Documents repérés
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268.Plus d’information
Le mémoire qui suit se présente comme un essai sur l'esthétique du roman l'Immortalité de Milan Kundera. Sans prétention, sans modèle théorique précis, il ne poursuit d'autre but que celui de comprendre comment le texte signifie par son articulation autour d'une double quête : l'une, esthétique, textuelle et langagière, appartient au narrateur et concerne la définition de la beauté ; l'autre, existentielle, appartient au personnage d'Agnès, en recherche de son être. Ces deux quêtes toutefois se lient au plan de la narration puisque toutes deux participent à l'immortalité, thématique première du roman. Engendrées par l'observation d'un geste d'adieu d'une sexagénaire à son jeune maître nageur, ces problématiques, dites de départ, sémiotisent les possibles de ce geste dans la suite du roman. La structure propose en …
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269.Plus d’information
Si le personnage de roman peut être défini comme celui qui, en quittant le monde mythique de l'épopée, a rompu avec l'idée de destin, cette idée ne s'est pour autant pas effacée de sa mémoire et continue de le guider tout au long de ses aventures, comme un repère qui à la fois entretient ses illusions et détermine, par contraste ou effet-repoussoir, le territoire d'infinies possibilités qui est le sien. Mais au fur et à mesure que l'idée de destin, à force d'appartenir à un monde révolu, s'estompe et s'amoindrit, c'est face à une autre borne que le personnage romanesque doit contenir le domaine de son action : l'apparition d'un monde indifférencié où toute entreprise et toute existence cesseraient d'être singulières devient en effet l'horizon contre lequel le personnage doit se défendre s'il veut poursuivre son aventure. C'est par ses capacités à se maintenir entre ces deux rives — du destin et d'un monde indifférencié —, qui sont aussi ses deux écueils, que le personnage romanesque peut être défini.
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