Documents repérés
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8423.Plus d’information
Il apparaît que l'approfondissement de l'analyse de la coopération industrielle par secteurs individualisés est une condition indispensable pour l'évaluation et la définition des évolutions probables du mécanisme coopération/rivalité, et donc de ses conséquences sur la stabilité de la Division Internationale du Travail occidentale. Le développement de formes de plus en plus poussées de la coopération industrielle Est-Ouest dans l'automobile — et notamment par le recours de plus en plus fréquent à la compensation — introduit une modification radicale : le passage de l'échange international à l'internationalisation de la production. Cette transformation de nature entraîne une intégration du processus de production dont l'approche traditionnelle en termes de commerce international — exportations/importations — ne peut rendre compte et a fortiori en saisir la portée réelle. On examinera donc ici dans quelle mesure les accords de coopération industrielle Est-Ouest intervenus dans l'automobile entre les principaux constructeurs occidentaux — essentiellement des firmes multinationales — et les pays de l'Est constituent autant de modalités d'une internationalisation de la production élargie aux pays socialistes. Mais en même temps, l'installation d'unités de production dans les pays de l'Est contribue à renforcer la capacité exportatrice de ces derniers, et il importe d'apprécier à sa juste valeur la menace éventuelle qui pourrait en résulter pour les marchés occidentaux, particulièrement européens. Finalement, il s'agit d'effectuer l'analyse des modes d'imbrication de la Division Internationale Socialiste du Travail (DIST) et de la Division Internationale du Travail (DIT) afin de déterminer si les interventions de représentants d'un bloc dans l'autre se font en respectant la DIT spécifique existant dans chacun d'eux, et même si elles ne viseraient pas à la conforter ou, si au contraire, elles se contrecarrent.
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8429.Plus d’information
La Grande-Bretagne doit faire face à un déséquilibre très important de sa balance des paiements et elle s'efforce, dans le but de résorber ce déficit, à accroître sensiblement le volume de ses exportations tout en limitant ses importations. La mise en œuvre de cette politique a nécessité la création d'une série d'organismes officiels ou privés dont le but était de stimuler l'expansion du commerce extérieur britannique. Des programmes d'exportations ont été ainsi fixés par le Gouvernement britannique qui a favorisé le développement de la production des marchandises destinées au marché extérieur et restreint la consommation intérieure. Les résultats obtenus sont déjà très satisfaisants ; néanmoins les difficultés financières de la Grande-Bretagne restent considérables, elle a besoin de dollars et un effort accru apparaît indispensable. Ces difficultés ont empêché le maintien de la libre convertibilité de la livre sterling qui avait été rétablie le 15 juillet dernier et nécessité l'adoption de mesures de crises parmi lesquelles figurent une nouvelle réduction des importations et l'adoption d'un programme d'exportations encore plus important.
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