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151.Plus d’information
Nous construisons un modèle dépendant du temps, en géométrie tridimensionnelle sphérique, de la convection dans un manteau compressible et dissipatif qui est compatible avec la dynamique de l'écoulement mantellique instantané basé sur la tomographie sismique. Nous réalisons cet objectif à l'aide d'une méthode numérique pseudo-spectrale actualisée et révisée. En résolvant le problème direct de la convection thermique dans le manteau, nous obtenons une gamme réaliste de flux de chaleur à la surface de la Terre, variant de 37 TW pour une surface rigide à 44 TW pour une surface avec plaques tectoniques couplés à l'écoulement mantellique. De plus, nos modèles de convection prédisent des flux de chaleur à la frontière noyau-manteau (CMB) qui se trouvent à la limite supérieure des valeurs estimées précédemment, à savoir …
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153.Plus d’information
Les petits États insulaires en voie de développement (PEID) sont collectivement devenus un acteur important des négociations climatiques grâce à l'Alliance des petits États insulaires (AOSIS). Afin de représenter au mieux leurs intérêts régionaux au sein de l'AOSIS, les PEID des Caraïbes et ceux du Pacifique se coordonnent au niveau régional. Une telle approche fait défaut dans l'océan Indien. Comment expliquer cette absence ? Nous étudions cette question en examinant quatre éléments essentiels pour la formation d'une coalition : le besoin d'une approche collective ; les intérêts partagés ; une identité commune ; et les coûts de la coordination. Notre analyse met de l'avant la grande diversité de la région et l'absence d'une identité « indianocéanienne », mais surtout l'absence d'une organisation régionale qui pourrait faciliter la coordination régionale au sein des négociations climatiques.
Mots-clés : océan Indien, négociations climatiques, petits États insulaires en voie de développement (PEID), collaboration régionale, (formation de) coalitions, Indian Ocean, climate negotiations, small island developing states (SIDS), regional cooperation, coalition (formation)
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156.Plus d’information
Les auteurs font la synthèse de résultats ponctuels pluridisciplinaires (analyse lithosismique, sédimentologie palynologie, radiométrie14C) obtenus en mer et sur la bordure du golfe du Lion. Le nombre d'échantillons datés (plus de 120) et la diversité des sites étudiés permettent une approche méthodologique. Une courbe de la remontée de la mer holocène est proposée qui tient compte de deux facteurs essentiels : la position géomorphologique du site et les caractères du milieu de sédimentation (faciès sédimentaire et environnement paléobotanique). On note : 1) une rapidité générale de la transgression depuis 14 000 ans BP, accélérée de 8000 à 6000 BP; 2) l'existence de courtes périodes de relative stabilité à 12 000 et à 8000 BP; 3) l'existence d'un haut niveau marin à environ +2 m vers 4500 BP.
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157.Plus d’information
Au premier livre de son imposante Histoire de la Nouvelle-France, Marc Lescarbot dévoile un bien curieux texte. Il s'agit du récit de l'explorateur Verrazano, découvreur en 1524 de la façade atlantique qui s'étire de la baie de Pamlico en Caroline du Nord à l'actuel Cape Cod dans l'État du Massachusetts. Si ce texte est relativement connu aujourd'hui des amateurs de littérature de découverte, il l'était peu, pour ne pas dire qu'il ne l'était pas, aux xvie et xviie siècles. Cette relation de voyage, rapidement tombée dans l'oubli, est pourtant le point de départ de l'oeuvre de Lescarbot. En publiciste enthousiaste, il se fait le premier commentateur de cet épisode décisif de la Nouvelle-France.