Documents repérés
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241.Plus d’information
À travers l’étude du savon en tant qu’objet, nous souhaitons dans cet article aborder les tensions hygiéniques, sociales et littéraires qui caractérisent la toilette du corps au XIXe siècle. Nous proposons une contextualisation médicale et littéraire de cet objet résolument ancré dans le quotidien afin de le réintégrer dans un rite – celui de la toilette – et dans un discours qui lui confère une vie inséparable de celle de son possesseur. Grâce à une perspective de culture matérielle, il est possible de mettre en lumière un réseau de significations dissimulé sous ce détail que semble être cet objet dans la littérature. Le savon apparaît avant tout comme le vecteur de la vertu encore trop lié au quotidien des individus issus des basses classes. Cependant, paradoxalement peut-être compte tenu de la relation directe qu’il entretient avec le corps, il semblerait que le savon soit le grand absent des romans réalistes et naturalistes.
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242.Plus d’information
Si la réaction, depuis peu d'années, contre la « typographie suisse » a entraîné un débridement de fantaisie, « pour savoir ce qu'est la vraie fantaisie en matière de dessin de lettre, voyez Auriol » ! C'est ce qu'affirme René Ponot, qui lui consacre cet article. George Auriol fut non seulement dessinateur de lettres et créateur de caractères, mais aussi chansonnier, poète, conteur, journaliste, peintre, graveur... Il fut aussi lié avec tous ceux qui, à son époque, comptaient dans Ja littérature et dans les arts. Et c'est Anatole France lui-même qui préfaçait en véritable connaisseur un de ses volumes de monogrammes. René Ponot a publié dans notre revue (n° 12) une étude sur les signes alchimiques, préparée dans le cadre des travaux du Groupe de recherches sur le schéma et la schématisation ; il a publié également (n° 18) « Six mille ans d'écriture », article écrit à propos de l'exposition « Journée à la Bibliothèque nationale » pour l'année du livre. Il dit ici qui était Auriol, ce qu'il a créé et quelle a été son influence.
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243.Plus d’information
Des objets techniques d'une complexité croissante informent et modifient notre quotidien, nos pratiques et nos usages. Notre téléphone portable, par exemple, aux fonctions sans cesse plus nombreuses, n'acquiert-il pas des allures de couteau suisse ? Sous l'impulsion des nouvelles technologies de l'information et de la communication, l'imaginaire, qui a toujours investi les machines, s'éloigne de l'usine pour envahir le bureau, le sac à main ou la maison. Brigitte Munier relève ainsi qu'à côté d'une conception rationnelle de nos objets, les figures séculaires du génie familier ou de l'apprenti sorcier sont communément mobilisées. Afin de souligner ce rôle de l'imaginaire dans la compréhension des objets simples et techniques, elle interroge la poétisation de l'objet au tout début de la modernité dont nous procédons.
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