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En 1984, « au moment d’entrer dans sa vingtième année[1] », Études françaises avait procédé à la création de son premier conseil scientifique afin d’épauler le comité de rédaction dans ses missions, ses contenus, son orientation. Composé de Marc Angenot, Bernard Beugnot, Michel de Certeau, Jacques Dubois, Madeleine Gagnon, Françoise Gaillard, Lise Lamarche, Jean-Louis Major, Gilles Marcotte, Réal Ouellet, Max Vernet et Paul Zumthor, il s’est, au fil des années, renouvelé selon sa force propre[2].

Il nous a semblé qu’aujourd’hui, sans attendre qu’elle entre, en 2024, dans sa soixantième année, Études françaises devait ouvrir et refonder son conseil scientifique international sur une base strictement paritaire, afin qu’il représente les champs, les approches, les questions et les objets auxquels notre revue se mesure depuis de nombreuses années. Ce nouveau conseil est composé de quatorze membres – douze d’entre eux n’y ont pas encore siégé :

  • Marie-Andrée Beaudet, Université Laval

  • Bruno Blanckeman, Université Sorbonne Nouvelle

  • Jacqueline Cerquiglini-Toulet, Sorbonne Université

  • Antoine Compagnon, Académie française

  • Benoît Denis, Université de Liège

  • Philippe Desan, Université de Chicago

  • Marc Escola, Université de Lausanne

  • Samia Kassab-Charfi, Université de Tunis

  • Françoise Lionnet, Université Harvard

  • Florence Lotterie, Université Paris Cité

  • Hans-Jürgen Lüsebrink, Université de la Sarre

  • Janet M. Paterson, Université de Toronto

  • Lucie Robert, Université du Québec à Montréal

  • Alain Vaillant, Université Paris Nanterre.

Nous pensons que les membres de ce conseil scientifique renouvelé n’ont pas besoin de présentation. Ils nous pardonneront donc de paraître oublier leurs parcours, leurs titres, leurs réalisations. Spécialistes internationalement reconnus – en Amérique, en Europe, au Maghreb –, ils viennent du Québec, du Canada, d’Allemagne, de Belgique, des États-Unis, de France, de Suisse et de Tunisie. Beaucoup d’entre elles et beaucoup d’entre eux ont déjà collaboré à notre revue, à titre d’auteur, de coordonnateur de numéro ou d’évaluateur (d’articles ou de dossiers), de membre du comité de rédaction. Tous sont, de toute façon, de longue date, des lecteurs attentifs, bienveillants, exigeants, d’Études françaises.

Ils savent qu’Études françaises est, au sein de nos institutions, l’une des revues les plus chargées d’histoire, qu’elle se définit comme une « revue littéraire et interdisciplinaire, québécoise et internationale[3] », qu’elle travaille, entre les domaines et les frontières, en français sur toutes les littératures écrites en français.

Nous savons que leur amitié et leur autorité nous rappelleront notre devoir d’excellence et nous permettront de relever les défis nouveaux qui s’imposent à toutes revues de recherche en sciences humaines et sociales. Nous savons, comme eux, que la recherche en littérature est toujours recherche de la littérature. Tel est le programme que ne cesse de vouloir mettre en oeuvre notre comité de rédaction qui comprend, rappelons-le, des représentants de cinq universités (Université de Montréal, Université du Québec à Montréal, Université Laval, Université McGill, Université de Toronto).

Nous remercions les membres du conseil scientifique d’Études françaises qui se joignent à nous. Nos remerciements s’adressent aussi à ceux qui quittent aujourd’hui ce conseil après avoir accompagné la revue qu’ils ont contribué à façonner. Ils nous ont assuré qu’ils demeureront des amis et des lecteurs d’Études françaises.