit les relations commerciales internationales dans leur ensemble, s'avérait insuffisant pour prévenir ou corriger ces problèmes. Afin de pallier cette situation, les pays participants au commerce international des textiles de coton adoptèrent, au début des années 1960, l'Accord à court terme sur les textiles de coton. À cet accord succéderont l'Accord à long terme sur les textiles de coton, qui régira le commerce international des textiles de coton de 1961 à 1973, et l'Arrangement concernant le commerce international des textiles (AMF), celui-ci régissant le commerce international d'à peu près tous les textiles et vêtements depuis le 1er janvier 1974. Le but du présent article est d'étudier la mise en oeuvre de l'AMF au Canada au cours de la période 1974-1984. Dans un premier temps, nous examinerons la réglementation canadienne applicable au commerce du textile et du vêtement avant l'entrée en vigueur de l'AMF. Cette analyse nous permettra de constater que dès 1974 le Canada disposait déjà des instruments juridiques nécessaires à la mise en oeuvre de l'AMF. Plus particulièrement, nous démontrerons que l'adhésion du Canada à l'AMF était des plus compatible avec la politique commerciale canadienne applicable au secteur du textile et du vêtement. Dans un second temps, nous verrons comment le Canada a mis en oeuvre et exécuté ses obligations internationales. Bien qu'il ait été favorable en principe à la libéralisation des échanges, le Canada s'est largement prévalu des dispositions de l'AMF pour protéger son industrie du textile et du vêtement. Pour ce faire, et à l'instar des grands pays importateurs, le Canada a conclu des ententes de restriction volontaire à l'exportation avec ses partenaires commerciaux et a exceptionnellement recouru à l'imposition d'un contingentement global des importations dans le cadre du GATT. De façon générale, force est de reconnaître que si le Canada a accordé une protection considérable à son industrie, il l'a fait dans le respect des dispositions de l'AMF.
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48.Plus d’information
Cet article analyse les rapports entre la religion, l'ethnicité et l'espace en Ontario entre 1880 et 1930. Il retrace la croissance de l'Église luthérienne en Ontario, ainsi que les connexions qui liaient les congrégations de langue allemande de l'Ontario à celles des États-Unis et de l'Allemagne. Ce faisant, cet article cherche à transcender les frontières nationales dans l'étude de la religion au Canada. À partir d'études menées sur les influences internationales sur d'autres confessions au Canada, cet article rend compte de l'évolution singulière de l'Église luthérienne. Il offre de nouvelles perspectives pour comprendre les rapports entre la langue et la religion en Ontario, la montée en importance d'une Église protestante théologiquement centriste et le rôle fédérateur des réseaux institutionnels dans un grand espace. L'article soutient que les liens régionaux, nationaux et transnationaux ont façonné le développement de nombreuses communautés luthériennes germanophones au niveau local en Ontario.
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49.Plus d’information
Le caractère distinct du Québec est issu de l'évolution triplement séculaire d'un peuple, d'une nation qui constitue aujourd'hui le foyer le plus viable et le plus important de la langue et de la culture françaises au Canada. Comme on s'en doute, la préoccupation constante des Québécois francophones pour la survie et l'épanouissement de la langue française en Amérique a forgé au cours des ans les relations qu'ils ont entretenues avec la minorité anglophone du Québec ainsi qu'avec leurs partenaires canadiens. Dans cet esprit, l'auteur se propose d'examiner d'un peu plus près les rapports de force qui existent entre les communautés de langue officielle au Canada, avec comme toile de fond un examen des rapports fondamentaux qui ont cours entre les deux composantes de ce pays « bicéphale » : le Canada anglais et le Canada français.
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50.Plus d’information
Depuis sa naissance en 1908, la Société de protection des plantes du Québec (SPPQ) a publié une gamme de documents d'une valeur historique et scientifique inestimable. À l'origine, la Société produisait des Rapport annuels. En plus des comptes rendus de l'assemblée annuelle, ces Rapport annuels comprenaient beaucoup d'articles de nature scientifique. Un total de 684 articles sont parus dans ces rapports, jusqu'au dernier en 1961. C'est alors qu'a été créée la revue Phytoprotection, un périodique à trois numéros par année. La première parution de Phytoprotection remonte à 1963 et marque la continuation des Rapports annuels. Avec les années, Phytoprotection a pris un virage presque exclusivement scientifique et a subi quelques réformes de présentation visuelle et de politique éditoriale. Comme les activités de la SPPQ concernent les ennemis des plantes, la Société en est venue à s'intéresser à la façon de nommer ceux-ci. C'est ainsi que des comités ont été formés pour élaborer des listes de noms des insectes ravageurs ainsi que des maladies des plantes. Les Noms des insectes au Canada ont été publiés en 1947, 1952, 1964, 1975, 1985 et 1986. Après l'édition de 1986, les droits de cet ouvrage ont été cédés à la Société d'entomologie du Canada. Les Noms des maladies des plantes au Canada sont parus en 1961, 1976, 1992, 1996 et 2003. Par ailleurs, pour mieux communiquer avec ses membres, la direction de la SPPQ a créé, en 1977, un organe de diffusion nommé Bulletin de nouvelles de la S.P.P.Q., devenu Échos phytosanitaires en 1982. Un total de 68 numéros sont parus de 1977 à 2000. Après une tentative de relance des Échos en 2006 sous forme électronique, on perçoit des signes positifs de renaissance pour 2009. Toute cette documentation cumulée sur 100 ans mériterait d'être revalorisée sous une forme permanente accessible à tous.