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53.Plus d’information
RÉSUMÉ Les thèses traditionnelles sur le mégalithisme en Catalogne proposées par L. Péricot en 1950 ont fait l'objet de révisions depuis les années soixante-dix, qui ont permis une meilleure connaissance des typologies architectoniques et un nouvel examen des dépôts funéraires. C'est ainsi qu'on confirme l'apparition des premières manifestations mégalithiques au IVe millénaire. Actuellement les premiers monuments mégalithiques apparaissent distribués en trois groupes géographiques aux particularités bien distinctes : —les tumulus complexes du Ta- vertet en Catalogne intérieure, datés au début du IVe millénaire avec du matériel qui peut être mis en relation avec le groupe de Montbolo ; — le Solsonià, caractérisé par des petites chambres protégées par un tumulus, datées de la fin du IVe millénaire avec du matériel caractéristique du Néolithique moyen catalan ; — le groupe de l'Empordanès, près de la côte, appartient à la même chronologie que les deux autres. Il est représenté par des sépulcres à couloir avec certaines filiations au Chassey méridional.
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54.Plus d’information
Depuis les dernières décennies du XIXe siècle, les monuments mégalithiques du département du Gers subirent des destructions répétées. La plupart ont disparu après qu’ils ont été démantelés pour faciliter les travaux agricoles ou qu’ils ont servi de carrières de pierre. Les dolmens ont beaucoup souffert de ces dégradations systématiques, d’ailleurs si on excepte le très incertain monument de Hourès à Lagraulet-du-Gers, il n’en subsiste plus un seul. Il en est de même des menhirs, isolés ou groupés, recensés dans la littérature, sauf celui du Busca qui se dresse encore sur la commune de Mansencôme. Les conclusions s’imposent assez nettement: mis à part ces deux monuments, il ne reste aujourd’hui plus aucun mégalithe sur le territoire actuel de ce département. Aussi, l’inventaire et les cartes de répartition des mégalithes gersois qu’il est possible d’établir restent largement tributaires des anciennes publications de Ludovic Mazéret parues de 1907 à 1918. Le recensement de ces architectures dans la bibliographie révèle un corpus moins bien étoffé que ceux établis pour les autres régions du Bassin aquitain. On compte des dolmens simples assimilables aux dolmens ouest-pyrénéens, des coffres mégalithiques, des menhirs et des cercles de pierres dressées. De plus, la collecte des légendes et du folklore populaire qui s’y rattachent constituent de précieuses données historiographiques sur le phénomène mégalithique.
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