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8325.Plus d’information
Madeleine Laurain-Portemer, Absolutisme et népotisme : la surintendance de l'État ecclésiastique. — Bibliothèque de l'École des chartes, t. CXXXI (1973), p. 487-568. La surintendance de l'État ecclésiastique apparaît avec le renforcement de l'absolutisme dans les institutions de l'Église au moment où, pour répondre aux vœux du concile de Trente et faire face à la situation dramatique du temps, les papes mettent un terme au « grand népotisme » de la Renaissance, tout en s'assurant du concours fidèle et diligent que seul peut alors leur apporter l'un de leurs proches. Son siècle et demi d'existence se partage en deux périodes égales. La première, celle de la mise en place (1555-1621), voit subsister les hésitations dans l'organisation du gouvernement, malgré les initiatives de Pie V qui, pourtant, avait, par son bref du 14 mars 1566, établi la charte de la surintendance. Dans la seconde période (1621- 1691) la conjonction surintendance-cardinal neveu devient une règle ferme mais le népotisme mine une institution qui finit par sombrer avec lui. Comparé à un premier ministre, le surintendant de l'État ecclésiastique est en réalité plus encore, en raison de la délégation de pouvoirs qu'il reçoit et qui l'habilite à prendre lui-même une foule de décisions intéressant la gestion temporelle (relations internationales, administration générale, justice, finances, armées, etc.). Cette délégation ne met pas en danger l'autorité du pape, car elle est précaire. Si elle n'offre pas davantage de risque pour le surintendant lors d'un changement de règne, c'est que différentes mesures de sauvegarde ont été prises dont le chirographe du 17 février 1632 représente la forme la plus élaborée.
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