Documents repérés
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Le «véritable plomb de L. Flavivs Vervcla» et autres lingots. L'épave 1 des Saintes-Maries-de-la-Mer
Plus d’informationLuc Long et Claude Domergue, Le «véritable plomb de L. Flavivs Vervcla» et autres lingots. L'épave 1 des Saintes-Maries-de-la-Mer, p. 801-867.En 1989, au large des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône), une équipe de plongeurs du DRASM a fouillé une épauve, dont ils ont remonté à la surface un lot de 99 lingots de plomb. Les tessons d'amphores recueillis (en particulier une anse de Dressel 20) suggèrent une origine bétique. Le stock est divisé en deux séries : les huit exemplaires qui constituent la première sont de forme tronco-pyramidale. Ils portent une estampille moulée au nom d'un certain [.] Flauius Verucla. Les lingots de la deuxième série, de section globalement parabolique, sont dépourvus d'estampille moulée. Des chiffres (indications de poids) ont été incisés et des timbres imprimés après démoulage : IMP.CAES, présent dans les deux séries, L. FL.VERV (ou L. FL. VE) et EROTIS exclusivement dans la seconde.(v. au verso) Ces timbres et ces chiffres sont les témoins des avatars commerciaux des lingots, que les A.A. s'efforcent de retracer. Les lingots doivent provenir des mines d'Hispanie et dater, ainsi que l'épave, de l'époque flavienne.
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8253.Plus d’information
Jean-Pierre Viallet, Le livre, témoin des relations culturelles entre l'Italie et la France (1945-1958), p. 465-524.Cette étude se propose d'appliquer les méthodes de l'histoire quantitative au livre, considéré comme un témoin des relations culturelles entre la France et l'Italie entre 1945 et 1958. Sont notamment prises en considération les traductions et les «études», italiennes sur la France et françaises sur l'Italie. Les séries statistiques élaborées permettent de conclure : a) à l'inégalité d'ensemble des relations entre les deux pays, particulièrement sensible dans le domaine des traductions puisque la France traduit 5 fois moins d'ouvrages italiens que l'Italie d'ouvrages français; b) à une inégalité non moins marquée entre les divers domaines de la connaissance : alors que la littérature constitue un domaine tout à fait privilégié, l'ensemble des sciences, exactes ou appliquées, et des sciences sociales(v. au verso) (à l'exception, notable, de l'histoire) offrent de nombreux exemples d'une ignorance massive et réciproque. Chacun des deux pays présente à l'autre une image on ne peut plus traditionnelle et la situation décrite dans les années 50 n'est sans doute guère différente de celle qui prévalait au début du siècle.
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8258.Plus d’information
Un intérêt croissant est porté aux questions africaines qui f pendant longtemps, n'ont fait l'objet que d'un trop petit nombre d'études particulières approfondies, excluant toute tentative de synthèse valable. Grâce aux efforts, en premier lieu, des services officiels administratifs et statistiques — services métropolitains ou locaux — des diverses nations, et aussi à ceux des instituts scientifiques (tels que l'I.F.A.N. pour la France), de l'O.N.U. et autres organismes internationaux, une certaine connaissance du continent noir commence enfin à se répandre dans des milieux de plus en plus larges. Le fait est heureux. Cependant cette connaissance, qui porte surtout sur les questions ethnologiques, géographiques, agricoles, économiques ou similaires, reste toujours insuffisante et partielle sur nombre de points. Elle s'avère très déficiente, notamment, en ce qui concerne les problèmes concrets plus spécifiquement humains. Car pour les populations noires, c'est à peine si, depuis quelques années, commencent à être établis ou effectués, d'une manière qui ne soit plus exceptionnelle ou même sporadique, de véritables états civils, recensements, sondages au sens moderne du terme, enquêtes sociales... : toutes conditions indispensables à l'obtention de données chiffrées reposant, pour la première fois, sur des bases sérieuses, et qui sont fondamentales pour promouvoir de nouveaux progrès. La documentation relative à ces problèmes humains, encore très lacunaire par conséquent, et incertaine, se trouve dispersée dans une multitude d'ouvrages et de publications, tant en France qu'à l'étranger. Il a paru utile d'essayer de donner dès à présent, et presque à l'exception des aspects ethnologiques (au sens étroit) à peine abordés, une vue d'ensemble sommaire de ces questions — ne serait-ce que pour mieux situer la position des territoires d'outre-mer français dans le complexe africain — en attendant que les progrès statistiques et de la connaissance scientifique permettent de réduire la part des évaluations empiriques, encore beaucoup trop forte.
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8260.Plus d’information
La question du financement de la petite ou moyenne entreprise (PME) a fait l'objet d'un débat passionné entre entrepreneurs et banquiers au Sénégal. Celui-ci découle d'une série de procédures de saisie-arrêt (portant sur des biens appartenant à des « opérateurs économiques » sénégalais) qui suscita beaucoup d'émotion dans l'opinion publique.Cet article, basé sur un travail mené par des étudiants de troisième cycle entre 1986 et 1987 à Dakar, tente d'éclairer ce débat d'une part, à partir d'une double enquête auprès des protagonistes et, d'autre part, par l'analyse des bilans d'un échantillon de 32 entreprises sur une période de cinq ans correspondant au paroxysme de la crise.