Documents repérés
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1497.Plus d’information
Cet article prend comme point de départ la statue d'Ásmundur Sveinsson intitulée "La première mère blanche d'Amérique". En se référant à cette statue, à ses différents moulages subséquents et à trois exemples illustratifs tirés de récents ouvrages d’histoire populaire, l'article démontre comment les représentations populaires du sujet de la statue, Guðríðr Þorbjarnardóttir, renforcent fréquemment les traditions enracinées dans des normes historiques racialement exclusives et dans l'effacement des Autochtones. Si l'histoire de Guðríðr offre un contrepoint précieux aux images dominées par les hommes et souvent hyperviolentes de l'histoire des "Vikings", les écrivains et autres diffuseurs d'histoire populaire qui décrivent son histoire courent également le risque de renforcer simultanément les idéaux coloniaux et suprémacistes blancs, quelles que soient leurs motivations individuelles.
Mots-clés : Icelandic Sagas, Popular History, Feminism, Indigenous Studies, Public Art
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1498.Plus d’information
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, des dizaines de récits de voyage sur l’Islande ont été publiés aux États-Unis. Le plus souvent, ces récits étaient écrits par et pour des hommes et des femmes de la classe fortunée, de la bourgeoisie, vu qu’ils étaient les seuls Américains à pouvoir se permettre de faire le long voyage vers l’Islande. Cependant, à mesure que le coût des voyages en bateau à vapeur devenait plus abordable, des touristes américains plus diversifiés sur le plan économique ont commencé à visiter l’Islande. Dans de nombreux cas, des femmes américaines de la classe moyenne se rendaient en Islande et partageaient ensuite leurs expériences en donnant des conférences et des exposés dans des clubs sociaux, en écrivant des articles dans des périodiques visant un lectorat féminin comme le Ladies’ Home Companion, ou en donnant des entrevues dans les journaux de leur ville natale. Dans cet article, j’explorerai l’espace « féminin » du club social et le rôle qu’il a joué dans la perception de l’Islande parmi les femmes américaines de la classe moyenne.
Mots-clés : gender, travel writing, Iceland, Iceland tourism, feminism
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1499.Plus d’information
L’essor de l’archéologie préventive, corrélé aux progrès notables des méthodes d’analyses chimiques, a permis de reconsidérer notre approche analytique de la parure en faïence et en verre. D’importants programmes de recherche portant sur la circulation de ces éléments de parure, associant les études typo-chronologiques aux analyses chimiques, ont été développés. L’un d’eux est en cours de réalisation, pour les périodes de l’âge du Bronze et de l’âge du Fer en France (Billaud et Gratuze, 2002). L’étude des perles en faïence et en verre découvertes en Bretagne à l’âge du Bronze s’inscrit dans cette démarche, et vient compléter la synthèse réalisée sur les perles du premier âge du Fer et du début du second âge du Fer (Cherel et Gratuze, 2018). Depuis l’étude de J. Briard (1984) sur les perles en faïence, aucune synthèse consacrée aux perles en verre bretonnes de l’âge du Bronze n’avait été menée. Au total, 9 perles en faïence (dont 8 analysées) et 15 perles en verre (dont 13 analysées) ont été étudiées, soit un total de 24 perles de l’âge du Bronze. Les perles en faïence du Bronze ancien proviennent majoritairement de sépultures. Leur étude typo-chronologique corrélée à celle de leur composition indique l’origine nord-italique de plusieurs d’entre elles. Au Bronze final, cette tendance se confirme puisque 9 perles en verre proviennent d’ateliers nord-italiques auxquelles il faut ajouter, au Bonze moyen/ final, 5 perles en verre égyptien et 1 perle en verre mésopotamien. Les découvertes sont fréquentes en prospections, on les trouve ponctuellement sur des sites gaulois ou antiques attestant de leur valeur. Peu d’entre elles ont été mises en jour en contexte d’habitat. Sur ces deniers (Brandivy, Cesson-Sévigné), de la céramique du Bronze final de tradition continentale était présente, aux côtés de perles originaires d’ateliers nord-italiques. Au Bronze final, la Bretagne se situe au coeur de relations profondes entre le monde méditerranéen (complexe nord-italien) et, via les circuits d’échanges, le domaine continental (complexe nord-alpin), puis le complexe atlantique (Irlande et Grande-Bretagne ?). La circulation des objets de parure en verre illustre bien l’itinéraire emprunté par la fameuse « route de l’étain » .
Mots-clés : chemical analyses, faïence and glass beads, Bronze Age, Brittany, inventory, typo-chronological study, compositional groups, north Italian glass workshops, Egyptian and Mesopotamian raw glass, trade, échanges commerciaux., âge du Bronze, Bretagne, inventaire, typo-chronologie, analyses chimiques, composition, ateliers de verriers nord-italiques, verre brut mésopotamien et égyptien, perles en faïence et en verre
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