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3102.Plus d’information
Cet article s'intéresse à la forme de l'environnement bâti des villages inuit du Nunavik qui résulte d'un processus d'urbanisation relativement récent. Il s'agit de comprendre comment le cadre bâti de ces villages s'est transformé, dans le temps et dans l'espace, depuis leur fondation jusqu'à aujourd'hui. Comment ces environnements se sont-ils adaptés aux contraintes territoriales, climatiques et aux aspirations culturelles de ses habitants ? À partir de cartes géographiques, de photographies aériennes, de plans d'aménagement, de textes relatant l'occupation du territoire et de photographies historiques et récentes, l'auteur fait l'analyse morphologique des 14 villages inuit, c'est-à-dire une caractérisation des formes paysagères et bâties actuelles (analyse synchronique). Différentes variables d'ordre formel, dimensionnel, d'usage et de position relative sont examinées pour révéler trois types d'établissements avec des variantes : en grappes, linéaires et en bloc. Une morphogenèse (analyse diachronique) des villages de Kuujjuaq et d'Inukjuak, deux types portants, permet de caractériser et de comprendre l'évolution de la forme de ces établissements dans le temps. En tenant compte de facteurs historiques, politiques et culturels, cette partie de l'analyse fait ressortir des structures de permanence et des marqueurs culturels symboliques. Une discussion sur la pertinence de la typomorphologie comme méthode de lecture des milieux bâtis nordiques et autochtones ouvre la conclusion qui aborde aussi le développement en contexte inuit.
Mots-clés : Inuit, Nunavik, villages nordiques, aménagement, morphogenèse, design urbain, Inuit, Nunavik, northern communities, planning, morphogenesis, urban design
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3103.Plus d’information
La présente étude fait état de la caractérisation de l'agriculture urbaine à Ouagadougou et de son évolution malgré les contraintes auxquelles elle se trouve confrontée. Elle s'est intéressée spécifiquement à sa dynamique spatiale et temporelle depuis plus d'une décennie. Les premières études confirmées sur le maraîchage à Ouagadougou ont eu lieu en 1992 avec un inventaire spatialisé en 1996 (Cissé, 1997) qui correspond également à la période de l'adoption de la Réforme Agraire et Foncière (RAF) au Burkina. La RAF n'interdit pas explicitement l'agriculture urbaine à Ouagadougou mais elle précise que les terres urbaines du Burkina sont destinées principalement aux activités liées à la vie urbaine (habitation, commerce, l'industrie, artisanat) et celles rurales sont destinées à l'agriculture, à l'élevage, en sommes aux activités liées à la vie rurale (RAF, 1996). Il s'agit donc d'une interdiction qui ne dit pas son nom depuis 1996, ce qui justifie le choix pertinent de cette année comme référence dans l'analyse de l'évolution spatialisée qu'a connu cette activité. Les résultats obtenus présentent la répartition spatiale des sites maraîchers dans la ville de Ouagadougou en 1996 et 2009, ainsi que les valeurs des superficies exploitées. Ils analysent la dynamique spatiale observée et identifient les paramètres qui justifient l'évolution observée malgré la presque interdiction réglementaire. Basés sur une série de travaux de terrains (enquêtes, entretiens, levés au Global Positioning System - GPS) et une étude de la documentation existante couplée aux possibilités d'acquisition de données et d'analyse spatiale offertes par les systèmes d'informations géographiques (SIG), les résultats de l'étude révèlent que, en 13 ans, le nombre de sites agricoles à Ouagadougou n'a cessé de croitre malgré l'interdiction et les diverses pressions. Même si la localisation des grandes zones agricoles n'a pas beaucoup changé, les superficies cultivées sur place ont presque triplé. Cette croissance spatiale s'est doublée de la croissance du nombre d'exploitants et par conséquent, du nombre de personnes vivant de cette activité … autant de paramètres fondamentaux qui justifient à Ouagadougou une reconnaissance et une institutionnalisation de l'activité maraîchère qui se présente aujourd'hui comme une activité de subsistance en ville dans les pays en voie de développement. (Koc et al 2000 ; Mougeot, 2006 ; IAGU 2008 ; FAO 1996 - 1999 - 2009)
Mots-clés : Système d'information géographique (SIG), agriculture urbaine (AU), maraîchage, Ouagadougou, dynamique spatiale, Geographic information systems (GIS), urban agriculture, Ouagadougou, Burkina Faso, spatial dynamic
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3106.Plus d’information
La théorie implicite d’un apprenant (Dweck, 2000) sur la malléabilité de ses traits individuels (styles d’apprentissage, ici) détermine dans quelle mesure il peut étirer son style d’apprentissage (Gregersen et MacIntyre, 2014; Young, 2010) et profiter de l’instruction qui ne correspond pas à leurs styles préférés. Cette étude vise à déterminer dans quelle mesure les apprenants iraniens de l’anglais langue étrangère ayant des styles d’apprentissage inductifs ou déductifs bénéficient de la rétroaction corrective écrite qui ne correspond pas à leurs styles d’apprentissage (c.-à-d. implicite ou explicite). Cette étude examine également si leur succès (ou leur manque) dans l’étirement de style et l’amélioration de leur précision écrite est dû aux théories implicites (entité vs incrémentales) qu’ils détiennent sur leur style d’apprentissage. Les résultats ont montré que les étudiants avec une théorie incrémentale ont considérablement amélioré leur précision écrite beaucoup plus que ceux qui ont eu une théorie d’entité. De plus, les résultats ont révélé que les apprenants inductifs ont réussi mieux à s’adapter à la rétroaction corrective explicite (qui ne correspond pas à leur style d’apprentissage) et ont amélioré davantage leur précision écrite que les élèves déductifs qui ont reçu la rétroaction corrective implicite.
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3107.Plus d’information
Mots-clés : leadership adaptations, environmental pressures, COVID-19, Manitoba public schools
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3108.Plus d’information
Mots-clés : sexualized violence, child sexual abuse, CSA, survivor, narrative, development, research
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3109.Plus d’information
La question du libre accès présente aujourd'hui de multiples facettes. Elle fait l'objet de débats passionnés auxquels participent toutes sortes d'agents et va au-delà de la communauté scientifique. Le libre accès se développe depuis un certain temps non seulement pour des raisons éthiques et idéologiques, mais aussi en raison des pressions exercées ouvertement par les autorités publiques responsables du financement scientifique. De nombreuses études soulignent que la diffusion de recherche en libre accès a un impact plus important en termes de citations par rapport aux travaux publiés en accès payant. Les chercheurs qui envisagent de publier en libre accès se retrouvent ainsi face à un choix pragmatique. Néanmoins, il existe également des publications qui indiquent que de nombreux facteurs de confusion sont fréquemment omis dans ces statistiques. En outre, à ce jour, il n'y a aucune étude sur les avantages des citations en libre accès en traductologie. Cet article vise à contribuer au débat grâce à une analyse bibliométrique dans laquelle nous comparons les résultats des publications en termes de citations en fonction de leur type d'accès. Nous souhaitons savoir si la recherche en traductologie diffusée en libre accès reçoit plus ou moins de citations que les travaux publiés en accès payant. Cette analyse est basée sur un échantillon de plus de 20 000 documents en traductologie extraits de BITRA et porte sur une période de 20 ans (1996-2015). La principale conclusion à laquelle nous sommes parvenus indique que, bien que les publications en libre accès aient tendance à recevoir un peu plus de citations que les publications en accès payant au cours de notre période d'étude, cette différence est trop mince pour confirmer ou infirmer l'hypothèse selon laquelle l'avantage des citations en libre accès en traductologie existerait.
Mots-clés : translation and interpreting studies, open access citation advantage (OAA), citation patterns, impact, bibliometrics, traductologie, avantage des citations en libre accès, patrons de citations, impact, bibliométrie, estudios de traducción e interpretación, ventaja de citabilidad del acceso abierto, patrones de cita, impacto, bibliometría
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3110.Plus d’information
Cet article analyse l'influence des espaces de coworking sur l'intention d'entreprendre des salariés qui y exercent leur activité. Une étude quantitative a été réalisée auprès de 126 salariés en France qui fréquentent un espace de coworking et teste un modèle conceptuel explicatif de l'intention entrepreneuriale en fonction des caractéristiques des espaces (variables contextuelles) et de variables individuelles. Les résultats montrent un effet significatif de la présence de modèles de rôle au sein de l'espace ainsi que de l'organisation d'ateliers, mais aussi l'importance de variables individuelles, y compris en espace de coworking.
Mots-clés : « espace de coworking », « intention d'entreprendre », « tiers-lieu », « nouvelles formes de travail », “coworking space”, “entrepreneurial intention”, “third place”, “new ways of working”, “espacio de cotrabajo”, “intención empresarial”, “tercer lugar”, “nuevas formas de trabajo”