Pages nouvelles

La nuit d’octobre ou Adieu jeune homme (vers 1975)[Notice]

L’admirable vieillesse, on comprend, enfin. J’ai passé la frontière, j’entre dans le pays où l’on peut se promener deux ans, ou vingt ans et où tous les espoirs doivent rester modestes. Mais le temps prend une autre importance, il file plus vite et pourtant dans le détail peut durer plus longtemps. L’action — ce cher jouet du monde — s’éloigne et le temps prend le rythme [de la] pensée. La dernière journée même peut durer encore toute une vie…