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  1. 31.

    Article publié dans Laval théologique et philosophique (savante, fonds Érudit)

    Volume 72, Numéro 1, 2016

    Année de diffusion : 2017

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    La figure biblique érotisée de la Sagesse Éternelle et son lien avec Christ a amené certains hommes à percevoir Christ dans son reflet féminin et à vivre une relation érotique avec Lui/Elle. La dualité entre deux pôles antinomiques de Christ, l'un pleinement masculin et l'autre pleinement féminin, pourrait être abordée dans une approche apophatique de la tension entre deux pôles opposés, aux antipodes d'une asexualisation de Christ. Reconnaître ainsi le reflet féminin de Christ pourrait contribuer à Le/La rendre plus « aimable » pour les hommes et participer au débat concernant une théologie spirituelle qui tienne compte de l'importance du désir érotique dans la relation à Christ.

  2. 32.

    Lanctôt Bélanger, Marie Claire

    Pour et contre l'amour de Jean-Claude Lavie

    Article publié dans Spirale (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 269, 2019

    Année de diffusion : 2019

  3. 33.

    Article publié dans Liberté (culturelle, fonds Érudit)

    Volume 36, Numéro 5, 1994

    Année de diffusion : 2010

  4. 34.

    Bittencourt, Ela

    Hybrides féminins

    Article publié dans 24 images (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 188, 2018

    Année de diffusion : 2018

  5. 35.

    Article publié dans Les écrits (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 162, 2021

    Année de diffusion : 2022

  6. 36.

    Thèse déposée à Université de Montréal

    2011

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    Grâce aux concepts développés par l’histoire du genre et des femmes, ce mémoire cherche à jeter un regard nouveau sur le parcours de la courtisane libertine du XVIIe siècle Anne de Lenclos, surnommée Ninon. C’est que l’image qui a été véhiculée de Ninon depuis le XVIIIe siècle ne rend pas compte de la complexité du personnage : elle ne met l’accent que sur sa liberté sexuelle, ou au contraire, sur son intelligence et son rôle dans la vie littéraire du Grand Siècle. Une relecture de la correspondance de la courtisane et des documents notariés (actes économiques, testament et inventaire après-décès) la concernant permet cependant de mettre au jour le portrait d’une femme de tête bien différente de celle qui avait jusqu’alors été décrite, réussissant à …

  7. 37.

    Article publié dans Canadian University Music Review (savante, fonds Érudit)

    Volume 16, Numéro 1, 1995

    Année de diffusion : 2013

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    L'article situe la vie de musicienne d'une grande chanteuse dont la carrière va du milieu féodal et colonial des cours et des salons jusqu'aux scènes fréquentées par la classe moyenne urbaine d'une Inde indépendante. On y retrouve la question habituellement problématique de l'identité sociale de cette musicienne héréditaire, qui est le corollaire inévitable de l'association entre hommes et interprètes, mais aussi la condition essentielle à l'apprentissage et à la pratique de l'art de la musique. Comment Begum Akhtar a rapidement acquis une réputation en musique grâce à l'appui des nobles, comment elle est « passée » dans le monde respectable du mariage, et comment elle a redéfini son art et sa personne, émergeant comme l'idole nationale de la culture musicale de cour de l'Inde — c'est seulement dans les marges que l'on peut voir tous ces aspects, et ce par le biais d'un kaléidoscope de sources positionnées et de l'expression musicale stylisée d'une artiste dépendante des hommes mais qui a aussi créé des liens musicaux avec des femmes (incluant l'auteure).

  8. 38.

    Article publié dans Arborescences (savante, fonds Érudit)

    Numéro 8, 2018

    Année de diffusion : 2019

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    Balzac, archéologue de Paris, donne assez rarement des descriptions de la Seine dans La Comédie humaine. Plus qu'un élément géographique, la Seine devient dans l'oeuvre balzacienne un symbole d'isolement, de désespoir, métaphore de l'exil de Dante dans Les Proscrits. En fait, si l'île de la Cité et l'île Saint-Louis représentent, pour Balzac, des lieux obscurs, encore liés au Moyen Âge, théâtres de complots, repères des sociétés secrètes, comme dans l'Envers de l'histoire contemporaine, c'est aussi grâce à l'eau noire et « poignante » de la Seine que la dimension de mystère et d'exotisme est créée. La Seine attire les désespérés qui, comme Raphaël de Valentin, ont joué leur dernière cartouche, et plane sur elle l'« ombre d'Ophélie ». La Seine se dessine enfin comme Styx de la ville moderne, le seuil entre le passé et le présent, entre le monde des vivants et l'outre-tombe, sur lequel le Pouvoir occulte se manifeste.

    Mots-clés : Honoré de Balzac, fleuve Seine, cadre, Ophélie, Styx, Honoré de Balzac, River Seine, Border, Ophelia, Styx

  9. 39.

    Article publié dans Études littéraires (savante, fonds Érudit)

    Volume 43, Numéro 2, 2012

    Année de diffusion : 2013

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    Le commentaire d'Eugraphius aux comédies de Térence, que l'on date aujourd'hui du VIe siècle, est longtemps demeuré dans l'ombre de celui de son prédécesseur, le grammairien Aelius Donat. Ce corpus présente pourtant d'intéressantes particularités techniques : notre commentateur ne se contente pas de proposer une étude grammaticale du texte de Térence, mais accorde une place non négligeable à sa lecture rhétorique. Par ailleurs, il se soucie de donner à son commentaire une forme plus rédigée, plus construite, qui explique sans doute que ce texte ait été relativement peu démembré au cours de sa transmission. Cette ambition de produire une oeuvre véritable, et pas une simple accumulation de gloses, témoigne d'une volonté auctoriale qui se manifeste aussi par l'emploi, dans le commentaire, des première et deuxième personnes.

  10. 40.

    Pierssens, Michel et Benardi, Roberto

    L'Écho des jeunes : une avant‑garde inachevée

    Article publié dans Études françaises (savante, fonds Érudit)

    Volume 32, Numéro 3, 1996

    Année de diffusion : 2006

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    La fin du XIXe siècle a connu, au Canada comme en Europe, une floraison de revues littéraires, parmi lesquelles L'Écho des Jeunes, publié à Montréal, se distingue par son éclectisme et sa modernité. Cette revue est la création d'un groupe de jeunes qui, depuis la petite municipalité de Sainte-Cunégonde, noue des rapports étroits avec une partie de l'avant-garde française contemporaine. Elle s'efforcera pendant quelques années d'imposer un ton nouveau, entre décadence et symbolisme, parmi les jeunes poètes canadiens-français, juste avant la création de l'École littéraire de Montréal, dont beaucoup de ses collaborateurs deviendront membres. L'écho des Jeunes réussit à donner une expression convaincante de l'esprit fin de siècle répandu dans de petits milieux montréalais très originaux, trop négligés par l'histoire littéraire.