Documents repérés
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122.Plus d’information
Wolfgang Asholt, Esprit libertaire ou servitude volontaire : les anarchistes et la Révolution. Wolfgang Asholt repère chez les anarchistes du XIXe siècle deux positions à l'égard de la Révolution française : la condamnation de la révolution bourgeoise et jacobine au nom d'une révolution anti-autoritaire idéale (Proudhon et les anarchistes français du milieu du siècle jusqu'à la Commune, les anarchistes russes) ; la condamnation de toute révolution au nom de la révolte individuelle (Stirner, les anarchistes français de la fin du siècle).
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124.Plus d’information
Dans la bataille qui opposa les partisans de la révision du procès de Dreyfus et ses adversaires, les milieux éditoriaux jouèrent un rôle décisif et influencèrent les termes du débat polémique. Alors que les dreyfusards étaient marginalisés dans la presse à grand tirage et minoritaires sur le terrain de l'opinion, ils se dotèrent de structures d'édition indépendantes qui leur procurèrent une entière liberté d'expression. Ces structures éditoriales permirent aux dreyfusards d'opposer aux caricatures et aux articles virulents des antidreyfusards des essais, des livres dans lesquels ils pouvaient déployer des réflexions argumentées. Alors que Stock avait lancé sans retenue sa maison d'édition dans la bataille, Péguy allait quant à lui pousser jusqu'à l'extrême l'idéal politique qu'il avait défendu pendant l'Affaire. Ses Cahiers de la Quinzaine, conçus selon un idéal socialiste et affranchis de tout souci de rentabilité, allaient lui permettre de poursuivre jusqu'à l'épuisement sa vision, sa mémoire et sa théorie du dreyfusisme.
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125.Plus d’information
De Frantz Jourdain subsistent aujourd'hui les grands magasins de la Samaritaine et une présidence marquante du Salon d'Automne. Ses engagements associatifs et une intense activité d'écriture lui valurent pourtant sa renommée antérieure. Son œuvre critique - revues de salons, articles polémiques... - et littéraire - nouvelles, roman, théâtre... - atteste de sa connaissance du milieu artistique, de ses liens étroits avec les cercles littéraires, et de l'influence sur ses écrits d'amis naturalistes comme Daudet, Zola ou Goncourt. Son œuvre largement autobiographique — L'Atelier Chantorel et nombre de nouvelles - illustre la complexité des rapports de Frantz Jourdain avec le monde de l'architecture. Ardent défenseur de son art tant par ses constructions que par ses écrits, il porta sur ses confrères un jugement souvent sévère. Au-delà de ses hautes qualités de polémiste, Frantz Jourdain livra ainsi un témoignage rare des enjeux architecturaux de son temps.
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