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  1. 11.

    Compte rendu publié dans Recherches sociographiques (savante, fonds Érudit)

    Volume 23, Numéro 3, 1982

    Année de diffusion : 2005

  2. 13.

    Article publié dans Phronesis (savante, fonds Érudit)

    Volume 4, Numéro 1, 2015

    Année de diffusion : 2015

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    Nous présentons les résultats d'une étude de terrain menée en 2009 et visant à une meilleure compréhension de l'activité des agents de démoustication de l'EID Atlantique dans les zones humides littorales de la façade atlantique française (du Morbihan à la Gironde). Nous nous attachons d'abord à caractériser le contexte dans lequel ces agents travaillent, tant en termes écologiques qu'en termes sociaux. Puis nous proposons une modélisation de leur activité, mettant en lumière de manière inédite sa forte composante sociale : il s'agit pour eux de maintenir, dans les zones qu'ils prennent en charge, non seulement un équilibre écologique minimisant la prolifération de moustiques, mais aussi un équilibre social visant la satisfaction de l'ensemble des usagers auxquels ils ont affaire (paludiers, ostréiculteurs, éleveurs de bétail, membres d'associations de chasse et d'associations naturalistes, randonneurs et promeneurs).

    Mots-clés : Analyse de l'activité, démoustication, didactique professionnelle, zones humides littorales, Activity analysis, mosquito control, occupational didactics, seaboard wetlands

  3. 14.

    Article publié dans Revue d'histoire de l'Amérique française (savante, fonds Érudit)

    Volume 64, Numéro 3-4, 2011

    Année de diffusion : 2013

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    Cet article traite du rôle que jouait la Nouvelle-France dans la consolidation de l'autorité maritime en France, d'abord sous l'Amirauté puis sous la Couronne, au début du XVIIe siècle. L'incorporation de la colonie dans ces juridictions montre que les activités outre-mer faisaient partie des calculs dynastique et politique des titulaires de la même façon que leurs offices et commissions le faisaient en France. Ces activités en Nouvelle-France étaient susceptibles des rivalités personnelles et institutionnelles. L'extension de la juridiction amirale, dedans et hors de France, encouragée par le roi, met en relief les relations intimes entre la formation de l'État et la construction de la souveraineté coloniale dans l'Atlantique français.

  4. 15.

    Article publié dans Revue internationale de l'économie sociale (savante, fonds Érudit)

    Numéro 299, 2006

    Année de diffusion : 2014

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    Cet article s'intéresse à la naissance du mouvement coopératif de consommation au XIXe siècle, étroitement liée aux organisations socialistes et syndicales. Ces organisations vont tenter d'instrumentaliser la coopération de consommation. Dans l'Ouest, elle s'organise dans le cadre de la Fédération des coopératives ouvrières de Bretagne, qui couvre un espace géographique important. Elle accueille aussi bien des sociétés adhérant à l'Union coopérative de Charles Gide, qui prône la neutralité de la coopération, que des sociétés adhérentes de la Bourse des coopératives socialistes. En avril 1905, la Fédération des coopératives ouvrières de Bretagne organise à Nantes le IVe congrès national de la Bourse des coopératives socialistes. L'aspect idéologique de la fédération régionale reste fort, mais rapidement les réalités économiques l'amènent à privilégier la réalisation de structures fédérales. Au lendemain du congrès d'unité de Tours, qui voit la naissance de la Fédération nationale des coopératives de consommation (FNCC), la Fédération de Bretagne est une des premières fédérations régionales à mettre en application le programme de modernisation de la coopération.

  5. 16.

    Note publié dans Géographie physique et Quaternaire (savante, fonds Érudit)

    Volume 48, Numéro 1, 1994

    Année de diffusion : 2007

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    RÉSUMÉLes menhirs sont des blocs granitiques de forme allongée qui ont été dressés à la verticale au cours du Néolithique. Ils sont particulièrement nombreux dans deux régions côtières de Bretagne, le Morbihan et le Trégor, et présentent à leur surface deux types de microformes : des vasques et des cannelures qui appartiennent elles-mêmes à deux générations. Certaines sont antérieures à la mise en place des menhirs (formes « prémégalithiques »), d'autres lui sont indiscutablement postérieures (formes « postmégalithiques »). Ainsi, de nombreuses vasques prémégalithiques, initialement formées sur des surfaces rocheuses proches de l'horizontale, s'observent aujourd'hui sur les parois verticales de certains menhirs, tandis que des vasques postmégalithiques, de moindres dimensions, ont été évidées à leur sommet. Les cannelures, quant à elles, ne se développent que sur les faces fortement redressées et ne se prolongent jamais en profondeur dans leur partie enterrée. Elles sont clairement le produit d'une météorisation postmégalithique et, comme les vasques, elles ont été façonnées par des processus subaériens. De telles microformes autorisent une approche de la vitesse de l'érosion puisque l'âge estimé des menhirs est de l'ordre de 5000 ans : si le creusement des cannelures a pu se faire au rythme de quelques dizaines de millimètres par millénaire, la mesure des vasques livre des chiffres plus variables, compris entre 4 et 30 mm/millénaire.

  6. 17.

    Article publié dans VertigO (savante, fonds Érudit)

    Volume 17, Numéro 3, 2017

    Année de diffusion : 2019

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    Interface entre terre et mer, le littoral est aussi un lieu d'interactions et parfois d'oppositions entre dynamiques locales et globales : dans ces situations, comment construire un intérêt général territorialisé, associant des intérêts supra-territoriaux et locaux ? Huit cas d'études ont fait l'objet d'une analyse comparative, portant soit sur la création d'aires protégées à l'interface entre dynamiques locales et exigences nationales et internationales, soit sur des projets justifiés par la lutte contre le changement climatique, mais qui se heurtent à des oppositions locales (parcs éoliens en mer, percées fluviales en faveur du transport multimodal). L'analyse révèle des récurrences, avec cinq mécanismes utilisés pour construire un intérêt général territorialisé et l'acceptation du projet : la hiérarchisation des acteurs, enjeux et/ou échelles, généralement tacite ; la création et l'exploitation de variables d'ajustement des projets ; les transactions entre acteurs ; l'exit spatial, avec le report de certaines activités hors du territoire ; la construction de nouvelles proximités organisées. Ces mécanismes, plus complémentaires qu'alternatifs, composent la grille HAPTE (Hiérarchisation, Ajustement, Proximités, Transaction, Exit). Mais certains sont porteurs de biais qui fragilisent l'accord. En résultent trois archétypes de processus, avec trois issues possibles : un compromis territorial dynamique, un compromis porteur de biais et fragilités, des blocages et stratégies d'évitement. Sur la base de l'analyse, nous proposons une grille d'évaluation des mécanismes mobilisés pour construire un accord, permettant d'évaluer la qualité de l'intérêt général territorialisé qui le sous-tend.

    Mots-clés : aires protégées, parcs éoliens, environnement, intérêt général, littoral, proximités, territoire, coastal areas, environment, general interest, protected areas, proximities, territory, wind farms

  7. 18.

    Article publié dans Port Acadie (savante, fonds Érudit)

    Numéro 24-25-26, 2013-2014

    Année de diffusion : 2013

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    Cet article porte sur une catégorie particulière, et très nombreuse, d'érudits : les curés de village, qui consacraient leurs loisirs à étudier l'histoire, la vie religieuse, les traditions, et le folklore des paroisses où ils exerçaient leur ministère. C'est dans les années 1830-1840 qu'émerge en France la figure du prêtre monographe. À la Belle Époque, qui constitue l'âge d'or de l'érudition paroissiale, les auteurs de monographies paroissiales se comptaient par milliers. Si l'histoire locale se taillait, dans leurs travaux, la part du lion, certains prêtres – à l'image d'un Jean-Marie Guilloux, vicaire à Languidic (Morbihan) – proposaient des études fort détaillées du folklore paroissial. L'exposé s'organise autour d'un triple questionnement. Un premier axe concerne la mise au jour des fondements d'une disposition très générale, au sein du bas clergé rural, à s'investir dans les études locales. On mentionne les préoccupations d'ordre pastoral, les profits symboliques que pouvait engendrer l'activité scientifique. Surtout, la sensibilité ethnographique des curés de campagne prenait sa source dans un rapport particulier au groupe local et à la culture populaire, qu'on peut désigner comme un rapport de proximité distante : la relation des prêtres à la communauté paroissiale se caractérisait tout à la fois par une grande proximité physique et généalogique et une non moins considérable distance sociale et culturelle. Cette disposition des prêtres à établir une distance intellectuelle avec leur environnement immédiat était le produit de la position paradoxale qu'ils occupaient au sein du groupe local. L'intérêt du clergé pour les moeurs et traditions rustiques procédait également de la volonté de faire l'apologie d'une France rurale, enracinée, communautaire que menaçait le développement des agglomérations industrielles. On s'efforce enfin de montrer en quoi l'ensemble des dispositions intellectuelles qui étaient au principe d'une curiosité pour le folklore paysan a pu orienter le regard porté sur la société paysanne. À tout prendre, les paragraphes des monographies paroissiales consacrés aux coutumes locales nous en disent plus sur les observateurs que sur les objets étudiés.

  8. 19.

    Article publié dans Port Acadie (savante, fonds Érudit)

    Numéro 24-25-26, 2013-2014

    Année de diffusion : 2013

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    Né dans une famille enracinée dans le pays de Vannes, attachée à l'histoire, à la langue et à la religion, François Cadic poursuit des études supérieures à Paris avant de créer, à la fin des années 1890, l'oeuvre de la Paroisse bretonne de Paris pour venir en aide à ses compatriotes qui, de plus en plus nombreux, émigrent vers la capitale. Ayant baigné au cours de son enfance dans une culture populaire orale et bretonnante, il s'attache très tôt à en recueillir les témoignages. Une solide formation universitaire et une bonne connaissance des collectes et des collecteurs bretons l'incitent à s'engager dans la voie d'un mouvement folkloriste alors florissant, comme en témoigne sa collaboration à la revue Mélusine en 1894. Mais aussitôt il se démarque d'une approche qu'il juge trop savante et trop élitiste d'une culture populaire qu'il est, selon lui, essentiel de sauvegarder pour la maintenir vivante : conserver une conscience bretonne chez les Bretons de Paris, c'est, bien entendu, un moyen d'éviter un trop grand déracinement… et un abandon de la foi chrétienne. Chants et contes sont donc d'abord des moyens d'apostolat et la méthode de leur collecte et de leur édition ne relève pas d'une visée scientifique : elle n'est pas sans poser de problème, à l'exemple des contes et légendes confiés à François Cadic par soeur Marie-Louise de la Conception, de la congrégation des Filles de Jésus, qui en faisait un sujet de rédaction pour ses élèves… La part d'écriture et de réécriture est donc importante dans les publications de François Cadic, mais, paradoxalement, elle peut expliquer le succès qu'elles rencontrent encore aujourd'hui.

  9. 20.

    Article publié dans Études littéraires (savante, fonds Érudit)

    Volume 1, Numéro 3, 1968

    Année de diffusion : 2005