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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Cet article vise à examiner la critique wittgensteinienne d'Héraclite et des idées de ce dernier selon lesquelles « tout coule » et « on ne peut entrer deux fois dans la même rivière ». Dans la première section, j'examinerai les sources et les interprétations traditionnelles de ces idées. Dans la seconde section, je discuterai le lien établi par David G. Stern entre les remarques de Wittgenstein sur l'image de la rivière et l'étude qu'il a faite de Platon à partir de 1931. Dans la troisième section, je m'attacherai aux notes sur Héraclite antérieures à 1931 et je les relierai à la question d'un langage phénoménologique. Puis, dans les sections quatre et cinq, je critiquerai le portrait que dresse Hintikka de Wittgenstein en phénoménologue et je fournirai une analyse approfondie de la phénoménologie de Wittgenstein. Enfin, dans la sixième section, je tenterai de faire une synthèse de l'ensemble et de porter un nouveau regard sur la dernière philosophie de Wittgenstein.
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L'intention de cette thèse est triple : 1/ comprendre qui est Héraclite pour Hegel et évaluer la place qu'occupe Héraclite dans le système hégélien; 2/ réfléchir à la pertinence actuelle de l'interprétation hégélienne de ce philosophe dénommé l'Obscur (ho skoteinos), même si l'on sait aujourd'hui que cette interprétation contient plusieurs difficultés philologiques; 3/ approfondir le thème du devenir à l'aide de ces deux grands philosophes. Héraclite est pour Hegel le commencement, il est celui qui ouvre le champ d'action de la philosophie. Plus précisément, par la mise en rapport de termes opposés (être et néant), il débute l'histoire de la philosophie en brisant l'identité parménidienne et débute aussi la philosophie elle-même, la Logique, en ce que son devenir expose l'être à son autodétermination, ce devenir …
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Au coeur même du polémos qui régit le monde, la philosophie d'Héraclite suggère l'existence possible d'une alchimie dialogique spécifique, capable de transformer le plomb de l'opposition en or de la coopération. Non pas malgré la guerre, mais – aussi problématique que puisse apparaître un tel postulat – grâce à elle. Cet article transpose cette intuition au cadre spécifique des relations internationales. En s'appuyant sur la théorie de l'argumentation (d'Aristote aux développements plus récents de la logique informelle), il redéfinit la guerre en tant que « syllogisme éristique convergent ». Ce prisme permet de conclure à la validité du mécanisme héraclitéen de fusion des contraires, à la condition que la logique du conflit armé reste dépendante de son contexte énonciatif, lui-même façonné par la rationalité tragique propre à toute opposition politique.
Mots-clés : guerre, logique informelle, éristique, Héraclite, relations internationales, war, informal logic, eristic, Heraclitus, international relations, Guerra, lógica informal, erístico, Heráclito, relaciones internacionales