Documents repérés
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8557.Plus d’information
François Bérard, La carrière de Plotius Grypus et le ravitaillement de l'armée impériale en campagne, p. 259-324.Réexamen du début de carrière de Plotius Grypus, chargé de l'intendance d'une des campagnes de Domitien (Stace, Silves, IV, 9, 16-19). Ce personnage ne peut être un préfet des véhicules, mais appartient à l'ordre sénatorial et est très probablement le fils de D. Plotius Grypus, consul suffect en 88.Sa nomination est tout à fait exceptionnelle, car les praepositi annonae (ou copiarum) sont d'ordinaire des officiers équestres ou des procurateurs expérimentés. Tableau des personnages ayant exercé cette fonction extraordinaire, étude de leur titulature et de leurs compétences. Les données prosopographiques regroupées en appendice veulent seulement préciser quelques difficultés de lecture ou de datation.
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8558.Plus d’information
François Gasnault, La réglementation des universités pontificales au XIXe siècle. II Pie IX et le monopole universitaire, p. 1105-1168.Bien qu'il ait énoncé avant son élection des opinions très conservatrices, Pie IX, dans les premiers temps de son règne, se montre favorable à l'idée d'une refonte générale du système éducatif. Il nomme en avril 1847 une commission présidée par le préfet de la Congrégation des études, l'érudit Mezzofanti. Mais les réformes que prône l'organisme épouvantent l'entourage pontifical qui étouffe l'affaire et obtient en avril 1848 le retrait de Mezzofanti. Son successeur s'attelle, après l'intermède républicain, à une énergique reprise en main : le corps professoral est épuré et, entre autres mesures dissuasives, les études universitaires deviennent payantes. Ce dispositif s'avère vite irréaliste; purement disciplinaire, il sacrifie, en dépit de ses intentions, les visées spirituelles de la réforme(v. au verso) léonine. Jusqu'en 1860, les préfets modèrent ou abrogent les règlements répressifs et admettent une certaine innovation scientifique, qu'ils tempèrent aussitôt en essayant de restaurer un enseignement supérieur de la philosophie, confondue avec l'apologétique. Dans la dernière décennie du pouvoir temporel, le souci du maintien de l'ordre et la lutte contre le chômage intellectuel redeviennent prioritaires.
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8559.Plus d’information
Jean-Michel Carrié, Les distributions alimentaires dans les cités de l'Emipre romain tardif, pp. 995-1101.La publication des P. Oxy. 40 conduit à reposer à l'échelle de l'Empire le problème des distributions alimentaires gratuites. A Rome d'abord: ont-elles changé de caractère à partir des Sévères? Textes juridiques et P. Oxy. 40 persuadent du contraire. Le droit à l'annone publique, sans prendre aucun caractère d'assistance, demeure au IVe s. un privilège civique limitatif. Une telle situation explique la coexistence de divers secteurs dans le ravitaillement de la capitale (distributions gratuites, vente à prix contrôlé et marché libre).La découverte du sitèrésion d'Oxyrhynchos n'autorise pas à généraliser l'existence d'une telle institution dans toutes les villes de l'Empire tardif. Une tentative de classement typologique et chronologique des témoignages est menée. Elle tend à distinguer un premier groupe d'institutions dont la diffusion au cours du IIIe s. relève d'initiatives municipales, dans un esprit d'exaltation poliade, bien plus que d'une politique impériale. Le financement de distributions par le budget impérial se serait limité aux grandes métropoles provinciales (Antioche, Alexandrie), et serait apparu à une époque plus tardive.
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