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981.Plus d’information
Le cinéma et la culture cinématographique ont suscité un grand nombre de genres nouveaux en littérature, dont certains sont plus renommés et surtout plus vivants que d'autres. Cet article analysera un genre très peu connu et aujourd'hui presque totalement oublié : le ciné-roman-photo, croisement du ciné-roman et du roman-photo et dont l'âge d'or se situe dans les années 1955-1965. Après avoir présenté les grandes caractéristiques de ce genre et les défis qu'il pose à la poétique du cinéma raconté, l'article analyse un exemple représentatif, à savoir deux ciné-romans-photos (l'un très court, de huit pages, l'autre de longueur plus habituelle, soit cinquante pages) tirés d'Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle (adapté du roman éponyme de Noël Calef). L'analyse se propose de mettre en lumière aussi bien les analogies que les différences entre ces deux versions, que tout devrait opposer mais qui se ressemblent aussi de manière assez étrange. Plus concrètement, la lecture tente d'interpréter les conséquences d'un aspect singulier de certains ciné-romans-photos, à savoir l'emploi de photos de plateau et non pas de photogrammes. Les effets de ce choix sont évalués à la lumière de l'esthétique de la contrainte, qui définit assez généralement un genre où très peu, à première vue, semble possible ou autorisé à ceux qui adaptent un film en ciné-roman-photo.
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982.Plus d’information
Cet article discute les problèmes des frontières maritimes à la suite de la troisième conference des Nations Unies sur le droit de la mer. Après la présentation des différentes zones distinguées dans la nouvelle Convention sur le droit de la mer, l'auteur s'interroge sur les conséquences spatiales de cette nouvelle délimitation qui ne laissera guère de vastes régions de Haute Mer. Les mers, à l'époque libre à la circulation, deviennent de plus en plus des territoires «privés», en faveur des pays industrialisés et disposant d'une technologie de pointe pour exploiter les ressources. On passe ainsi de mare libsrum au mare clausum.
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983.Plus d’information
RÉSUMÉ Le pôle urbain du Nord-Cotentin, Cherbourg, connut la prospérité lors de l 'apogée des relations transatlantiques par voie maritime. Le déclin de cette fonction portuaire n'est guère compensé par l'essor du trafic des car-ferries. Celui-ci, bien qu'ayant vaincu la voie aérienne sur la ligne Cherbourg-Southampton, n'a guère d'impact sur la région cherbourgeoise : le trafic est saisonnier, les touristes, parmi lesquels les Britanniques forment l'immense majorité, se hâtent de rejoindre leur lieu de villégiature, ou d'en revenir.
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984.Plus d’information
RésuméCet article traite du concept de stabilité du logement1. Bien que le terme « stabilité du logement » soit fréquemment utilisé dans la littérature scientifique, le concept n'a pas encore été défini de manière appropriée. Les auteurs montrent d'abord comment il a été précédemment défini et comment notre compréhension peut en être enrichie. Ensuite, ils présentent deux approches de la stabilité du logement, qu'on peut qualifier de « stable » et de « dynamique ». Alors que les approches orientées vers la stabilité soulignent qu'il est préférable de maintenir les personnes atteintes de troubles mentaux graves (TMG) dans un logement adapté le plus longtemps possible, les approches plus « dynamiques » reconnaissent que le changement et la croissance sont essentiels. Ces deux optiques sont étudiées en tenant compte du développement des modèles de logement en Ontario et de la publication d'un document émis par le gouvernent de l'Ontario, ainsi que de la recherche des besoins de logement et des préférences des personnes atteintes de troubles mentaux graves.
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985.Plus d’information
RÉSUMÉLa notion d'exclusion est généralement employée comme un mot-valise qui recouvre les situations les plus hétérogènes. Surtout, elle concentre l'attention sur les situations extrêmes d'individus et de groupes placés en dehors de la sphère des échanges sociaux réglés. Elle présente ainsi un double piège, pour la réflexion sociologique et pour l'action politique. Pour la réflexion, elle conduit à faire l'impasse sur les processus qui, en amont de ces situations, l'alimentent: précarisation des rapports de travail, fragilisation des supports de la sociabilité... Pour l'action, elle induit principalement des pratiques d'assistance et de réinsertion qui, si elles sont indispensables dans une conjoncture dégradée, ne doivent pas servir d'alibi pour économiser des interventions préventives sur les dynamiques de déstabilisation de la société salariale.
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986.Plus d’information
Les grands écrivains qui ont créé spécialement pour la télévision sont rares, très rares. L'œuvre télévisuelle de Samuel Beckett, Prix Nobel, est unique. Créer pour la télévision n'a pas été pour lui une concession ou une distraction, mais une forme d'aboutissèment. L'image télévisée a été pour l'écrivain une expérience des limites, Symbole de l'inanité, du vide, du drame humain, « elle représente un code pour sa grande symphonie de l'univers, et peut être le résumé de son savoir ». Cette partie de l'œuvre de Beckett est largement méconnue.
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987.Plus d’information
La retraite progressive correspond à une diminution du temps de travail qui intervient indifféremment avant ou après la date normale de la retraite, un revenu d’appoint compensant au moins partiellement la réduction du salaire. En France comme au Québec, différents dispositifs de ce type ont été mis en place entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990. Ils ont eu relativement peu de succès, en raison à la fois du contexte économique et du niveau de chômage, du maintien d’une forte priorité des préretraites totales, mais aussi des limites des dispositifs euxmêmes. Néanmoins, la retraite progressive fait depuis peu l’objet d’un certain intérêt, en France dans le cadre de la réforme des retraites d’août 2003, au Québec sous la pression des acteurs sociaux.
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