Documents repérés

  1. 3801.

    Article publié dans Intermédialités (savante, fonds Érudit)

    Numéro 33, 2019

    Année de diffusion : 2019

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    L'objet vidéo est souvent analysé pour sa capacité critique en rapport avec la vitesse de notre culture narcissique et moins souvent pour sa capacité à produire des événements éléctroniques qui échappent à l'expérience humaine. Cet article considère les travaux scientifiques qui s'intéressent à l'espace où s'inscrivent les opérations vidéo, un espace où les phénomènes vécus et imaginaires, réels et virtuels existent au seuil de la perception. Étudiant l'oeuvre The Waves (2003) du pionnier de l'art vidéo en France et critique des médias Thierry Kuntzel (1951–2007), je m'éloigne du paradigme filmique qui comprend le temps et le mouvement comme catégories de l'expérience et pose le volume des opérations vidéos comme l'émergence d'une nouvelle forme de mémoire. Différente de l'image-temps et de l'image-mouvement du cinéma, l'image-volume de la vidéo définit un mode d'engagement avec des temporalités multiples au sein même du continuum de l'opération vidéo. Constituée progressivement par couches successives de signaux électroniques, l'image-volume de la vidéo est un champ ouvert, une zone transductive où de multiples intensités créent de nouveaux rythmes représentationnels. Ces derniers font brèche le model du temps si souvent calibré sur l'expérience humaine.

  2. 3802.

    Goodlad, Lauren M. E.

    Afterword

    Article publié dans Romanticism and Victorianism on the Net (savante, fonds Érudit)

    Numéro 63, 2013

    Année de diffusion : 2014

  3. 3803.

    Article publié dans Lien social et Politiques (savante, fonds Érudit)

    Numéro 77, 2016

    Année de diffusion : 2016

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    Sur la base d'une enquête de terrain réalisée auprès de 50 anciens et nouveaux commerçants de deux quartiers centraux montréalais ayant été touchés dans les dernières décennies par une gentrification encore incomplète et inégalement distribuée sur le territoire, cet article rend compte et balise les rapports que les propriétaires d'établissements commerciaux développent et entretiennent avec la population de leur zone naturelle de chalandise. Dépassant les représentations caricaturales de nouveaux entrepreneurs conquérants et d'anciens commerçants dépassés, cet examen révèle des postures complexes où se confrontent les logiques de voisinage et celles de l'entreprise, suscitant même parfois des dilemmes moraux dans l'appréciation et dans les interactions avec trois catégories d'habitants : la clientèle-cible, les indésirables et les autres.

    Mots-clés : commerce, gentrification, quartiers centraux, Montréal, retail, gentrification, inner-city neighbourhoods, Montreal

  4. 3804.

    Nardout-Lafarge, Élisabeth

    « L'écrivain en habit de travail  »

    Article publié dans Voix et Images (savante, fonds Érudit)

    Volume 39, Numéro 3, 2014

    Année de diffusion : 2014

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    Le déficit de légitimité sociale de la littérature, qui est l'un des consensus de la critique actuelle, ne signifie pas pour autant une relégation de la figure publique de l'écrivain et de sa parole puisque plusieurs journaux continuent de publier, dans les années 1990 et 2000, des chroniques et billets d'auteurs contemporains. Ainsi les hebdomadaires culturels gratuits Ici et Voir reprennent à la presse traditionnelle la pratique de cette collaboration régulière d'un écrivain à un périodique ; dans cette perspective, on s'intéressera à la chronique « Hors champ » que le romancier Nicolas Dickner a tenue à Voir de 2006 à 2012. En observant dans ces quelque deux cents textes brefs, parus pendant six ans, comment se répondent, d'une part le mandat très large que le journal accorde à l'écrivain et, d'autre part, la manière dont Dickner se l'approprie, tant dans une forme qu'il réinvestit que par les sujets qu'il choisit d'aborder, on tentera de montrer à l'oeuvre la construction de l'une des figures de l'écrivain québécois des années 2000 et d'en interroger le sens. On s'attachera notamment aux divers dispositifs analogiques par lesquels le chroniqueur s'efforce de définir son métier et, du même coup, le rôle de la littérature dans la société contemporaine.

  5. 3805.

    Article publié dans Documentation et bibliothèques (savante, fonds Érudit)

    Volume 65, Numéro 1, 2019

    Année de diffusion : 2019

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    « Notre monde est en plein travail d'enfantement », disait Virginia Woolf. Dans les institutions culturelles, les bibliothèques, les musées, et plus généralement dans tout temple de la connaissance, le changement opère, force multiforme qui transforme et modèle nos habitudes de travail, nos pratiques et les rapports que nous entretenons avec nos usagers. Comment évaluer et valoriser la place que nous occupons dans la société dite du savoir ? Comment concilier le changement avec des notions aussi capitales que la vérité, la solidarité culturelle et sociale, ainsi que l'échange, ce puissant catalyseur de la dignité humaine ?Apprivoiser les flux de données pour rendre ces dernières fiables et intègres, s'approprier les nouvelles technologies afin de bâtir une offre de qualité libre et ouverte, autant de chantiers à relever pour celles et ceux dont la mission première est de constituer un thésaurus du savoir, véritable agora à la disposition de tous, accessible, sincère et altruiste.Le changement que nous observons est issu de quatre mutations majeures dans l'histoire humaine : la transformation de la carte financière, économique et commerciale du monde ; le déploiement de l'ère numérique qui change à tout jamais les rapports de l'être humain à la connaissance ; l'expansion démographique sur les continents asiatique et africain, qui bouleversera bientôt la répartition actuelle de la population mondiale ; enfin, les immenses défis environnementaux dont nos sociétés doivent se saisir sans plus tarder.Des premières avancées de la société québécoise jusqu'à la création d'un laboratoire de renommée internationale en intelligence artificielle, l'histoire se tisse grâce à l'information que l'esprit humain expérimente comme matière première, et à laquelle il insuffle une énergie vitale. Le changement doit se poursuivre avec le partage de l'information sous toutes ses formes et auprès de tous, ce qui nécessite notamment de mettre fin à ce très vieux scandale qu'est l'illettrisme dans nos sociétés savantes et connectées. Cela demande aussi d'accélérer le passage à la civilisation numérique, par la mise en place du dépôt légal numérique, la numérisation des collections patrimoniales, la création de bibliothèques d'avant-garde qui font la part belle aux laboratoires d'innovation et de création, telle la future bibliothèque Saint-Sulpice.Il nous faudra enfin porter notre réflexion sur l'avenir de la création : à l'âge de la robotique, des algorithmes, de l'intelligence artificielle et des données de masse, quel est donc l'avenir de la mémoire, de la production et du partage de la connaissance ?

  6. 3806.

    Article publié dans L'Annuaire théâtral (savante, fonds Érudit)

    Numéro 58, 2015

    Année de diffusion : 2016

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    Alors que l'achat d'un billet marque l'engagement de l'amateur de théâtre à consommer une comédie musicale de Broadway, l'expérience de la performance en direct ne marque pas la fin de la consommation de ladite comédie musicale ou de la marque Broadway. Après le spectacle, grâce au bouche à oreille, le spectateur va communiquer ses souvenirs et ses impressions sur la comédie musicale, ce qui constitue de la publicité gratuite pour les producteurs. Cet article retrace l'évolution des stratégies de marketing du théâtre musical déployées depuis les années 1960 pour montrer comment et pourquoi les spectateurs choisissent de consommer des comédies musicales. En passant par l'analyse des campagnes de marketing, par des études sur la démographie des auditoires menées par des producteurs de Broadway et par certains documents d'archives, cet article présente le spectateur de la comédie musicale comme un enjeu et un acteur important de l'économie du théâtre musical.

  7. 3807.

    Autre publié dans Nouvelles vues (savante, fonds Érudit)

    Numéro 22, 2022

    Année de diffusion : 2023

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    Réalisé en juillet 2020 dans le but de continuer une discussion entamée durant le Festival Filministes le 4 mars 2020 sur le film Rustic Oracle (2019), cet entretien avec la cinéaste québécoise et autochtone Sonia Bonspille Boileau explore les enjeux entourant la présence autochtone dans l'industrie cinématographique : la représentation, le financement, la crédibilité, la difficulté de se faire entendre dans le milieu en tant que femme et les problèmes des Premières Nations qui perdurent aujourd'hui et qui peinent à se faire reconnaître. En s'attardant sur ses documentaires, son court-métrage We'll Always Have Toynbee (2018), son film Le dep (2015), mais principalement sur son plus récent long métrage Rustic Oracle (2019), Bonspille Boileau aborde l'importance qu'elle accorde aux détails, la motivation derrière ses choix lorsque vient le temps de monter une équipe de tournage et de choisir ses acteur·ice·s, ainsi que les changements qu'elle relève dans le milieu cinématographique.

    Mots-clés : cinéma autochtone, cinéma québécois, femmes réalisatrices, Sonia Bonspille Boileau, Nish Media, Rustic Oracle

  8. 3808.

    Compte rendu publié dans New Explorations (savante, fonds Érudit)

    Volume 3, Numéro 1, 2023

    Année de diffusion : 2023

  9. 3809.

    Article publié dans New Explorations (savante, fonds Érudit)

    Volume 3, Numéro 1, 2023

    Année de diffusion : 2023

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    Mots-clés : analogue photography, post-photography, hybridism, new media ecology

  10. 3810.

    Autre publié dans Assurances et gestion des risques (savante, fonds Érudit)

    Volume 78, Numéro 1-2, 2010

    Année de diffusion : 2023

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    L'auteur décrit la nouvelle réforme sur l'assurance santé aux États-Unis, complètement remaniée au coût de 2,5 trilliards de dollars après de multiples tentatives à cet effet depuis quatre décennies. Après une bataille législative acharnée depuis novembre 2009 jusqu'en mars 2010 entre les Démocrates et les Républicains du Sénat et de la Chambre des représentants, le Président a officiellement promulgué une réforme qui vise à procurer une couverture d'assurance maladie à 32 millions d'Américains qui n'en disposent pas à l'heure actuelle et qui interdit certaines pratiques d'assurance visant à refuser d'assurer des personnes en raison de leur état de santé.