Documents repérés
-
3361.Plus d’information
Au début des temps modernes, un voyage en mer présentait de nombreux risques inhérents et s’accompagnait souvent de désagréments considérables pour les voyageurs, qu’il s’agisse de tempêtes, de naufrages ou du mal de mer. Mais tous ceux qui parcouraient les mers n’étaient pas, pour ainsi dire, dans le même bateau. Les femmes et les jeunes garçons couraient un risque accru de viol ou de harcèlement sexuel de la part des prédateurs présents sur leurs navires ou de ceux qu’ils rencontraient en chemin, tels que les pirates ou les navires de guerre ennemis. Cet article examine les expériences et la vulnérabilité des femmes et des jeunes garçons face à la menace d’agression sexuelle lorsqu’ils voyageaient en mer.
Mots-clés : Violence sexuelle, Sexual Violence, Royal Navy, Marine royale, Pirates, Pirates, Sea, Mer, Navires, Ships
-
3363.Plus d’information
Un membre du Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme (CCCSF) fait son propre récit des événements qui ont engendré la crise de 1980-1981. En tant que militante venant de l’extérieur de l’Ontario, Berenice Sisler présente une vision différente de celle des avocats et du mouvement féministe du Canada central. Sisler a indiqué que ce récit avait été rédigé en 1997. Elle a cité Edward Greenspon et Anthony Wilson-Smith (1996) comme les personnes ayant provoqué cette crise et a écrit à l’encre au bas de la dernière page « Février 1997. »
Mots-clés : Canadian politics, women's movement, Liberal Party
-
-
-
-
3367.
-
3368.Plus d’information
Au début du XXIe siècle, l'histoire urbaine est un domaine en plein essor en Amérique du Nord. Ses aspects interdisciplinaires et intellectuellement stimulants sont maintenant plus affirmés qu'ils ne l'étaient 25 ans auparavant. Les chercheurs publient des études de plus en plus nuancées et complexes pour comprendre les recoupements entre l'espace de la ville et le processus d'urbanisation, ainsi que des études qui tiennent compte de la diversité de comportement des communautés qui composent la ville. Un nouveau courant littéraire est en train de naître, qui relie l'expérience du quotidien dans l'Amérique urbaine à des courants sociaux plus vastes et des questions de méthodologie historique. Ce champ intellectuel se développe de manière si rapide qu'il est difficile d'en faire la synthèse. Cet article se cantonne donc à l'examen de cinq thématiques récentes d'histoire urbaine au Canada et aux États-Unis : les classes sociales et la ville, le logement, la vie citadine et politique, les relations entre la ville et la banlieue, et les relations entre races dans un contexte métropolitain. Ces diverses catégories d'études remettent en cause des idées reçues sur la manière dont fonctionnent les milieux urbains et suburbains, et incitent les spécialistes en urbanisme à porter sur leurs sujets d'étude un regard neuf, interdisciplinaire et tolérant.
-
3369.Plus d’information
RésuméLes tenants de la thèse écologiste en sociologie urbaine considèrent les suicides dans la ville comme des symptômes de pathologie urbaine. Dans leur sillage, les historiens qui ont étudié le problème à Paris au XIXe siècle, assumant que les statistiques officielles reflètent la réalité, ont cherché à expliquer le taux plus élevé dans la capitale qu'ailleurs en France par le déracinement et l'inadaptation des immigrants, des marginaux et même des classes ouvrières. L'objectif de cet article est de tester la validité de ces conclusions. La méthode adoptée consiste, tout d'abord, en la constitution d'une base de données fiable construite à partir de trois sources différentes: les registres de la Morgue, les statistiques publiées tous les ans par le Ministère de la Justice et des compilations faites à partir de dossiers individuels durant les années 1850. Elle consiste, aussi, en une analyse des chiffres bruts et des taux globaux, ainsi que de l'incidence des suicides par sexe, statut civil, groupe d'âge et profession à travers iespace parisien. Les résultats infirment la validité de la thèse écologiste. Les taux naugmentent pas avec le temps et les immigrants, les marginaux et les classes populaires ne sont pas surreprésentés parmi les suicide. Cet article soutient aussi que les méthodes dont on se sert pour mettre fin à ses jours sont plus passives que brutales et que les suicides sont moins importants parmi les causes de décès qu ils ne le seront au XXe siècle quand les taux parisiens seront devenus les moins élevés en France.