Thèses / Dissertations[Notice]

Despite recent scholarship on the ubiquity of Arctic images within 19th century British culture, British Arctic exploration as an imperial enterprise has not been adequately analysed. Using Edward Said's examination of imperial discourses as a critical foundation, I treat 19th century Arctic exploration narrative as an imperialist project, arguing that its affiliated "dialects" of science and religion run parallel to Britain's dialects in other, more recognized parts of the empire. Analysing the effectiveness of British imperial discourse to contain explorers' experiences in the Arctic, however, I argue that the discursive obligations placed on explorers to reconcile their northern experiences with a domestically-generated heroic ideal produced texts that were radically ambivalent. Because they were restricted in their representations of exploration, explorers were unable to account fully for their experiences in the North, and were forced to rely on Natives — and particularly Inuit — voices for both subject matter and narrative drive. This thesis identifies two distinct phases in Arctic exploration discourse — 1818-1853 and 1854-1860 — the division between the two being the British reception of the 1854 Inuit testimony regarding the lost Franklin expedition, which, according to Inuit, succumbed to cannibalism before perishing. Within the first phase of Arctic exploration, writing remains ambivalent as it negotiates between expressing imperial enthusiasm for the project and presenting a realistic picture of explorers' Arctic experiences. The frequent textual inclusions of Native knowledge highlight explorers' dependence on Natives for aid and information, implying that British Arctic exploration could not have been effected without them. In contrast, the second phase of Arctic exploration discourse is homogeneous in its outright rejection of Native information, prompted by the Inuit cannibal testimony. Recognized as being able to undermine the British imperial narrative, Native testimony is firmly marginalized in favour of presenting the Arctic explorer as an overtly mythic construct, but one who remains physically and culturally independent. Malgré de récentes études sur les images de l'Arctique dans la culture britannique du 19e siècle, l'exploration de cette région n'a pas été adéquatement analysée en tant qu'entreprise impérialiste. En utilisant les écrits d'Edward Said, j'analyse les récits de cette exploration comme faisant partie d'un tel projet et identifie ses “dialectes” affiliés en science et en religion qui sont des aspects mieux connus de l'empire britannique. En étudiant l'aptitude du discours impérial britannique à incorporer les expériences des explorateurs dans l'Arctique, je démontre que l'obligation de réconcilier leurs expériences nordiques avec un idéal héroïque britannique a produit des textes très ambivalents. Puisqu'ils étaient restreints dans leurs représentations de l'exploration, les explorateurs étaient incapables de décrire pleinement leurs expériences nordiques, et ainsi forcés de donner la parole aux Autochtones — particulièrement aux Inuit — pour les sujets à aborder. Cette thèse identifie deux phases distinctes dans le discours de l'exploration arctique — 1818-1853 et 1854-1860 — la division entre les deux étant la réception britannique en 1854 du témoignage des Inuit concernant la disparition de l'équipage de Franklin qui selon eux succomba au cannibalisme avant de périr. Pendant la première phase de l'exploration arctique, l'écriture reste ambivalente et doit négocier entre l'enthousiasme impérialiste pour l'exploration et la présentation d'une image réaliste des expériences arctiques des explorateurs. L'inclusion fréquente de textes concernant les savoirs autochtones met l'emphase sur la dépendance des explorateurs face à l'aide et à l'information des Autochtones, ce qui implique que les explorations britanniques de l'Arctique n'auraient pu être réalisées sans eux. Par contraste, la deuxième phase du discours est homogène dans son rejet complet d'informations provenant des Autochtones, suite au témoignage des Inuit concernant le cannibalisme. Identifié comme étant capable de saper le récit impérial britannique, le témoignage …