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  1. 1381.

    Autre publié dans Bulletin de la Société préhistorique de France (savante, fonds Persée)

    Volume 26, Numéro 10, 1929

    Année de diffusion : 2008

  2. 1382.

    Harnay, Véronique, Bayard, Didier et Legros, Vincent

    Le haut Moyen Âge

    Article publié dans Revue archéologique de Picardie (savante, fonds Persée)

    Volume 3-4, Numéro 1, 2014

    Année de diffusion : 2019

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    L’Action Collective de recherches intitulée Quinze ans d’archéologie préventive avait pour objectifs principaux de faire connaître l’essentiel des résultats obtenus dans les nombreuses fouilles qui ont été conduites entre 1989 et 2003 dans le cadre des grands travaux menés sur le tracé des autoroutes A28, A16 et A29. Le dernier chapitre chronologique est consacré essentiellement aux occupations du haut Moyen Âge, les témoignages postérieurs au XIIe siècle étant très rares ; ce qui constitue d’ailleurs une singularité régionale. La rareté des indices datant du Moyen Âge classique et du bas Moyen Âge peut s’expliquer par le fait que le tracé des autoroutes évite soigneusement les villages actuels, ce qui implique par ailleurs une origine ancienne, dans le haut Moyen Âge, de cet habitat groupé traditionnel. Et c’est effectivement durant les premiers siècles de la période que l’on passe de l’habitat dispersé composé de grandes exploitations agricoles que sont les villae de l’Antiquité à l’habitat groupé et l’openfield si caractéristiques de la Picardie. Il faut attendre le VIe siècle pour disposer d’une documentation archéologique substantielle. La fin de la période reste floue, entre le milieu du XIe siècle et le début du XIIe siècle, au terme d’un processus de restructuration des habitats ruraux bien attesté aussi bien par les sources archéologiques qu’historiques, qui accompagnent un remarquable essor des campagnes. La force du contraste entre l’habitat antique dispersé et l’habitat groupé du Moyen Âge classique donne une idée de l’ampleur des mutations qu’ont connues les campagnes picardes entre la fin de l’Antiquité et la fin du haut Moyen Âge. Une vingtaine de sites constitue le corpus de ce chapitre. L’éventail des structures attestées sur les sites du haut Moyen Âge est limité à une dizaine de types, tout au plus. L’essentiel est représenté par les trous de poteaux qui constituent pratiquement les seuls témoignages des constructions hors du sol. Le bâti est quasi exclusivement réalisé en matériaux périssables, principalement en bois et torchis. La construction en pierre est réservée aux édifices de statut particulier (le seul exemple du corpus est un édifice religieux à Saleux). La restitution des plans de bâtiments à partir de la répartition des trous de poteaux est un exercice délicat dont les difficultés ont souvent été sousestimées. Les obstacles à la lecture sur le terrain sont variés : perturbations postérieures, superposition de constructions successives autorisant plusieurs hypothèses concurrentes. Les fonds de cabane, les silos, les fours culinaires, les puits, les mares, les fosses d’extraction constituent les autres structures les plus courantes des habitats du haut Moyen Âge. Le funéraire est présent à Saleux où le cimetière de près de 1 200 tombes a été fouillé intégralement. Ailleurs il est représenté marginalement par de petits groupes ou des sépultures isolées au coeur ou en périphérie d’habitats. La fréquence des ces petits ensembles amène aujourd’hui à les interpréter comme une composante des modes funéraires de l’époque au même titre que les cimetières constitués, plutôt que comme des phénomènes d’exclusion, même s’il est pratiquement impossible de connaître les raisons de ces choix. En revanche, sur quelques sites, certaines tombes présentent bien les caractéristiques de «tombes de relégation » ou «de catastrophe » . Les gestes funéraires sont très différents. Les orientations, les positions des individus et les modes d’inhumation sont chaotiques. Les sites rencontrés au hasard des travaux présentent une grande variété de formes et de situations, difficilement réductible à des classements, d’autant plus que l’image que nous transmet la fouille ne correspond qu’à une partie du site, parfois très réduite. Une approche typologique se heurte ensuite à la taille du corpus, trop limité pour se prêter à un classement en fonction des caractères de l’habitat suivant les différentes périodes d’occupation. Troisième obstacle, la difficulté à préciser la chronologie des occupations à partir d’un mobilier encore mal connu et peu abondant. Cela dit, quelques tendances générales se dégagent de cet échantillon qui suit globalement une évolution commune, dans laquelle il est possible de distinguer trois ou quatre grandes étapes chronologiques. La fin de l’Antiquité est caractérisée par une rupture dans l’occupation des sols. La plupart des habitats gallo-romains qui avaient résisté aux premières invasions de la fin du IIIe siècle sont désertés dans les premières années du Ve siècle. Les ruines des ces habitats attirent parfois une occupation alto-médiévale, mais dans tous les cas il y a discontinuité de l’occupation. Le hiatus est souvent de l’ordre d’un ou deux siècles. La moitié des habitats du haut Moyen Âge paraît plutôt correspondre à des fondations ex nihilo, le lien avec l’Antiquité n’étant assuré que par les cadres du paysage : des chemins antiques révélés par leurs fossés latéraux ou des fossés de parcellaire. Les vestiges attribuables aux deux siècles mérovingiens sont souvent trop peu nombreux ou trop peu explicites pour restituer une image de ces habitats. La fin du VIIe siècle constitue à nouveau un tournant important pour les campagnes avec l’abandon des cimetières de plein champ. Il n’est pas nécessaire de revenir sur ce phénomène. Il est remarquable cependant que cette rupture ne soit pas aussi manifeste dans les habitats contemporains. Les mutations que l’on peut observer sont progressives. Les habitats fondés un siècle ou un siècle et demi plus tôt demeurent dans leur grande majorité. Ils connaissent au cours des VIIIe-IXe siècles une organisation plus stricte de l’espace qui peut résulter d’une densité croissante de l’occupation. L’époque suivante, entre le milieu du IXe siècle et la fin du Xe siècle, est une étape encore difficile à cerner. Elle a été individualisée en raison du nombre de désertions qui semble augmenter. Il est possible en outre que de nouveaux établissements fassent leur apparition. Mais ailleurs, ce sont les tendances amorcées précédemment qui se poursuivent et se développent. De nouveaux indices témoignent d’une intensification de l’exploitation du sol et d’une plus grande structuration des activités économiques. Divers indices montrent le développement des activités artisanales à cette époque, la multiplication des fonds de cabane comportant des traces de métiers à tisser, le regroupement des silos et des fours dans des aires spécialisées, la maîtrise de l’énergie hydraulique avec la présence de moulins, l’industrie métallurgique. Seuls quelques sites de notre corpus perdurent au-delà des invasions normandes, au XIe siècle. La contribution des grands travaux n’est pas seulement conjoncturelle, limitée au seul processus historiographique de l’évolution de la discipline, de notre appréhension très progressive de ces habitats, de l’évolution des stratégies et des méthodes pour les étudier. Il existe aussi des apports déterminants qui constituent des acquis irréversibles. L’un des points les plus remarquables est sans doute le nombre élevé d’habitats repérés sur les plateaux, loin des points d’eau et complètement isolés de l’habitat actuel. Cette fréquence a été un sujet d’étonnement pour tous, y compris les spécialistes de la question. Ce simple constat ouvre des perspectives de recherche extrêmement variées et donne l’espoir que l’archéologie puisse jouer un rôle majeur dans les recherches sur l’origine du village traditionnel et celle de l’openfield. La mise en évidence d’une évolution sensible dans la morphologie des établissements, dans la densité des vestiges, dans la structuration des espaces, l’apparition d’indices de différenciation socio-économique, sont autant d’acquis indiscutables qui seront intégrés tôt ou tard dans les discussions des historiens. Ces derniers regretteront peutêtre de ne pouvoir disposer ici de synthèses plus abouties et de conclusions plus assurées, mais il était difficile d’aller plus loin dans les conclusions. Cet échantillon est réduit et devra être exploité à l’avenir à la lumière d’autres chantiers.

    Mots-clés : ovens, ACR Action Collective de Recherche, motorways and archaeology, archaeology in Picardy, the Dark Ages -the early Midlle Ages, settlement of the early Middle Ages in Picardy, origin of the traditional grouped housing environment, typology of features and buidings of the early Middle Ages, sunken huts, silos, funerary structures, «row-grave » cimeteries, burials of banishment or in urgency conditions, plants productions, Autoroutes et archéologie, sépultures de catastrophe, cimetière à rangées, silos, fours, fonds de cabane, ACR ou Action Collective de Recherche, typologie des aménagements et constructions du haut Moyen-Âge, origine de l’habitat groupé traditionnel, peuplement et habitat du haut Moyen Âge en Picardie, haut Moyen Âge, archéologie en Picardie, ACR oder Action Collective de Recherche, Autobahnen und Archäologie, Archäologie in der Picardie, Frühmittelalter, Besiedlung und Siedlungswesen des Frühmittelalters in der Picardie, Entstehung der traditionellen dörflichen Siedlungen, Typologie der Raumplanung und der Bauten des Frühmittelalters, Grubenhäuser, Öfen, Silos, Reihengräber, Bestattungen von Katastrophenopfern

  3. 1383.

    Fournier, Laurent Sébastien

    La production ludique de l'identité

    Article publié dans Ethnologies (savante, fonds Érudit)

    Volume 32, Numéro 1, 2010

    Année de diffusion : 2011

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    L'étude ethnographique du « folk-football » et d'autres formes archaïques de football encore présentes de nos jours au Royaume-Uni permet de collecter un certain nombre de mythes d'origine et de préciser ce que ces pratiques ludiques traditionnelles disent sur le plan des revendications identitaires locales. La mise en relation des données issues des enquêtes et de discours plus généraux relatifs à l'origine des différentes formes de « football » conduit ensuite à mettre les pratiques étudiées en relation avec une conception complexe et multifonctionnelle de l'identité, adossée à des dimensions à la fois sociales, culturelles, territoriales, psychologiques et corporelles. L'ensemble des données présentées conduit à poser les jalons d'une étude anthropologique compréhensive des jeux traditionnels comme moments privilégiés dans l'élaboration performative des processus d'identification collectifs à l'échelle locale.

  4. 1384.

    Article publié dans Annales de Normandie (savante, fonds Persée)

    Volume 11, Numéro 2, 1961

    Année de diffusion : 2019

  5. 1385.

    Note publié dans Revue belge de philologie et d'histoire (savante, fonds Persée)

    Volume 89, Numéro 2, 2011

    Année de diffusion : 2014

  6. 1386.

    Article publié dans Cahier des Annales de Normandie (savante, fonds Persée)

    Volume 23, Numéro 1, 1990

    Année de diffusion : 2019

  7. 1387.

    Note publié dans Revue archéologique de l'ouest (savante, fonds Persée)

    Volume 20, Numéro 1, 2003

    Année de diffusion : 2025

  8. 1388.

    Note publié dans Cahiers de civilisation médiévale (savante, fonds Persée)

    Volume 9, Numéro 33, 1966

    Année de diffusion : 2011

  9. 1389.

    Article publié dans Études/Inuit/Studies (savante, fonds Érudit)

    Volume 39, Numéro 2, 2015

    Année de diffusion : 2016

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    À la fin des années 1970, deux grands programmes multidisciplinaires devant durer plusieurs années ont été lancés le long des côtes du nord du Labrador et de l'Ungava au nord du Québec. Tous deux envisageaient un nouveau modèle d'archéologie arctique alliant l'archéologie, l'ethnographie, les études environnementales, les sciences de la Terre et l'informatique. Le programme de recherche Tuvaaluk était dirigé par Patrick Plumet de l'Université du Québec à Montréal, et le projet archéologique Torngat, par William Fitzhugh de la Smithsonian Institution et Richard Jordan du Bryn Mawr College. Ces projets ont duré approximativement cinq ans et ont rassemblé des chercheurs et des étudiants de plusieurs institutions. Le projet Tuvaaluk se concentrait sur les cultures thuléennes et paléoesquimaudes, tandis que le projet archéologique Torngat incluait des recherches sur les cultures amérindiennes de l'Archaïque maritime et celles qui ont suivi, en plus des cultures paléoesquimaudes et inuit. Cet article passe en revue les projets Tuvaaluk et Torngat, et compare leurs objectifs, leurs méthodes, leurs résultats, les leçons qui en ont été tirées et l'influence qu'ils ont eue.

  10. 1390.

    Note publié dans Cahiers de civilisation médiévale (savante, fonds Persée)

    Volume 6, Numéro 21, 1963

    Année de diffusion : 2011