Résumés
Abstract
This article highlights the events that led up to the 1914 Komagata Maru incident arguing that racialized Canadian politics of migration fuelled Indian anti-colonialism on the Pacific slope. The sequence of events, from the turn of the century to 1914, is examined within the scope of Canadian race relations as a member of the British Empire. Central to the events is the systematic policing and surveillance of the racialized “Other.” Of particularly interest in this article, and in the implementation of Canada’s Pacific system of surveillance, is the fact that the monitoring, policing, and surveillance of Indian revolutionaries in Canada was the undertaking of a single individual, William Charles Hopkinson, who was himself of Indian descendant, and therefore a racialized Other.
Résumé
Cet article met en évidence les événements qui ont mené à l’incident du Komagata Maru en faisant la lumière sur les politiques de migration canadiennes. Ces politiques étaient dotées d’un racisme envers les non-blancs asiatiques et ont,en effet, alimenté le sentiment d’anticolonialisme indien. La séquence des événements, à partir de la fin du 19e siècle jusqu’à 1914, est examinée dans le cadre des relations raciales canadiennes en tant que membre de l’Empire britannique. Au centre de ces événements sont le maintien de l’ordre et la surveillance systématique de « l’Autre racialisé ». Ce qui est particulièrement intéressant à propos de cette mise en oeuvre du système de surveillance dans le Pacifique nord-américain est le fait qu’il était l’entreprise d’un seul individu, William Charles Hopkinson—lui-même un « Autre racialisé » de descendance indienne.