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  1. 8191.

    Fernandez, Juan A., Bernèche, Francine et Gauvreau, Danielle

    Essai d'estimation de la population des métis et indiens sans statut du Québec

    Article publié dans Cahiers québécois de démographie (savante, fonds Érudit)

    Volume 10, Numéro 2, 1981

    Année de diffusion : 2008

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    RÉSUMÉIl n'est pas facile d'estimer l'effectif des Indiens sans statut et Métis du Québec. Le caractère distinctif de cette sous-population dans l'ensemble des Amérindiens étant de ne pas jouir d'un statut légal, il serait nécessaire, pour la délimiter, de tenir compte à la fois de l'origine indienne, des effets de la loi des Indiens et de l'intensité du sentiment d'appartenance de ses membres a la collectivité indienne. Il n'est donc pas surprenant de constater l'absence de données satisfaisantes en ce qui les concerne dans les statistiques officielles.L'estimation proposée dans ce travail s'appuie sur l'exploitation de sources indirectes et sur l'utilisation d'un modèle simple, décrivant les effets de mariages mixtes d'Indiennes et de non-Indiens qui sont, pour l'essentiel, à l'origine de la population étudiée. Une autre voie consiste à comparer l'évolution observée de l'effectif des Indiens inscrits à ce qu'il aurait été en l'absence des règles privatives du statut contenues dans la loi des Indiens. On aboutit dans les deux cas, à l'aide d'hypothèse volontairement minimales, à estimer entre 23 000 et 50 000 le nombre d'Indiens sans statut et Métis au Québec en 1976.

  2. 8192.

    Article publié dans Etudes et conjoncture - Institut national de la statistique et des études économiques (savante, fonds Persée)

    Volume 16, Numéro 8, 1961

    Année de diffusion : 2019

  3. 8193.

    Article publié dans Les Cahiers de droit (savante, fonds Érudit)

    Volume 55, Numéro 1, 2014

    Année de diffusion : 2014

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    En raison de leur faible niveau de développement, les États africains figurent parmi les pays les plus vulnérables aux changements climatiques. La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, en articulant le principe des responsabilités communes mais différenciées, oblige les États nantis à soutenir financièrement, entre autres, les mesures d'adaptation prises par les pays en voie de développement. Les auteurs montrent dans le présent article qu'il est possible d'interpréter les mesures d'adaptation envisagées par ce régime comme s'étendant aux mesures destinées à la protection des réfugiés et des déplacés internes. Par conséquent, le financement de mesures d'adaptation offert dans le cadre du régime climatique pourrait être mobilisé pour la mise en oeuvre des instruments africains relatifs aux déplacés climatiques, en particulier la Convention de l'Union africaine sur la protection et l'assistance aux personnes déplacées en Afrique, signée en 2009, à Kampala. Ce financement est en effet l'expression d'un partage différencié des responsabilités communes induites par les changements climatiques.

  4. 8194.

    Note publié dans Annuaire français de droit international (savante, fonds Persée)

    Volume 25, Numéro 1, 1979

    Année de diffusion : 2017

  5. 8195.

    Note publié dans Annuaire français de droit international (savante, fonds Persée)

    Volume 37, Numéro 1, 1991

    Année de diffusion : 2017

  6. 8196.

    Delic, Emir et Nepveu, Pierre

    ENTRETIEN AVEC PATRICE DESBIENS

    Autre publié dans Voix et Images (savante, fonds Érudit)

    Volume 44, Numéro 3, 2019

    Année de diffusion : 2019

  7. 8197.

    Publié dans : Variations sur l'influence culturelle américaine , 1999 , Pages 231-260

    1999

  8. 8198.

    Article publié dans Gallia préhistoire. Suppléments (savante, fonds Persée)

    Volume 22, Numéro 1, 1986

    Année de diffusion : 2020

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    La région des Pyrénées ariégeoises est une des zones d'art pariétal importantes du Magdalénien IV dans la classification classique d'H. Breuil. Aux sites prestigieux comme Niaux, Le Portel est venue s'adjoindre Fontanet, découverte en 1972. Dans cette grotte, dont l'entrée se ferma naturellement après la fréquentation des Magdaléniens, tout est resté intact : sols avec des centaines d'empreintes humaines (mains et pieds) et animales, des foyers (datés), des ossements d'animaux chassés et des outils lithiques ; impressions dans l'argile, gravures et peintures y forment parallèlement un ensemble pariétal de premier ordre. Au total, cette région montagneuse rassemble 11 sites pariétaux : Marsoulas, à l'ouest et en lisière du département de l'Ariège, Les Trois-Frères, Le Tue d'Audoubert, Le Mas d'Azil et Le Portel dans le Plantaurel, piémont calcaire de la grande chaîne près de laquelle se situe Massat (massif de l'Arize). La grotte du Cheval à Foix, Bédeilhac, Niaux, Les Églises d'Ussat et Fontanet près de Tarascon-sur-Ariège sont situées sur l'axe sud-nord de la vallée de l'Ariège. Cette rivière forma la limite orientale du territoire conquis par les Magdaléniens après la libération progressive des hautes vallées, au sud, prises par les glaciers (Dryas ancien). La limite occidentale est celle de la Garonne, descendant des Hautes-Pyrénées centrales ; la limite nord enfin est celle de la plaine, biotope bien différent. L'unité chrono-culturelle de ce territoire magdalénien paraît correctement définissable dans la mesure où, hormis une éventuelle présence de Magdalénien III à l'ouest (Marsoulas) et des occupations du Magdalénien final à l'est sans rapport direct avec les dispositifs pariétaux, l'ensemble des données archéologiques est à référer au Magdalénien IV. L'espace naturel de chaque grotte a été considéré comme le cadre architectural construit par les Paléolithiques selon ses caractères topomorphologiques propres. L'espace magdalénien est donc le résultat de cette élaboration culturelle reposant sur un dispositif pariétal original dans chaque cavité. Dans les dispositifs pariétaux ariégeois magdaléniens on trouve les trois catégories de thèmes, habituellement rencontrés dans les grottes paléolithiques : les signes (c'est-à-dire des représentations abstraites), des humains et des animaux (c'est-à-dire des représentations figuratives), des tracés indéterminés (c'est-à-dire des représentations inidentifiables du fait des données graphiques elles-mêmes). Le choix des thèmes d'une part, leur fréquence d'autre part varient de façon considérable d'un site à l'autre, mais ils expriment aussi des orientations régionales. A cette échelle on constate que la cinquantaine de thèmes humains (9 des 11 grottes) et la particularité de certains d'entre eux — comme les Sorciers des Trois-Frères — donnent au Magdalénien pariétal ariégeois une orientation symbolique particulière. Il est plus banal de constater que près de 360 bisons et 180 chevaux forment l'essentiel des 860 représentations animales (de proportions très variables d'une grotte à l'autre). Dans la catégorie des signes (environ 1 500), trois familles ont été distinguées à partir de leurs données morphologiques. La famille des signes ponctués (273 unités) : points simples, points alignés, en nappe, etc. La famille des signes linéaires élémentaires (652) : traits, barres simples, parallèles, etc. ; enfin la famille des signes complexes (472) tels les barbelés, les claviformes ou encore des signes attestés en exemplaire unique. A l'inverse des signes ponctués et linéaires assez courants, soit disséminés dans les galeries, soit insérés dans des panneaux, les signes élaborés ou complexes marquent électivement certains dispositifs et permettent donc de les distinguer nettement. En ce sens, les choix thématiques témoignent d'un degré premier d'originalisation de chaque site pariétal. Un degré second est atteint en envisageant non plus seulement les thèmes, mais leurs liaisons spatiales strictes, par superposition ou juxtaposition. Les liaisons thématiques sont les fondements des constructions pariétales dans la mesure où elles mettent en rapport symbolique des thèmes variés selon des formulations originales toujours différentes d'un site à un autre. Au sein d'un même ensemble homogène, comme le Salon noir de Niaux ou le Sanctuaire des Trois-Frères, les liaisons thématiques organisent des séquences symboliques donnant parfois à un même thème (ou plusieurs) des importances distinctes : emplacement central ou périphérique, isolement ou groupement, choix des couleurs ou des techniques de gravures, dimensions, nombres d'individus, etc. Par exemple, le Sanctuaire des Trois-Frères montre, de son accès à son conduit final aboutissant au Dieu cornu, une diminution du nombre des bisons, une augmentation de celui des chevaux, une quasi-disparition des caprinés compensés par une forte concentration de rennes, un changement des thèmes abstraits avec un jeu d'apparition et de disparition de certains types. Analysée dans sa totalité la grotte apparaît comme une construction symbolique rassemblant des matériaux divers (thèmes) selon des agencements propres (liaisons thématiques) éminemment variables au sein même de dispositifs pariétaux indubitablement homogènes (quant à leurs origines ou leurs fondements culturels). L'analyse comparée finale des constructions symboliques montre que plus elles sont élaborées, complexes, moins on trouve d'éléments communs ou étroitement comparables entre elles au niveau des liaisons symboliques. En définitive, l'analyse conduit à identifier et définir une diversification irréductible des constructions symboliques, témoignant de l'affirmation culturelle de groupes ethniques sédentarisés autour de leur sanctuaire souterrain, dans une ambiance régionale ayant possédé une bonne cohésion culturelle pendant une durée relativement brève (un à deux millénaires) au regard de la création pariétale paléolithique.

  9. 8199.

    Compte rendu publié dans Politique étrangère (savante, fonds Persée)

    Volume 4, Numéro 3, 1939

    Année de diffusion : 2006

  10. 8200.

    Compte rendu publié dans Revue des sciences de l'éducation (savante, fonds Érudit)

    Volume 7, Numéro 1, 1981

    Année de diffusion : 2009