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  1. 31.

    Article publié dans VertigO (savante, fonds Érudit)

    Volume 20, Numéro 2, 2020

    Année de diffusion : 2021

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    Le Beaujolais est un vignoble en crise économique depuis la fin des années 1990. Elle se matérialise dans les paysages par une dynamique d'enfrichement qui préoccupe les acteurs locaux. La caractérisation de cette dynamique, nécessaire pour comprendre et endiguer le phénomène, fait face à deux difficultés : (i) théorique, liée à la définition même du terme de friche, et (ii) technique, liée à la quantification et la qualification de l'enfrichement. Un protocole combinant photo-interprétation, inventaire de terrain et entretiens, a été appliqué pour caractériser la diversité des expressions paysagères de l'objet friche et envisager sa polymorphie. Ce travail se concentre sur trois secteurs du Beaujolais viticole afin de dégager les modalités sous-jacentes à l'enfrichement. Une typologie comprenant six types de parcelles en friche a été construite : chaque type présente un impact paysager différent au vu de sa physionomie. Trois filiations temporelles entre les types ont été identifiées : une famille de friches de coteaux, une de plaine dont les ceps ont été arrachés et une de plaine non-arrachés. L'enfrichement a en outre été quantifié et représente en 2017, respectivement, 1,5 %, 8,4 % et 8,7 % de la surface en vignes de la Basse-Ardières, du Marverand et du Merloux en 1999. Ces taux montrent un différentiel entre le nord et le sud du territoire, témoignant d'un vignoble plus résilient en Basse-Ardières (classification en cru) tandis qu'en Marverand et Merloux l'enfrichement est prépondérant.

    Mots-clés : friches, vignoble, impact paysager, facteurs socio-économiques, Beaujolais, agricultural abandoned plots, vineyard, impact on the landscape, socio-economic factors, Beaujolais (France)

  2. 32.

    Peterson, Michel

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    Compte rendu publié dans Nuit blanche, magazine littéraire (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 141, 2016

    Année de diffusion : 2016

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    Mots-clés : Victor-Lévy Beaulieu

  3. 33.

    Article publié dans Géographie physique et Quaternaire (savante, fonds Érudit)

    Volume 35, Numéro 2, 1981

    Année de diffusion : 2011

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    Les cordons littoraux sableux à crêtes dunifiées individualisées sont des formes assez rares dans le monde. Dans le massif Armoricain, ces accumulations se sont développées dans la partie distale des flèches littorales, du fait de l'amortissement d'un courant de dérive latérale. Elles se forment généralement à partir de levées de tempête couronnées d'épaves ou parfois de galets; mais elles peuvent aussi, dans certains cas, s'élever à partir de petites falaises entaillant une plate-forme de base, d'origine marine. La mise en place d'une végétation halo-nitrophile et de plantes psammophiles favorise la croissance en hauteur et en volume de l'accumulation dunaire. Lorsque les apports sédimentaires sont abondants, de nouvelles crêtes peuvent s'ébaucher tous les ans, mais la plupart d'entre elles avortent rapidement. Ainsi, dans le cas de la flèche de Penn ar C'hleuz dans le Finistère, il ne s'élabore de crêtes bien individualisées que tous les trois ou cinq ans. La progradation du rivage en avant des crêtes dunifiées plus anciennes peut être extrêmement rapide, mais en phase d'érosion, leur recul peut être tout aussi rapide. L'alternance de phases d'accumulation et d'ablation aboutit fréquemment au façonnement de crêtes laniérées sinueuses. Autour du massif Armoricain, il n'est guère possible de reconnaître des crêtes littorales dunifiées marquant d'anciens rivages antérieurs au XVIIe siècle.

  4. 34.

    Article publié dans Vie des Arts (culturelle, fonds Érudit)

    Volume 39, Numéro 156, 1994

    Année de diffusion : 2010

  5. 35.

    Article publié dans VertigO (savante, fonds Érudit)

    Volume 17, Numéro 1, 2017

    Année de diffusion : 2019

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    À partir de situations françaises, nous nous interrogeons sur la place du système pastoral dans le territoire et dans le droit à travers ce qui définit le « foncier pastoral ». Comment ce foncier est-il traité, à travers l'histoire, par le droit positif ? De quelle manière les politiques publiques prennent-elles en compte ce droit sur le fonds préposé au pastoralisme ? Ces interrogations aboutissent à un constat. Aller plus loin consiste à s'intéresser au régime du foncier pastoral et à sa mise en oeuvre alliant relation de propriété et relation de territorialité. En effet, la façon dont le droit se saisit de l'espace pastoral permet de se poser la question du régime foncier (le rapport juridique à la terre) face à celle de l'identité territoriale (ce qui fait territoire). Le paradigme qui sous-tend chacune d'elle n'est pas toujours le même d'où des tensions voire des confrontations entre ces deux rapports au foncier. La prise en compte à la fois de la réalité du régime de propriété foncière et de celle de la « mise en territoire » du système pastoral débouche sur une transversalité entre les deux paradigmes qui se pose particulièrement depuis l'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO du site Causses-Cévennes pour ses paysages agropastoraux. Le passage à l'échelle locale du caractère patrimonial ne se décrète pas et cette inscription se présente comme une occasion pour les acteurs locaux de formaliser des valeurs territoriales autour du pastoralisme. Aussi, des innovations endogènes au territoire sont récemment promues par ces acteurs dans un processus d'expérimentation au sein de la Communauté de Communes « Causses Aigoual Cévennes Terres solidaires ». L'enjeu est de mettre en lumière la pluralité des rapports à la terre, propriété individuelle ou territoire commun, la marge des possibles qui ne se limite pas à l'ontologie de l'appropriation.

    Mots-clés : droit pastoral, Cévennes, Charte de territoire, usages pastoraux, propriété privée, foncier, territoire, droit négocié, pastoral law, Cévennes, legal territory charter, pastoral uses, private property, land tenure, territory, negotiated law

  6. 36.

    Compte rendu publié dans Voix et Images (savante, fonds Érudit)

    Volume 48, Numéro 1, 2022

    Année de diffusion : 2023

  7. 38.

    Article publié dans Ethnologies (savante, fonds Érudit)

    Volume 31, Numéro 1, 2009

    Année de diffusion : 2009

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    La signature de la convention du Patrimoine culturel immatériel par la France en 2006, ouvre, aux yeux d'une large partie de la communauté de l'ethnologie française, une nouvelle période de l'histoire du patrimoine français. Pour certains, il s'agit d'une remise en cause radicale des valeurs traditionnelles du patrimoine français et des politiques publiques, dominées par le monopole de la haute culture, et spécifiquement des beaux-arts. Pour d'autres, il s'agit au moins d'un champ de possibles qui s'ouvre pour la discipline et sa reconnaissance. La mise en perspective historique de cette décision passe par un retour sur les conditions et les limites de l'institutionnalisation du patrimoine ethnologique au cours des « années patrimoine », soit la décennie 1980. Deux enjeux se dessinent au terme de ces vingt années. Un premier, muséologique et muséographique, découle directement de la crise persistante et toujours non résolue des collections d'objets ethnologiques, de leur exposition et de leur rapport à la science. Le second tient aux rapports entre des projets d'identité territoriale, ou « territoires de projet », dont le nombre va croissant depuis la loi de 1995 et surtout 1998-2000, dans le cadre de l'aménagement du territoire national et des multiples tentatives de redécoupage décentralisateur, et l'affirmation continue d'un patrimoine in situ, inscrit dans un espace dont il tire sa légitimité et qu'il légitime à son tour. Sous ces deux points de vue, l'immatériel pose un défi dont les institutions du Ministère de la Culture et les acteurs locaux sont en train de prendre la mesure.

  8. 39.

    Article publié dans Nuit blanche, le magazine du livre (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 116, 2009

    Année de diffusion : 2010

  9. 40.

    Rey-Valette, Hélène et Antona, Martine

    Gouvernance et gestion intégrée du littoral

    Article publié dans [VertigO] La revue électronique en sciences de l'environnement (savante, fonds Érudit)

    Volume 9, Numéro 1, 2009

    Année de diffusion : 2010

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    Cet article tente de caractériser les recherches relevant de la problématique de la gouvernance dans le cadre des politiques de gestion intégrée et concertée du littoral (GIZC). Ces politiques visent à appliquer les principes du développement durable aux espaces littoraux. A partir d'un cadre d'analyse distinguant la nature des questions et les types de méthodes mobilisées, les auteures effectuent une revue des travaux relatifs à la gouvernance à propos du littoral. Une attention particulière est portée aux travaux qui s'inscrivent dans une logique de gestion intégrée du littoral français. On note une partition des problématiques selon qu'elles appréhendent la gouvernance comme un « outil » pour l'efficacité des politiques publiques ou comme une finalité contribuant à un processus de démocratisation. Il apparaît aussi une focalisation des travaux sur les questions de mobilisation, participation et concertation et un besoin de dépasser des approches locales et souvent empiriques pour proposer des recommandations plus génériques sur la mise en oeuvre de la GIZC.

    Mots-clés : gouvernance territoriale, gestion Intégrée des Zones Côtières (GIZC), participation, territoire, littoral, politique publique, land-use governance, integrated coastal zone management (ICZM), participation, public policy, coastal zone