EN :

The delivery of housing programs in the Northwest Territories in the post—World War II era was part and parcel of government's newly defined northern mandate. Often described as the "northern vision", the northern mandate was a wide ranging initiative that provided for government-orchestrated, northern expansion. Precipitated by both the federal and the territorial governments, the housing programs as delivered under the auspices of the northern vision, more readily provided for the expansionary needs of government than for the shelter needs of the northern residents.

FR :

La mise en œuvre des programmes de logement dans les Territoires du Nord-Ouest durant la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale faisait partie intégrante du nouveau mandat relatif au Nord défini par le gouvernement. Ce mandat, souvent appelé « vision du Nord », était une opération de grande envergure visant à assurer la main mise du gouvernement sur le développement du Nord. Hâtivement appliqués par les gouvernements fédéral et territorial, les programmes de logement qui ont vu le jour dans le cadre de la « vision du Nord » visaient davantage à répondre aux besoins expansionnistes du gouvernement qu’aux besoins des résidents du Nord en matière de logement.

EN :

Drawing on contemporary accounts of inner-city slums and on an analysis of assessment roll data, this paper examines patterns of speculation, property exchange, improvement and redevelopment in "The Ward" in Toronto, contrasting the depression of the 1890s with the return of boom conditions prior to World War I. It is argued that contemporary critiques of speculative landlords hoarding land and neglecting the maintenance and improvement of existing buildings while they waited for land values to increase, were an oversimplification of a much more complex reality. During the property boom of the early 1900s most sites changed hands at least once, partly reflecting the desire of recent immigrants to obtain property. There were also differences in the attractiveness of the land, and hence the rate of increase in its value, and the pressure for redevelopment of different parts of "The Ward". There were also differences over time, not only between the 1890s depression and the 1900s boom, but also between the 1900s and the mid-1910s, when the Bureau of Municipal Research reported on the area. Nor was it likely, given the continuing demand for accommodation among a rapidly increasing population, that landlords were, as they claimed, failing to make profits from renting out poor-quality dwellings and stores. In this respect, the experience of turn-of-the-century Toronto contrasted with the "rent gap" hypothesis used by urban geographers to account for the redevelopment of neglected inner-city neighbourhoods during more recent property booms.

FR :

À partir des comptes rendus faits à l’époque sur les vieux quartiers pauvres et d’une analyse des données des rôles d’évaluation, l’auteur examine les pratiques qui avaient cours dans le quartier « The Ward » à Toronto en termes de spéculation, d’échanges immobiliers, d’amélioration et de rénovation urbaines. Il met en opposition la dépression des années 1890 et le retour aux conditions de boom immobilier qui prévalaient avant la Première Guerre mondiale. Les critiques de l’époque accusaient les propriétaires d’être des spéculateurs, de construire et de négliger l’entretien et l’amélioration des bâtisses existantes en attendant que la valeur des terrains augmente. De l’avis de l’auteur, il s’agit d’une simplification à outrance d’une réalité beaucoup plus complexe. Durant le boom immobilier du début des années 1900, la plupart des terrains ont changé de mains au moins une fois, ce qui reflète en partie le désir des immigrants nouvellement arrivés d’accéder à la propriété. Il faut également souligner les pressions exercées en faveur de la rénovation de différents secteurs de « The Ward » et le fait que tous les terrains n’avaient pas le même attrait et donc, qu’ils n’augmentaient pas de valeur au même rythme. On note également des différences dans le temps, non seulement entre la dépression des années 1890 et le boom des années 1900, mais aussi entre les années 1900 et le milieu des années 1910, moment où le Bureau of Municipal Research a présenté son rapport sur ce secteur. Compte tenu de la demande constante de logements exercée par une population en croissance rapide, il est également difficile de croire les propriétaires qui affirmaient ne pas faire de profits en louant des logements et des commerces de piètre qualité. À cet égard l’expérience vécue à Toronto au tournant du siècle est en contradiction avec l’hypothèse d’un « écart des loyers » dont se servaient les géographes urbains pour expliquer la rénovation, lors de booms immobiliers plus récents des quartiers pauvres négligés.

EN :

The author reviews the research produced on the history of municipal policing in Canada, partly through the creation and analysis of a database. There are three types of work: comprehensive treatments, historical case-studies of particular polic forces, and studies examining subprocesses in particular forces. The author then discusses this literature's advantages and disadvantages. Finally, the author makes a series of recommendations for improving the existing knowledge base.

FR :

L’auteur étudie les recherches effectuées sur l’histoire des corps policiers municipaux au Canada par, entre autres moyens, la constitution et l’analyse d’une banque de données. L’article porte sur trois types de documents : les études exhaustives, les études de cas historiques portant sur des forces policières particulières et les études qui se penchent sur les sous-procédés qui ont cours au sein de certains corps policiers. L’auteur examine ensuite les avantages et les inconvénients de ce genre de documents. En dernier lieu, il propose une série de recommandations en vue d’améliorer l’ensemble des connaissances actuelles.

EN :

Based on a systematic analysis of commutations, this article evaluates the historical significance of new findings on the value of real estate in Montréal in the 1840s. A series constructed from these notarial deeds indicates that property values in all parts of the city were high and that there was a major property cycle over the decade. An estimate of the importance of real estate investment reveals that it would have been substantially more important for both capital accumulation and class formation within the city than international trade. Prior to industrialisation, few popular class families could have afforded the purchase of either a home or a workshop. Property values and housing costs were so high relative to wages, they were a major reason contributing to the high levels of transience among the city's immigrant families and in part explain the rapid development of tenement housing in the wake of the great fire of 1852.

FR :

Se basant sur une analyse systématique des commutations de régimes de propriété, cet article évalue l’importance historique des nouvelles découvertes qui ont été faites relativement à la valeur des propriétés à Montréal dans les années 1840. Une série conçue à partir de ces actes notariés indique que la valeur des propriétés était élevée dans tous les secteurs de la ville et qu’il y a eu, au cours de cette décennie, un important cycle immobilier. D’après une évaluation du volume des investissements immobiliers, ceux-ci auraient, bien plus que le commerce international, contribué à l’accumulation des capitaux et à la formation de classes sociales à l’intérieur de la ville. Avant l’industrialisation, peu de familles des classes populaires auraient eu les moyens d’acheter soit une maison soit un atelier. La valeur des propriétés et le coût du logement étaient si élevés par rapport aux salaires qu’ils ont beaucoup contribué à accroître le nombre de déménagements chez les familles immigrantes de la ville. Ces facteurs expliquent également, en partie, le développement rapide du logement locatif à la suite du grand incendie de 1852.