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1592.Plus d’information
RésuméLe livre et l'exposition Looking Both Ways: Heritage and Identity of the Alutiiq People (Regards croisés: patrimoine et identité du peuple alutiiq) présentent une perspective à la fois alutiiq et anthropologique d'une société autochtone d'Alaska. Ce projet, fondé sur un partenariat communautaire et mené par la Smithsonian Institution et le Musée alutiiq de Kodiak, est considéré sous plusieurs angles: identité culturelle et revitalisation de la région alutiiq, nouveau paradigme de l'anthropologie en collaboration et opposition des modèles essentialistes et constructivistes du changement culturel. On propose l'existence d'une «logique culturelle» alutiiq de liens ancestraux, de parenté, de lieu et d'un milieu riche qui agissent comme fondements de la permanence de l'identité à travers deux siècles de transformations culturelles. L'entente de collaboration dans le cadre de projets sur le patrimoine autochtone est présentée comme un engagement complexe mais indispensable à l'anthropologie contemporaine.
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1593.Plus d’information
À la fin des années 1970, deux grands programmes multidisciplinaires devant durer plusieurs années ont été lancés le long des côtes du nord du Labrador et de l'Ungava au nord du Québec. Tous deux envisageaient un nouveau modèle d'archéologie arctique alliant l'archéologie, l'ethnographie, les études environnementales, les sciences de la Terre et l'informatique. Le programme de recherche Tuvaaluk était dirigé par Patrick Plumet de l'Université du Québec à Montréal, et le projet archéologique Torngat, par William Fitzhugh de la Smithsonian Institution et Richard Jordan du Bryn Mawr College. Ces projets ont duré approximativement cinq ans et ont rassemblé des chercheurs et des étudiants de plusieurs institutions. Le projet Tuvaaluk se concentrait sur les cultures thuléennes et paléoesquimaudes, tandis que le projet archéologique Torngat incluait des recherches sur les cultures amérindiennes de l'Archaïque maritime et celles qui ont suivi, en plus des cultures paléoesquimaudes et inuit. Cet article passe en revue les projets Tuvaaluk et Torngat, et compare leurs objectifs, leurs méthodes, leurs résultats, les leçons qui en ont été tirées et l'influence qu'ils ont eue.
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1595.Plus d’information
Dans la mesure où l'emploi de la langue des jeunes des cités est considéré comme un des traits stylistiques essentiels de la littérature de banlieue, l'étude de la traduction des romans beurs s'intéresse nécessairement à cette variété linguistique. Dans cette contribution, nous nous pencherons sur les éléments lexicaux propres à la langue des jeunes des cités dans Kiffe kiffe demain de Faïza Guène en traductions arabe, néerlandaise et espagnole. Concrètement, nous examinons les stratégies appliquées par les traducteurs dans 62 passages où apparaissent 21 mots appartenant à la langue des jeunes des cités. Notre étude montre que même s'il y a une grande variété de stratégies appliquées pour les trois langues en question, la standardisation – remplacement par la langue formelle, neutre ou informelle – est la stratégie la plus représentée dans notre corpus. Étonnamment, l'équivalence sociolinguistique n'est pas un choix traductif fréquent. La non-traduction, relativement courante, se constate uniquement quand il s'agit de mots issus de la langue arabe. Les traducteurs espagnol et arabe ont peu recours aux ajouts, tandis qu'en néerlandais, cette stratégie est fréquemment employée. Enfin, nous avons pu dégager très peu de régularité en ce qui concerne les procédés linguistiques étudiés et les stratégies mises en place pour les traduire.
Mots-clés : romans beurs, langue des jeunes des cités, traduction, Faïza Guène, arabe, néerlandais, espagnol, beur fiction, urban youth slang, translation, Faïza Guène, Arabic, Dutch, Spanish
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1599.Plus d’information
Mots-clés : disciplinary literacy, historical literacy, content-area literacy, cultural literacy, elementary school