Documents repérés
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915.Plus d’information
RésuméCet article présente un texte inédit de Jacques Ferron, une dédicace à Jean Marcel écrite en janvier 1966, au moment où l'auteur de La Nuit manifeste sa volonté de produire une oeuvre littéraire importante et significative. La dédicace à Jean Marcel, qui fait ici l'objet d'un commentaire explicatif, constitue un témoignage révélateur sur cette ambition et sur la stratégie envisagée par Ferron pour l'accomplir, beaucoup plus concertée qu'on ne l'imagine communément.
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916.Plus d’information
Dans son texte, M. Solomos démontre que l'on peut contourner l'aspect hermétique de la musique de Xenakis et insérer l'analyse de ses oeuvres dans le prolongement de la « tradition musicale ». Pour ce faire, il aborde la question sous l'angle des « sonorités » qu'il applique à des traits typiques de l'écriture xenakienne.
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918.Plus d’information
RésuméLe présent article rend compte d'un essai de modélisation ouverte d'analyse du discours portant simultanément sur la narration et sur l'énonciation. L'analyse des stratégies narratives du récit et de la parole s'est développée sur la buse d'emprunts interdisciplinaires et de l'examen de pratiques discursives, dont l'objectif était d'identifier des stratégies de transformation. Les opérations mises en œuvre sont définies au regard de la position respective des énonciateurs et de leur situation socio-institutionnelle dans leurs champs. L'objet de l'article est d'exposer le cheminement méthodologique d'ajustement des concepts et outils d'analyse dans leur confrontation avec des matériaux et domaines hétéroclites - entretien thérapeutique, document de prise de position en politique sociale.
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919.Plus d’information
Le patrimoine est en abîme. Il souffre d'un « mal » profond, difficile à cerner. Comment expliquer ce phénomène en le situant plus précisément dans le sillage de la trajectoire sociopolitique du Québec ? Afin de répondre à ce questionnement des plus préoccupants, cet article propose une (hypo)thèse forte qui ne pourra toutefois pas être démontrée au sens premier du terme : c'est pourquoi nous le qualifions d'essai de théorisation. Son objectif consiste à soulever une piste de réponse qui nous paraît féconde, et que nous espérons ensuite voir débattue par la communauté tant épistémique que praticienne. Cette thèse s'articule ainsi : le « mal patrimonial », au Québec, s'explique principalement par la prégnance de l'américanité – comme pensée forte – pour imaginer l'être, le passé et le devenir de la société québécoise. Ce faisant, la nation québécoise en est venue à s'imaginer par l'unique prisme d'une radicale modernité, rejetant par principe toute intentionnalité collective particulière. C'est parce qu'elle associe plus ou moins (in)consciemment le patrimoine aux traditions, puis le traditionalisme aux sociétés d'Ancien régime, que l'américanité est à l'origine de l'abîme du patrimoine et de l'acte de patrimonialisation.
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