Documents repérés

  1. 261.

    Article publié dans Les Cahiers de droit (savante, fonds Érudit)

    Volume 36, Numéro 1, 1995

    Année de diffusion : 2005

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    Dans le présent article, l'auteure retrace le cheminement d'idées féministes, disséminées ici et là dans des jugements majoritaires ou unanimes de la Cour suprême du Canada, où les enjeux touchent directement les femmes et où la décision illustre soit un revirement jurisprudentiel, soit de nouveaux concepts tirés des théories féministes. L'analyse procède en deux étapes : la première, consacrée aux rapports femmes/hommes et à une nouvelle conception de l'égalité provoquée par la disparition progressive de la ligne de démarcation entre les mondes parallèles des femmes et des hommes, sonnant le glas de la doctrine dite « des deux sphères » et l'érosion du discours de « la différence », marqué notamment par la simple réciprocité comme mesure d'égalité. La seconde partie traite des rapports des femmes avec la société, de la Femme, productrice de faits et de normes sociales. L'auteure conclut que l'image de la Femme change et que la Femme accède enfin à la pleine humanité sur le plan juridique. Il y a désormais une autre façon d'envisager l'égalité entre les sexes qui ne se fonde plus sur l'idéologie patriarcale, ni sur la séparation en deux sphères, ni sur le discours de « la différence », mais sur la réalité démontrée du vécu des femmes. Les acquis du féminisme en droit sont fragiles mais réels.

  2. 262.

    Article publié dans Études littéraires (savante, fonds Érudit)

    Volume 38, Numéro 2-3, 2007

    Année de diffusion : 2007

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    RésuméÀ la recherche du temps perdu est tout entière animée par l'itération. Aussi la question du comique de répétition, qui contribue à régénérer le temps perdu en temps retrouvé, est-elle centrale pour l'esthétique proustienne. Si la théorie de Bergson offre un point de départ pour interroger ce que Proust appelle « une répétition destinée à suggérer une vérité neuve », la poétique proustienne pousse à questionner la mécanique bergsonienne du comique. Il s'agit donc de voir comment la répétition, supposée mécanique, peut devenir régénératrice et comment se situent l'ironie et l'humour proustiens par rapport au comique de répétition.

  3. 263.

    Article publié dans Lumen (savante, fonds Érudit)

    Volume 23, 2004

    Année de diffusion : 2012

  4. 264.

    Article publié dans Entre les lignes (culturelle, fonds Érudit)

    Volume 5, Numéro 1, 2008

    Année de diffusion : 2010

  5. 265.

    Article publié dans Liberté (culturelle, fonds Érudit)

    Volume 20, Numéro 1, 1978

    Année de diffusion : 2010

  6. 266.

    Article publié dans Séquences (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 233, 2004

    Année de diffusion : 2010

  7. 267.

    Article publié dans Nuit blanche (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 89, 2002-2003

    Année de diffusion : 2010

  8. 268.

    Article publié dans Québec français (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 53, 1984

    Année de diffusion : 2010

  9. 269.

    Article publié dans XYZ. La revue de la nouvelle (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 42, 1995

    Année de diffusion : 2010

  10. 270.

    Article publié dans Théologiques (savante, fonds Érudit)

    Volume 17, Numéro 2, 2009

    Année de diffusion : 2010

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    RésuméL'affaire des caricatures de Mahomet (février 2006) a mis en lumière l'existence de seuils de tolérance à la moquerie visant les choses religieuses. Ces seuils varient beaucoup d'une religion à une autre. L'auteur entend souligner à quel point ils évoluent aussi à l'intérieur de la religion chrétienne, réputée plus placide que d'autres à cet égard. Avec une méthodologie d'historien et des repères de théologiens, il retrace les cinq grandes étapes (ou situations typiques) d'une histoire spécifique, celle des rapports entre le christianisme et la dérision, notamment sous la forme graphique de la caricature des figures caractéristiques de cette religion : l'Antiquité, le Moyen Âge, la Réforme, les dernières décennies du xixe siècle, puis la seconde moitié du xxe siècle. Il ressort que les seuils de tolérance ne sont jamais fixés une fois pour toutes et surtout varient selon qu'il s'agit de Dieu (du Christ) et de la Vierge, ou bien des saints, des curés ou des pratiques religieuses. En tout état de cause, ils sont toujours l'objet de subtiles négociations et font partie intégrante du pacte social dont chaque société a besoin pour éviter les heurts qui peuvent résulter du choc des sensibilités.