Documents repérés
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8333.Plus d’information
Le Panégyrique de Trajan de Pline le Jeune contient l’une des rares données chiffrées relatives à la natalité de la population de Rome sous le Haut-Empire. Trajan aurait admis aux distributions de blé public 5 000 enfants, dont l’identité reste en grande partie indéterminée. On a souvent considéré que ces alimenta regroupaient l’ensemble des enfants de la plebs frumentaria, voire l’ensemble des enfants citoyens de Rome. Cette source pourrait ainsi étayer l’hypothèse d’un déclin démographique de la population de l’Urbs à cette époque. Or, une analyse précise de ce nombre à l’aide de tables démographiques prouve qu’il est impossible que les seuls enfants des bénéficiaires du blé public aient été aussi peu nombreux. Par conséquent, soit ces 5 000 bénéficiaires ne représentent qu’une fraction de cet ensemble, soit il s’agit d’un tout autre groupe d’enfants, des fils d’affranchis ou de citoyens non bénéficiaires du blé public par exemple. La mise en évidence de critères de sélection ouvre donc de nouvelles perspectives de recherche sur le fonctionnement et le rôle des alimenta à Rome et incite à reconsidérer les buts poursuivis par Trajan.
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8334.
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8336.Plus d’information
L'étude présente, sous une forme détaillée, les résultats de la dernière enquête publiée de la C.E.E. sur les coûts de main-d'œuvre, effectuée en 1964 et portant sur les mêmes industries qu'en 1961. Il apparait que, dans les treize industries couvertes par cette enquête, les coûts salariaux des ouvriers sont supérieurs aux coûts français de 10 % et plus dans la majorité des industries allemandes et dans la moitié environ des industries belges, tandis qu'on observe des coûts proches des coûts français dans la moitié des industries aux Pays-Bas et dans la presque totalité en Italie. Mais, étant donné que les coûts salariaux des employés sont le plus souvent inférieurs aux coûts français, le classement des coûts salariaux globaux (ouvriers et employés réunis) fait dans l'ensemble ressortir des niveaux le plus souvent assez proches des coûts français, et quelquefois inférieurs. La synthèse des résultats des trois dernières enquêtes publiées (1962, 1963, et 1964) qui groupe 35 à 37 industries manufacturières, montre également en Allemagne une plus grande fréquence des coûts salariaux ouvriers supérieurs de plus de 10 % aux coûts français, tandis que les autres pays font plus souvent ressortir des coûts voisins. Mais, si l'on tient compte de /'ensemble des coûts salariaux (ouvriers et employés) la situation est sensiblement différente : dans la majorité des industries italiennes et dans la moitié environ des industries belges et hollandaises, les coûts globaux sont inférieurs aux coûts français, tandis qu'en Allemagne les industries se répartissent à peu près également entre coûts supérieurs, coûts voisins et coûts inférieurs aux coûts français. Le classement des coûts salariaux ouvriers actualisés pour 1966 semblerait faire ressortir des niveaux supérieurs de plus de 10% à celui de la France dans la presque totalité des industries allemandes et dans plus de la moitié des industries belges et hollandaises ; en Italie, les deux tiers des industries présenteraient des coûts voisins des coûts français. En se basant sur les niveaux estimés des coûts salariaux des ouvriers et en faisant diverses hypothèses sur le comportement relatif des coûts globaux (ouvriers et employés) on a tenté d'obtenir un classement très approximatif des coûts salariaux globaux en 1966. Ils pourraient être, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, assez proches des coûts français dans la moitié environ des industries, la proportion approchant des deux tiers en Italie ; alors que près de la moitié des industries allemandes et le tiers environ des industries belges et hollandaises se classeraient dans les coûts supérieurs aux coûts français ; ceux-ci demeureraient rares en Italie où un quart environ des industries conserverait des coûts globaux inférieurs aux coûts français.
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8338.Plus d’information
Les programmes de création directe d'emplois par le secteur public sont nés de la crise, c'est-à-dire de la restructuration du capitalisme. Même si cette orientation n'est pas toujours explicite, ces mesures concernent tout particulièrement les jeunes.Le tout récent « Programme de promotion de l'emploi dans le secteur non marchand » représente une institutionnalisation du programme précédent, le « Cadre spécial temporaire ». Comme ce dernier, le nouveau programme est censé contribuer à la réalisation de « tâches d'intérêt collectif » et s'adresse à une population de chômeurs complets indemnisés. Cette institutionnalisation d'un circuit de travail parallèle pourrait être annonciatrice d'une « dualisation » rigide du secteur public mais aussi, à terme, de la société toute entière.Simultanément, les contraintes imposées à la rencontre entre offre et demande de travail et le type d'emploi proposés par le Programme de promotion de l'emploi font que, par sa politique, l'État lui-même participe au mouvement de remise en cause de la forme qu'a pris le rapport salarial dominant depuis la fin de la seconde guerre mondiale, en favorisant la flexibilité des facteurs et prix sur le marché du travail.
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8339.Plus d’information
En 1962 et en 1963, la C.E.E. a procédé à de nouvelles enquêtes sur les coûts de main-d'œuvre dans les industries qui avaient fait l'objet de ses deux premières investigations en 19S9 et en 1960. En ce qui concerne les ouvriers, ces deux enquêtes ont fait ressortir que les coûts salariaux horaires étaient, en Allemagne, nettement plus élevés qu'en France dans 14 industries sur 25 et d'un ordre voisin (écarts inférieurs à 10 %) dans onze industries, tandis que, dans les deux pays du Bénélux et en Italie, les coûts étaient le plus souvent assez proches des coûts français. Par contre, les coûts mensuels des employés étaient, dans les industries des enquêtes de 1962 et de 1963, souvent assez proches des coûts français en Italie et en Belgique, mais généralement inférieurs en Allemagne et aux Pays-Bas. En opérant la synthèse des résultats provenant des trois dernières enquêtes de la C.E.E. (1961, 1962 et 1963), de manière à faire porter l'observation sur les 37 industries manufacturières qui ont fait l'objet d'investigations, on constate qu'en Allemagne les coûts salariaux ouvriers supérieurs de plus de 10 % aux coûts français se présentent dans 21 industries (contre 7 en Belgique, 5 aux Pays- Bas et 4 en Italie), tandis que dans les deux pays du Bénélux ce sont les coûts proches des coûts français (écarts inférieurs à 10 %) qui sont les plus nombreux — 19 industries en Belgique et aux Pays- Bas — et en Italie les coûts inférieurs de plus de 10 % aux coûts français (19 industries). Les estimations obtenues pour l'année 1964 et le premier trimestre de 1965, en tenant compte de l'évolution des statistiques nationales des salaires et en réestimant l'importance des charges annexes, montrent que, si le classement des coûts horaires ouvriers par rapport aux coûts français ne semble pas s'être sensiblement modifié en Allemagne Occidentale, dans les autres pays — et particulièrement en Italie — le nombre des industries ayant des coûts inférieurs aux coûts français paraît avoir nettement diminué, tandis que s'accroissaient celui des coûts voisins et celui des coûts supérieurs.
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8340.Plus d’information
Entre novembre 2021 et mars 2022 se tenait l'Enquête sur les services jeunesse dans les bibliothèques publiques du Québec, qui avait pour objectif inédit de brosser le portrait des services jeunesse offerts dans les bibliothèques publiques de la province, en cherchant plus précisément, d'une part, à définir les publics jeunesse eux-mêmes ainsi que les services qui leur sont proposés et, d'autre part, la formation, les caractéristiques, les compétences et les responsabilités des prestataires de ces services. Cet article, dans la même optique que la communication de ses auteures au récent Congrès des professionnel.le.s de l'information 2022, présente plus particulièrement les résultats de cette enquête qui portent sur la collaboration dans les services jeunesse des bibliothèques publiques québécoises, notamment en matière de types de partenaires, de retombées des collaborations, de programmes jeunesse, incluant la littératie familiale et les programmes hors les murs, d'implication sociocommunautaire et d'environnements collaboratifs.