Documents repérés
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2581.Plus d’information
Les squelettes des populations historiques proviennent généralement de cimetières. Ils ne représentent pas systématiquement un échantillonnage correct de la population dont ils sont issus. Les facteurs de biais les plus fréquents sont démographiques (sur ou sous-représentation d'une classe d'âge ou d'un sexe) ou sociaux (organisation sur des critères biologiques et/ou familiaux de tombes ou de secteurs de cimetières). Dès lors, avant d'entamer une recherche sur l'histoire d'un peuplement, il faut préciser la définition des échantillons retenus. C'est ce qui a été tenté dans cette étude portant sur la nécropole de Missiminia (Soudan) qui a livré des centaines de tombes et plus de 350 crânes intacts provenant de 4 groupes datés de la période méroitique à la période chrétienne... (texte à suivre)
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2582.
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2586.Plus d’information
Au cours de deux campagnes en mai et novembre 2000, une prospection géophysique à grande échelle, combinant une étude de résistance et une autre de magnétométrie, a été menée sur une surface d'environ 5,5 ha dans l'angle Sud-Ouest de l'aire urbaine à Philippes. Les résultats obtenus ont permis d'atteindre l'objectif initial qu'était la reconnaissance des limites de l'îlot de l'Édifice avec bain, en préliminaire à la reprise de son exploration. Ils ont aussi enrichi nos connaissances sur la trame urbaine de la ville antique et sa double orientation, et permis d'identifier l'existence, voire de préciser le plan — sinon toujours la fonction — de plusieurs monuments importants. Une partie de ces résultats a pu être confirmée par des observations du matériel et des vestiges présents en surface, et surtout par l'examen de photographies aériennes.
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2587.Plus d’information
Le Bizien centré sur le bassin de l’Aude suscite des interrogations sur sa chronologie et sa signification par rapport au Chasséen. La découverte du site de Pourgobi a fourni un ensemble représentatif qui autorise une reprise de l’argumentation sur son identité et son positionnement. Les éléments d’industrie lithique taillée comportent des lamelles en silex blond bédoulien du Vaucluse qui ont été débitées sur des nucléus chauffés après une mise en forme de type conique. Il s’agit de caractères technologiques observés en Provence occidentale vers la fin du 5e millénaire BCE. Les céramiques comportent quelques types figurant comme un héritage du Chasséen ancien et d’autres formes semblables à celles du Chasséen méridional classique ou récent. La décoration des vases a une fréquence élevée (48,57 %) et elle concerne la plupart des formes. L’abondance des éléments décorés décomptés par technique et par motif permet des comparaisons objectives en fréquences relatives avec les autres principales séries biziennes. Les décors linéaires sont très largement dominants à Pourgobi avec une fréquence de 80,71 %. Les motifs à champ hachuré ou losangé ne représentent que 15,71 %. Le traitement statistique en AFC des unités décoratives de Pourgobi par rapport à celles d’autres séries suggère qu’une évolution a pu se produire au sein de ce faciès. Ces considérations typologiques tendent à renforcer l’hypothèse d’un positionnement du Bizien au début du Néolithique moyen 2 (circa 4100-3900 BCE). Les datations au radiocarbone obtenues à Pourgobi ne confirment que partiellement ce positionnement car un résultat se situe au Néolithique final et les deux autres, éventuellement acceptables mais à faible résolution, placent l’occupation dans le premier tiers du 4e millénaire et donc dans la même période que celle de l’épanouissement du Chasséen classique correspondant au style chasséen d’Auriac.
Mots-clés : Middle Neolithic, Neolithic decoration motifs., decorated pottery, Chasséen, Bize, Bizien, Néolithique moyen, Chasséen, poteries décorées, motifs décoratifs néolithiques.
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2588.Plus d’information
L’IA nous permet de réfléchir à nouveaux frais à la notion de narrativité, à celle de texte, à celle d’originalité, interrogeant la notion d’œuvre elle-même, on l’a vu, et nous conduit plus largement à réinterroger plus largement la notion de littérature : l’homme est-il le seul à produire de la littérature ? Si la littérature est un usage spécifique du langage, cet usage peut-il être reproduit par une machine ? Peut-on parler de la littérature comme d’une manière de rendre compte des technologies, voire d’une technologie d’écriture comme une autre ?
Mots-clés : créativité, grand modèle de langage, littérature artificielle, littérature générative, creativity, large language models, artificial literature, generative literature
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