Documents repérés
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172.
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173.Plus d’information
Ce mémoire aborde le sujet de la représentation de la femme à travers des lectures comparatives de deux tragédies de l'époque de les Lumières, Emilia Galotti (1772) de G. E. Lessing et Dido (1794) de Charlotte von Stein, ainsi que de deux films nazis, La lumière bleue (1932) de Leni Riefenstahl, et Juif Süss (1940) de Veit Harlan. Outre la dimension diachronique évidente de ce projet, ma recherche est organisée par thèmes. En me référant à plusieurs théories et sources secondaires, j'explore ces œuvres en me concentrant sur trois thèmes spécifiques : la sexualité féminine, le sacrifice féminin et finalement le cadavre féminin. Ces trois thèmes illustrent les étapes de l'instrumentalisation et de l'abus rhétoriques du corps féminin dans ces œuvres. Ce mémoire révèle donc …
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174.Plus d’information
Le langage dramatique de Harold Pinter ne vise pas à virifier une vérité pré-établie au sujet de l'identité de ses personnages, mais il révèle plutôt le processus relationnel dans lequel cette identité est disputée et créée par le truchement de l’interaction dramatique. Nous nous proposons de démontrer que ce processus se déroule en suivant un cycle imitatif dans the Homecoming, l'identité des personnages évoluant au gré des désirs réciproques selon la logique imitative ou "mimétique" illustrée par René Girard dans d'autres sources littéraires. Nous souhaitons continuer l’œuvre de David Savran en ce quiconcerne son analyse "mimétique" de la piece de Pinter, Old Times et prolonqer ses observations sur le désir "symétrique" Pintérien. En outre, nous tenterons aussi d’expliquer la façon dont le judaisme de Pinter …
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175.Plus d’information
Existe-t-il un monde où la victime d'un préjudice indemnise le responsable? Cet article analyse la règle de responsabilité de l'auteur du dommage de Calabresi et Melamed (Règle 4), où la victime a le droit d'empêcher une activité polluante si elle compense d'abord le pollueur. Selon l'application conventionnelle de cette règle, la victime collecte l'argent et compense le responsable, qui doit alors éliminer la nuisance (ex ante). Il n'y a aucune référence à la possibilité pour le responsable d'éliminer d'abord la nuisance et de recevoir ensuite une compensation (ex post). Nous soutenons que le moment du paiement doit être changé quand l'activité causant la nuisance a une valeur sociale et économique. Du point de vue du bien commun, les deux versions de la règle présentent à la fois des avantages et des inconvénients.L'objectif principal de cet article est d'introduire un nouveau modèle de la Règle 4 afin d'aider législateurs, agences réglementaires et juges à déterminer quand la compensation devrait être exigible comme condition d'élimination d'une nuisance et quand le responsable devrait éliminer la nuisance avant d'être compensé.Cet article introduit une perspective comparative qui révèle l'utilisation potentielle de la version ex post de la Règle 4, rendue manifeste par la tradition juridique juive. En fait, notre proposition en faveur d'une division entre les versions ex ante et ex post de la règle est renforcée par cette comparaison.Offrir deux modes d'implémentation de la Règle 4 faciliterait l'adaptation d'une solution appropriée aux circonstances et élargiraient donc les possibilités d'utilisation de cette règle.
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176.Plus d’information
„An Icelandic Driver“ est la première traduction en anglais de la nouvelle „Íslenzkur ökumaður” de l’écrivain islandais-canadien Jóhan Magnús Bjarnason. L´histoire, qui fut publiée pour la première fois en 1910, offre un point de vue unique sur Halifax, en Nouvelle-Écosse, au tournant du siècle. Alors que la plupart des textes écrits par des immigrés islandais ciblent strictement l'expérience de leurs compatriotes dans les colonies islandaises rurales isolées, cette histoire offre un portrait bien plus riche et complexe de la vie urbaine- plutôt que rurale. Bien que cette représentation permette une vision plus nuancée, elle révèle également une hiérarchie de l’immigration rigide, de la xénophobie et de l’antisémitisme, tous omniprésents et dans une large mesure intériorisés par le protagoniste.
Mots-clés : translation, Icelandic-Canadian literature, J. M. Bjarnason, antisemitism, immigration, Nova Scotia
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177.Plus d’information
Mots-clés : ultra-Orthodox Jews, Palestinian rights, inner-conflicts
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178.Plus d’information
Cette introduction à « An Icelandic Driver » d’après Jóhann Magnús Bjarnason a pour objectif de fournir un contexte critique à la lecture du texte. L’histoire offre un portrait d’Halifax en tant que ville d’immigrants et qui dépeint les autres histoires peu examinées de l’immigration islandaise urbaine. Cependant, elle s’appuie également sur les structures de la hiérarchie raciale des immigrants, de l’antisémitisme et l’effacement des Noirs. Cette introduction apporte des informations sur la vie et l’œuvre de Bjarnason et analyse de manière critique la façon dont son texte thématise l’identité nationale et la communauté. Elle tend aussi à rectifier les représentations stéréotypées des personnages Juifs dans l’histoire, ainsi que l’effacement total des Haligoniens Noirs, en fournissant des récits de certaines des nombreuses histoires des Juifs et des Noirs d’Halifax et de la Nouvelle-Écosse que Bjarnason choisit d’omettre.
Mots-clés : Icelandic-Canadian literature, J. M. Bjarnason, antisemitism, immigration, Nova Scotia
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179.Plus d’information
En raison de la nature très publique de sa vie à l'époque de l'Empire allemand et de la République de Weimar, le peintre juif allemand Max Liebermann (1847–1935) a souvent été considéré comme un représentant exemplaire de l'assimilation juive à la vie culturelle allemande. Plutôt que de traiter Liebermann comme le représentant d'un groupe, cet essai explore la complexité de son expérience individuelle d'appartenance afin de suggérer que son sentiment d'être chez lui, même avant 1933, n'a jamais été complètement résolu. La maison berlinoise de Liebermann, située au coeur de la ville, est un motif central dans cette étude de son sentiment d'appartenance. Cet essai explore également sa position sociale, son sens du langage, la réception de sa peinture et sa pratique d'autoportraits. Souvent mis en scène dans l'atelier que Liebermann avait construit au-dessus de sa maison berlinoise, ses autoportraits engagent un dialogue de proximité et de distance qui est à la base de son sentiment d'être chez lui et au coeur de sa position de peintre moderniste et de juif allemand assimilé.
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180.Plus d’information
Quand on sait qu'aujourd'hui en France la moitié des mariages contractés par des personnes juives sont des mariages mixtes, la question « qu'est-ce qu'être juif? » revêt toute son importance. Que transmet-on lorsque l'on se sent juif, que l'on n'est pas pratiquant, que l'on partage sa vie et que l'on élève des enfants avec un conjoint non juif? L'enquête sociologique menée par l'auteure montre que les deux conjoints souhaitent transmettre un judaïsme qui ne soit pas uniquement religieux (voire non religieux), souvent qualifié de « culturel ». Il s'agit de réinventer des espaces, symboliques ou réels, pour donner corps à une identité plurielle et transmettre un judaïsme sécularisé. Ce désir de revendiquer une identité juive est intimement lié, on s'en doute, à la Shoah.
Mots-clés : Judaïsme, couples mixtes, transmission, mémoire, identité, Judaism, mixed couples, transmission, memory, identity