Documents repérés
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792.Plus d’information
Très en vogue depuis l'institutionnalisation du numérique au cinéma au début des années 2000, la technique appelée motion capture ou capture de mouvement, offre aux cinéastes une gamme infinie de possibilités de création. D'une transparence et d'une précision absolue, cette technique – contrairement à ce que sa nature de synthèse laisserait penser – permet au réalisateur d'avoir une maîtrise totale de son film, et également de se rapprocher de ses acteurs lors du tournage. Au départ utilisée au cinéma pour créer des foules, des cascades complexes et des personnages en arrière-plan, la capture de mouvement sert entre autres à rendre possible l'existence du döppelganger numérique photoréaliste d'un acteur, ou d'un personnage à l'allure inhumaine dans un film, tout en conservant le réalisme des mouvements d'un …
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793.Plus d’information
Comment faire le deuil d'un pays et d'une histoire qui est à la fois familière et étrangère? Peut-on se construire une mémoire à partir des souvenirs d'un autre? Est-il possible d'ancrer une identité « postdiasporique » à distance, en l'absence de référents, alors que la guerre menace le pays de disparation? L'absence et la perte de ces référents sont-ils source d'inquiétante étrangeté? L'objectif principal de cette recherche est d'investiguer, en tant que praticienne et à travers une approche expérimentale, la nature et la composition d'une autre forme d'identité diasporique que je nomme « postdiasporique » en référence à l'absence de liens tangibles à mon pays d'origine, la Syrie. Plus précisément, ce projet développe une réflexion sur la condition « postdiasporique » syrienne et ses possibles …
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797.Plus d’information
L'analyse des carences hors marché n'a pas, jusqu'ici, été poussée aussi loin que celle des déficiences du marché. Cette lacune, qui ne permet pas d'asseoir une comparaison entre sphère marchande et sphère non marchande, doit être comblée. Les critères d'après lesquels sont mesurées les carences du marché sont essentiellement l'efficience statique dans l'affectation des ressources et l'efficience dynamique qui améliore le rapport efficacité/coût, à côté du critère de l'équité dans la répartition. Au regard de ces critères, les principales formes de carences du marché tiennent aux effets externes, aux rendements croissants, aux imperfections du marché, et à finéquhé dans la répartition. Dans le cas des carences hors marché, il manque de mécanisme conciliant coûts et avantages sociaux d'un côté, et coûts et avantages privés, de l'autre. Les conditions réelles et perçues de la demande non marchande, et principalement la déconnexion entre charges et avantages, et le taux d'actualisation élevé des responsables élus, peuvent entraîner de sérieuses distorsions dans les programmes publics. Les conditions de l'offre non marchande (difficulté de mesure du produit, production monopolistique, flou de la technologie, absence de mécanisme de cessation d'activité) expliquent aussi les carences hors marché, qui peuvent prendre différentes formes. La nature et l'ampleur des carences hors marché permettent de conclure qu'il n'y a pas un choix absolu entre sphères marchande et non marchande, que le marché est souvent plus efficient que l'Etat, mais que celui-ci peut améliorer le fonctionnement du marché, de même que le marché peut améliorer le fonctionnement de l'Etat.
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799.Plus d’information
caire et sont à l'origine de la réforme des années 1965-1967. Celle-ci a été conçue pour faciliter le financement des réformes de structure de l'industrie nécessaires pour affronter la concurrence internationale et pour mieux contrôler, par l'intermédiaire des taux d'intérêt, les mouvements de capitaux et la parité du franc.Comment se forme les taux et quels sont, dans ce système, les mécanismes de la distribution du crédit ?Avant la réforme, les taux d'intérêt étaient administrés et des restrictions quantitatives (plafonds de réescompte) étaient imposées à l'endettement permanent des banques auprès de la Banque centrale. Le modèle walrasien ne permettant pas de traiter ce type de problèmes, on détermine les régimes d'offre ou de demande sur le marché des crédits en tenant compte des contraintes de la politique monétaire (encadrement du crédit) et de la rentabilité marginale des banques. Après la réforme, les plafonds ont été supprimés et les taux débiteurs libérés. Sur le marché oligopolistique des crédits, les grandes banques fixent les taux débiteurs de façon à obtenir une certaine « marge financière moyenne ». Cette marge tend à diminuer dans les périodes où les crédits ne sont pas encadrés et à augmenter dans les périodes où la concurrence disparaît du fait de l'encadrement. Aux taux ainsi fixés, on détermine, comme pour la période précédente, les régimes d'offre ou de demande.
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