Documents repérés
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691.Plus d’information
À quoi tient l'attachement des romanciers, ou en tout cas d'un grand nombre d'entre eux, à l'histoire et à la mémoire de leur art ? D'où vient qu'il traverse et souvent motive le vaste ensemble des commentaires qu'ils consacrent au roman ? Au tournant des xixe et xxe siècle, cet attachement renvoie aussi bien à la réussite du roman comme genre majeur de la littérature (réussite qui impose de trier et de tracer des chemins dans une production toujours plus abondante) qu'au fait que la mémoire du roman est plus fragile que celle des autres genres et des autres arts. Genre sans règles et sans modèle fixe, le roman exige, pour être reconnu, qu'on se souvienne de ce qu'il a été, effort qui nécessite plus de soin et d'attention dans un contexte de renouveau esthétique tel que l'a été, pendant toute sa durée, le xxe siècle. Mais l'attachement des romanciers à l'histoire et à la mémoire du roman tient aussi à ce que ce dernier a partie liée à l'expérience de la durée et de la transformation, que les récits qui sont les siens sont toujours, d'une façon ou d'une autre, des récits du temps qui s'écoule et fait son oeuvre.
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692.Plus d’information
Pourquoi André Belleau affirme-t-il : « chez nous, c'est la culture qui est obscène » ? Quel est le sens de cette idée étonnante et paradoxale qui constitue le noeud d'un court essai paru en 1977 dans Liberté sous le titre « Culture populaire et culture “sérieuse” dans le roman québécois » ? Cet article cherche à répondre à ces questions en mettant l'accent sur la part honteuse et conflictuelle rattachée au Québec, selon Belleau, à la culture « comme lointain et comme profondeur ».
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699.Plus d’information
Les fondations de ce mémoire reposent sur l'examen de trois figures de la littérature universelle : Lear, OEdipe et Werther. Fruits du génie de Shakespeare, de Sophocle et de Goethe, ces personnages, confrontés à une force qui leur est supérieure, entrent dans un processus d'autodestruction qui ne semble avoir pour fin que l'assouvissement d'une vengeance. En effet, que penser de ce vieux monarque respecté de ses sujets, qui, après avoir donné les clés de son royaume en héritage puis s'être fait spolier par ses filles aînées, persiste à vouloir se dépouiller et s'enfonce dans la folie? Que dire de cet autre vieillard aveugle, roi jadis vénéré, que le désaveu de ses fils a poussé à l'errance et dont l'ultime volonté est d'offrir à Athènes sa …
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700.Plus d’information
Réflexion sur les relations du métadiscours littéraire et de l'écriture, à partir de la notion d'agent double proposée par Pierre Mertens et d'une mise en scène parodique de la critique contemporaine due à David Lodge. Une plus grande lucidité face aux rôles respectifs de la fiction, de la critique et de la poétique devrait déboucher sur un méta-discours susceptible de resituer l'écriture dans son rôle de quête. Quête de savoir et quête de soi, quel que soit le mode d'expression choisi.