Documents repérés
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8531.Plus d’information
L'article met l'accent sur le caractère multiple de l'informalisation de l'État à travers ses manifestations dans le domaine de l'emploi des jeunes en Argentine. Outre sa manifestation principale, soit le travail informel ou non déclaré, l'informalité émerge également au coeur de l'emploi formel et protégé à travers des situations plus ou moins légales, difficiles à réguler pour l'État, malgré la longue liste des mesures visant cet objectif. L'informalité résulte paradoxalement de l'action de l'État en raison de l'ambigüité des programmes directs ou indirects qui, en visant à développer la capacitation, l'employabilité, l'inclusion sociale ou la formalisation de l'emploi non déclaré, reproduisent des situations d'informalité du travail chez les jeunes. Ces éléments sont illustrés avec des données d'une recherche qualitative et longitudinale sur les parcours professionnels de jeunes en Argentine.
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8533.Plus d’information
Au cours des années récentes, les préoccupations touchant l'aménagement du territoire et le développement régional ont pris une place de plus en plus importante dans la vie économique de la nation. L'intérêt nouveau qui s'attache à la croissance économique appréhendée dans ses dimensions géographiques n'est pas particulier à la France : dans tous les pays on constate un besoin accru d'études tenant compte de l'espace. La croissance des économies nationales, liée au progrès technique, engendre en effet des évolutions dans les économies locales qui sont loin d'être toutes semblables d'une région à l'autre. Face à ces disparités qui risquent de prendre un caractère cumulatif, les pouvoirs publics ne peuvent pas rester indifférents. Mais pour pouvoir définir avec précision les actions d'une politique d'aménagement du territoire, convient-il encore de prendre une mesure des activités économiques régionales, de connaître globale' ment (c'est-à-dire autrement que par quelques indicateurs nécessairement grossiers et partiels) le niveau et l'évolution des économies régionales, de manière à déceler, le cas échéant, les zones d'ombre, c'est-à-dire les régions dans lesquelles le volume et le dynamisme des différents secteurs d'activité apparaîtraient insuffisants, eu égard au développement économique national. L'étude présentée ici vise à fournir une première mesure des activités des différents agents économiques régionaux. C'est un essai partiel et encore imparfait. Il est partiel parce qu'il ne présente que quelques-uns des aspects des activités des agents économiques régionaux, aspects essentiels certes, comme par exemple la participation des régions à la production intérieure brute nationale, ou la répartition des dépenses des ménages régionaux suivant les différentes utilisations de leurs revenus... Mais des questions importantes comme les relations économiques entre la région et son environnement extérieur n'ont pas été abordées : c'est ainsi que le tourisme, devenu l'un des moteurs de l'activité économique de certaines régions, n'apparaît pas directement dans les éléments de comptes régionaux présentés dans cette publication. Les imperfections tiennent d'une part à des raisons théoriques liées à la nature même du cadre géographique retenu : la région, c'est-à-dire une fraction du territoire national, sans frontière, sans monnaie propre, sans existence de centres autonomes de décisions économiques, administratifs et politiques équivalents à ceux d'une nation. Elles tiennent d'autre part à des raisons pratiques liées aux lacunes des sources d'information en matière de statistiques régionales qui ont limité les travaux ou rendu parfois hasardeuse l'estimation de certaines données. On ne saurait trop insister sur le caractère d'essai de cette régionalisation des comptes de la Nation, et sur le fait que l'équilibre décrit est celui d'un compte d'agent. Il s'ensuit qu'une grande prudence doit présider à l'utilisation des résultats publiés dans cette étude, en particulier en ce qui concerne les Administrations (État, Collectivités locales), dont les emplois en région parisienne ont pu être artificiellement gonflés, la destination des dépenses ordonnancées à Paris ne pouvant pas toujours être saisie. Malgré son caractère limité et ses imperfections, cette tentative d'élaboration de comptes économiques régionaux a semblé devoir être diffusée largement car c'est la première fois, — pour tous les agents, tous les secteurs, et pour chacune des régions de programme — qu'a été effectuée une synthèse des différentes informations statistiques régionales dans des cadres comptables cohérents, aisément raccordables à ceux de la comptabilité économique nationale. Pour la réalisation de cet important travail, le concours de plusieurs administrations (le Service central des enquêtes et des études, le Service des études et de synthèse du ministère de l'Agriculture ; le Bureau central de statistique industrielle du ministère de l'Industrie ; la Direction de la comptabilité publique et la Direction générale des impôts), s'est révélé indispensable et efficace. De même les études menées dans quelques directions régionales de l'I.N.S.E.E., ont été très utiles pour l'orientation générale des travaux et l'analyse des sources d'information. La lourdeur d'un tel travail n'échappera à personne. Malgré le soin apporté à l'analyse détaillée des cohérences comptables et des vraisemblances, ce qui a nécessité de multiples itérations, des erreurs matérielles subsistent peut-être. Le lecteur voudra bien nous en excuser. Les observations qu'il pourra faire, le cas échéant, seront extrêmement utiles pour l'exécution des travaux de comptabilité régionale qui se poursuivent à l'I.N.S.E.E.
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8535.Plus d’information
Le présent article a pour but de confronter le lecteur à l'impossibilité d'une croissance illimitée dans une biosphère limitée et vise à introduire la notion de durabilité et d'autres concepts connexes, tout particulièrement celui de « décroissance », qui demeure ignoré dans de nombreux forums sur le développement durable, y compris dans les bibliothèques. L'article traite également des liens que l'on peut établir entre durabilité et activisme et les services, activités et politiques des bibliothèques.
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8536.Plus d’information
L’animation est souvent présentée comme un médium facilitant l’accès du jeune public à des connaissances littéraires. Mais la reprise du littéraire en animation soulève de nombreuses questions quant à ses apports pour l’instruction du texte d’origine : s’agit-il d’en proposer une expérience sensible grâce aux possibilités de réinvention formelle du médium, ou bien de donner une représentation aidant à l'interprétation de la lecture ? La production du long-métrage d’animation japonais Train de nuit dans la voie lactée (Ginga tetsudô no yoru, Gisaburô Sugii, 1985) est emblématique pour aborder ces enjeux. À partir d’un roman complexe rédigé par Kenji Miyazawa (1896-1933), une figure littéraire populaire dans le pays, l’équipe du studio Group TAC s’engage dans un processus de création qui valorise autant la construction de sens que le maintien d’une incompréhension à la vision. Le film suscite ainsi de nombreuses interrogations lorsqu'il sort au Japon. L’étude de son esthétique et de ses stratégies stylistiques révèle combien cette adaptation intègre son public à un mode d’apprentissage « actif ». Parce que le récit d’origine expose un univers fantastique trouble, jouant d’un mélange entre le spirituel et le scientifique, Train de nuit dans la voie lactée prolonge cette ambiguïté en révélant le potentiel polysémique des ressources animées.
Mots-clés : adaptation animée, animated adaptation, children’s classic’s adaptation, adaptation de films pour enfants, Kenji Miyazawa, Kenji Miyazawa, Night of the Milky Way Railway, Train de nuit dans la voie lactée, poïétique du film d'animation, poietic of animation, apprentissage actif, active literacy
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