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2651.Plus d’information
Une partie de l'alimentation en eau potable de Ouagadougou provient d'environ 1 800 puits traditionnels et 100 forages plus profonds de 40 à 65 m en moyenne. Une étude hydrochimique a été menée pour mieux connaître la qualité de la ressource en eau captée. Ses résultats permettent de proposer un modèle conceptuel du fonctionnement des aquifères dans la région de Ouagadougou, en contexte de socle cristallin.La ville connaît un climat de type soudano-sahélien avec une saison des pluies de juin à septembre et une saison sèche d'octobre à mai. Les précipitations moyennes sont de l'ordre de 700 mm. La géologie du secteur d'étude est constituée de formations de socle cristallin comportant une épaisse couverture d'altérites de 30 m environ. On y distingue, d'une part, l'aquifère supérieur libre de la cuirasse latéritique, capté par les puits et, d'autre part, isolé à son toit par des altérites argileuses, l'aquifère inférieur, souvent captif, constitué par les arènes grenues et le socle cristallin fissuré ou fracturé sous-jacent. Ce second aquifère est capté par les forages.L'eau des forages profonds présente un faciès bicarbonaté calcique et magnésien alors que celle captée par les puits présente un faciès chloruré et nitraté à tendance sodique. Le processus dominant dans l'aquifère inférieur est l'hydrolyse des silicates, alors que l'aquifère supérieur est fortement influencé par des apports superficiels. Dans ce cas, la minéralisation de la matière organique anthropique favorise la dissolution des silicates. Deux paramètres facilement mesurables sur le terrain, la conductivité électrique et l'alcalinité de l'eau, permettent de juger de ce phénomène.Les teneurs en nitrates dépassent les normes de l'OMS dans près de 60 % des 1 800 puits répertoriés. Le traitement statistique des concentrations mesurées en fonction de la distance séparant les différents ouvrages met en évidence l'hétérogénéité du milieu et le caractère localisé de l'influence des apports anthropiques. Cela confirme le concept d'une hydrodynamique en milieu discontinu caractéristique des zones de socle. Les variations saisonnières des teneurs en nitrates dans les puits indiquent un phénomène de pluvio-lessivage des sols durant la saison humide. Les teneurs en isotopes stables de l'eau (18O/2H) permettent de distinguer les puits, marqués par des phénomènes d'évaporation, des forages, dont les teneurs sont proches des teneurs moyennes pluriannuelles des pluies de pleine mousson. Ces observations valident un processus de recharge hétérogène et sélective. Elles indiquent deux types de recharge : l'une s'effectue directement à travers le manteau d'altération et l'autre de manière retardée à partir de mares et marigots soumis à des phénomènes d'évaporation.
Mots-clés : Pollution urbaine, hydrochimie, aquifères, socle cristallin, Ouagadougou, Burkina Faso, Urban pollution, hydrochemistry, aquifers, crystalline basement, Ouagadougou, Burkina Faso
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2654.Plus d’information
Des analyses statistiques réalisées à partir de 165 ensembles céramiques de Belgique et du Limbourg néerlandais, totalisant 5 101 éléments de décors, permettent de proposer une périodisation en six phases et treize stades à valeur chronologique pour le Rubané de la Meuse. Cette séquence peut être synchronisée avec celles établies pour la région de Langweiler, la Lorraine française et le bassin de la Seine, ce qui permet de mieux caractériser chaque style régional et de mesurer les interactions entre les différents groupes de la zone d’étude. Les premières implantations du Limbourg et de Hesbaye relèvent du style de Flomborn qui s’impose, au Rubané ancien, dans tout le bassin du Rhin. À partir de l’étape moyenne, sur le cours moyen de la Meuse et en Hainaut, le Rubané partage avec le plateau d’Aldenhoven des motifs constitués de bandes délimitées remplies d’impressions au poinçon qui définissent un style Rhin-Meuse. Au Rubané récent, la Belgique se distingue par des bandes très larges remplies d’impressions au poinçon ou, plus fréquemment, au peigne à dents multiples. Ce style particulier, pour lequel il est légitime de conserver le terme d’Omalien, se distingue encore au Rubané final par une proportion majoritaire de motifs curvilignes, alors que partout ailleurs, ce sont les thèmes rectilignes qui s’imposent. À ces époques, la Hesbaye et le Hainaut se montrent relativement peu sensibles aux influences du style de Cologne, qui prédomine en Rhénanie du Nord. Depuis le Rubané moyen et jusqu’au Rubané final, la Lorraine du Nord entretient des échanges soutenus avec les régions mosanes, ce qui se traduit par des transferts de style, principalement en rive gauche de la Moselle, et par l’importation massive de lames en silex du Maastrichtien et du Campanien de Belgique. Au Rubané terminal, une rupture semble se produire au moment de la mise en place du groupe de Blicquy-Villeneuve-Saint-Germain, qui forme une même entité stylistique entre le bassin de la Seine et la Belgique, régions qui jusqu’alors n’entretenaient pratiquement aucun échange.
Mots-clés : Tyrrhenian area., petrographic analysis, studies of polished and/ or macro-tools, Early and Middle Neolithic, chronologie, Belgique, Bassin de la Meuse, Néolithique ancien, Rubané, décor céramique, sériation, styles régionaux.
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2657.Plus d’information
Organisé depuis 1987 par une association de malades, l'Association française de lutte contre la myopathie (AFM) et une chaîne de télévision, France 2, le Téléthon réunit chaque année pendant trente heures des chercheurs, des malades, des chanteurs et le grand public dans un immense mouvement de solidarité collective qui se concrétise par un ensemble de dons qui s'élevait, lors de l'édition de 1998, à plus de 460 millions de francs. L'argent collecté lors de cette opération est destiné à financer les recherches sur les maladies neuromusculaires, à soutenir les malades et leur famille et à assurer les frais de collecte. La version française du Téléthon, inspirée d'un format créé par la Muscular Distrophy Association américaine, rencontre depuis plus de dix ans un succès toujours grandissant. A l'exception de deux éditions contrariées par des polémiques entre les organisateurs et l'Etat, la progression du chiffre de don enregistré au compteur de l'émission est en augmentation constante. A l'origine, événement simplement télévisuel, le Téléthon s'est aujourd'hui assez profondément enraciné dans la vie locale des communes françaises avec la croissance continue des manifestations de terrains organisés sur tout le territoire par le réseau militant de l'AFM en partenariat avec les différents tissus associatifs locaux ; actions qui sont aujourd'hui à l'origine de plus d'un quart de la collecte.
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