Géographie physique et Quaternaire
Volume 54, numéro 2, 2000
Sommaire (13 articles)
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Le prix annuel de l'Association québécoise pour l'étude du Quaternaire, 2000
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Little Ice Age history of Tzeetsaytsul Glacier, Tweedsmuir Provincial Park, British Columbia
Dan J. Smith et Joseph R. Desloges
p. 135–141
RésuméEN :
This paper describes licheno- metric and dendroglaciological investigations of Little Ice Age (LIA) deposits at Tzeetsaytsul Glacier, Tweedsmuir Provincial Park, British Columbia. The glacier originates from an ice- field on the northeast flank of Tzeetsaytsul Peak and terminates in a moraine-dammed lake. A stream draining the lake has incised the moraine dam and flows through nested moraines into a second lake. Two end moraines near the lower lake record separate advances, with numerous morainic ridges found between the two lakes. A locally calibrated Rhizocarpon geographicum growth curve was constructed and provides relative ages for all the moraines. Absolute dates from wood fragments collected from within the morainic debris were determined by matching their annual growth ring patterns to a local Abies lasiocarpa tree-ring chronology. The outermost terminal moraine was deposited by a 17th century advance that culminated in ca. 1700. Following subsequent recession, Tzeetsaytsul Glacier readvanced to build a second terminal moraine by the mid-1800s. Recession of this glacier occurred within 40 years and by 1935 the glacier was beginning to calve into the uppermost lake. The research shows that the most recent LIA advance of Tzeetsaytsul Glacier was not the most extensive, and that multiple events characterized the late-LIA. Application of the Rhizocarpon growth curve indicates a previously unreported 17th century advance at other glaciers in the region. These findings serve to reinforce the synchroneity of late-LIA glacier fluctuations within the coastal cordillera of NW North America suggesting that they record regional climate forcing.
FR :
Des recherches en lichénométrie et en dendroglaciologie ont été menées sur les dépôts du Petit Âge glaciaire au glacier de Tzeetsaytsul, au parc provincial deTweedsmuir. Le glacier tire son origine d'un champ de glace situé sur le flanc nord-est du Tzeetsaytsul Peak et se termine dans un lac fermé par une moraine. Le cours d'eau qui draine le lac a incisé le barrage morainique et coule à travers des moraines emboîtées jusqu'à un deuxième lac. Deux moraines frontales près du lac inférieur témoignent de récurrences distinctes, avec de nombreuses crêtes morainiques observées entre les deux lacs. Une courbe de croissance de Rhizocarpon geographicum étalonnée localement a été établie et fournit l'âge relatif de toutes les moraines. Les datations absolues sur du bois recueillis à l'intérieur des débris morainiques ont été établies en faisant correspondre le modèle de croissance annuelle des cernes avec la chronologie de croissance d'un Abies lasiocarpa local. La moraine frontale la plus externe a été déposée pendant une récurrence survenue au XVII e siècle qui a culminé vers 1700. Après le recul qui a suivi, le glacier Tzeetsaytsul a réavancé et construit une seconde moraine vers la moitié du XVIII e siècle. Le recul du glacier s'est produit dans les 40 années qui ont suivies et, vers 1935, il commençait à vêler dans le lac le plus élevé. Les recherches montrent que la récurrence la plus récente du glacier Tzeetsaytsul au Petit Âge glaciaire n'a pas été la plus importante et que de multiples événements ont caractérisé le Petit Âge glaciaire supérieur. L'application de la courbe de croissance du Rhizocarpon fait ressortir une récurrence jamais rapportée pour d'autres glaciers de la région au XVII e siècle. Ces résultats renforcent le concept du synchronisme des fluctuations glaciaires survenues au Petit Âge glaciaire supérieur à l'intérieur de la Cordillère de la côte du nord-ouest de l'Amérique du Nord, reflétant ainsi un forçage climatique à l'échelle régionale.
DE :
Man hat mittels Flechtenmessungen und Dendroglaziologie die Ablagerungen der kleinen Eiszeit am Tzeetsaytsul-Gletscher im Tweeds- muir Provincial Park, British Columbia, erforscht. Der Gletscher entsteht aus einem Eisfeld an der Nordost-Flanke des Tzeetsaytsul Peak und endet in einem durch eine Moräne eingedämmten See. Eine den See dränierende Strömung hat sich in den Moränen-Damm eingeschnitten und fließt durch eingeschachtelte Moränen in einen zweiten See. Zwei Endmoränen nahe beim unteren See belegen getrennte Vorstöße und man findet zahlreiche Moränen-Kämme zwischen den zwei Seen. Eine vor Ort geeichte Rhizocarpon geographicum Wachstumskurve wurde erstellt und sie ergibt relative Alter für alle Moränen. Absolute Daten von innerhalb des Moränenschutts gesammelten Holzfragmenten wurden bestimmt, indem man das Muster des jährlichen Wachstums ihrer Ringe mit der lokalen Baumringchronologie von Abies lasiocarpa zusammenpasste. Die äußerste Endmoräne wurde durch einen Vorstoß im 17. Jahrhundert abgelagert, der früh kulminierte, etwa um 1700. Nach dem folgenden Rückzug machte der Tzeetsaytsul-Gletscher wieder einen Rückvorstoß und baute eine zweite Endmoräne gegen die Mitte des 18. Jahrhunderts. Das Zurückweichen dieses Gletschers geschah über 40 Jahre und um 1935 begann der Gletscher in den höchsten See zu kalben. Die Forschungen zeigen, dass der jüngste Vorstoß des Tzeetsaytsul-Gletschers in der kleinen Eiszeit nicht der extensivste war und dass vielerlei Ereignisse die späte kleine Eiszeit charakterisierten. Die Anwendung der Rhizocarpon -Wachstumskurve zeigt einen zwar nicht belegten Vorstoß an anderen Gletschern der Region im 17. Jahrhundert. Diese Ergebnisse bestärken den Synchronismus der glazialen Fluktuationen in der späten kleinen Eiszeit innerhalb der Küsten-Kordilleren von NW-Nordamerika und lassen annehmen, dass sie eine regionale Klima-Verstärkung belegen.
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Climatic tolerances and zoogeography of the late Pleistocene beetle fauna of Beringia
Scott A. Elias
p. 143–155
RésuméEN :
The study of fossil beetles has played an important role in the reconstruction of Beringian paleoenvironments. More than 25 fossil localities have yielded Late Pleistocene beetle assemblages, comprising more than 300 species, of which about 147 are predators and scavengers, groups which are suitable for paleoclimatic reconstruction. The author has developed climate envelopes (climatic parameters characterizing the modern localities in which species are found) for these species, in order to perform mutual climatic range pale- otemperature studies. This paper describes the thermal requirements of these beetles, and their zoogeographic history since the interval just prior to the last interglacial period. The fossil assemblages include 14 arctic and alpine species, 66 boreo-arctic species, and 68 boreal and temperate species. The greatest percentage of species with restricted thermal requirements occurs in the arctic and alpine group. The majority of boreo-arctic and boreal and temperate species have very broad thermal requirements. Based on modern distribution and the North American fossil record, it appears that some species resided exclusively in Beringia during the Late Pleistocene. These Beringian species comprise 64 % of the arctic and alpine species found in the fossil assemblages, 34 % of the boreo-arctic species, and only 1 % of the boreal and temperate species.
FR :
L'étude des coléoptères fossiles joue un rôle important dans la reconstitution des paléoenvironnements de la Béringie. À ce jour, plus de 25 sites fossilifères ont été étudiés pour leurs assemblages d'insectes. Plus de 300 espèces de coléoptères ont été identifiées, dont 147 espèces carnivores ou détritivores utiles aux reconstitutions paléoclimatiques. L'auteur a confectionné des enveloppes climatiques (les paramètres climatiques qui décrivent les sites où l'on trouve présentement les espèces de coléoptères) pour réaliser des études paléoclimatiques (aires climatiques mutuelles). Cet article décrit les exigences climatiques de plusieurs espèces de coléoptères et leur histoire zoogéographique depuis la période ayant précédé le dernier interglaciaire. Les assemblages fossiles incluent 14 espèces arctiquesalpines, 66 espèces boréales-arctiques et 68 espèces tempérées-boréales. Le plus grand pourcentage d'espèces ayant des exigences thermiques réduites se trouve dans le groupe des espèces arctiques-alpines. La majorité des autres espèces ont de grandes exigences thermiques. En comparant la répartition moderne des espèces à celles, plus anciennes, reconstituées grâce aux fossiles nord-américains, il semble que quelques espèces soient demeurées exclusivement en Béringie pendant la fin du Pléistocène. Ces espèces béringiennes représentent 64 % de toutes les espèces arctiques-alpines des assemblages fossiles, 34 % des espèces boréales-arctiques et seulement 1 % des espèces tempérées-boréales.
DE :
Das Studium von Käfer-Fossilen hat bei der Rekonstruktion der Paläoumwelt der Bering-Insel eine wichtige Rolle gespielt. Über 25 Fossil- fundstätten ergaben Käfer-Einheiten aus dem späten Pleistozän. Sie umfassten über 300 Arten, von denen etwa 147 den Fleischund Aasfressern angehören, den für die paläoklimatische Rekonstruktion brauchbaren Gruppen. Der Autor hat klimatische Hüllen (klimatische Parameter, welche die modernen Plätze charakterisieren, in denen die Arten zu finden sind) für diese Arten entwickelt, um paläoklimatische Studien durchzuführen (wechselseitige klimatische Reichweite). Dieser Artikel beschreibt die klimatischen Ansprüche dieser Käfer und ihre zoogeographische Geschichte seit dem direkt vor dem letzten Interglazial gelegenen Intervall. Die fossilen Einheiten umschließen 14 arktische und alpine Arten, 66 boreal-arktische Arten und 68 boreal-gemäßigte Arten. Der größte Anteil von Arten mit begrenzten klimatischen Ansprü- chen ist in der arktischen und alpinen Gruppe zu finden. Die Mehrzahl der boreal-arktischen und boreal-gemäßigten Arten haben hohe klimatische Ansprüche. Stützt man sich auf die moderne Verteilung und den nordamerikanischen Fossil-Beleg, wird deutlich, dass einige Arten im späten Pleistozän ausschließlich in der Bering-Insel vorhanden waren. Diese Bering-Arten umfassen 64 % der in den Fossil-Einheiten gefundenen arktischen und alpinen Arten, 34 % der boreal-arktischen Arten und nur 1 % der boreal-gemäßigten Arten.
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Temperature and the boreal-subarctic maximum in soil organic carbon
David K. Swanson, Barbara Lacelle et Charles Tarnocai
p. 157–167
RésuméEN :
On the plains of central North America and western Siberia, soil carbon storage and cover by organic soils are highest in the region with mean annual soil temperatures near 0° C, and generally decrease to the north and south. The location of this large soil carbon sink in the boreal and subarctic is probably due in part to the low heat availability in the soil as compared to the air in these regions. The thermal advantage of the air environment gives green plants a metabolic advantage over decomposers in the soil, which favors soil carbon accumulation. The thermal advantage of the air environment relative to the soil is greatest where mean annual soil temperatures are near or a few degrees below the lower limit of biological activity for cold-adapted soil organisms and plants, i.e. near 0° C.
FR :
Dans les plaines du centre de l'Amérique du Nord et de la Sibérie occidentale, l'accumulation du carbone organique dans le sol et l'étendue des sols tourbeux sont maximales là où les températures annuelles moyennes du sol sont près de 0° C et diminuent généralement vers le nord et le sud. La présence de ce grand bassin de carbone dans les régions boréale et subarctique est probablement le résultat d'une faible provision de chaleur dans le sol comparativement à celle de l'air. Cela procure à l'air un « avantage thermique » qui permet le métabolisme des plantes vertes, contrairement à la très faible capacité de décomposition des microorganismes présents dans le sol, ce qui favorise l'accumulation du carbone. Cet « avantage thermique » de l'air est maximal là où les températures moyennes annuelles du sol sont près ou à quelques degrés sous la limite inférieure de l'activité biologique des organismes adaptés au froid et des plantes, soit près de 0° C.
DE :
In den Ebenen von Zentral-Nordamerika und West-Sibirien wird eine maximale Akkumulation und Ausdehnung von organischem Kohlenstoff im Boden da erreicht, wo die durchschnittlichen jährlichen Bodentemperaturen um die 0° C sind, und sie nimmt im Allgemeinen nach Norden und Süden ab. Das Vorhandensein dieses breiten Kohlenstoff-Beckens in dem borealen und subarktischen Gebiet ist wahrscheinlich auf das geringe Wärme-Vorkommen im Boden im Vergleich zu der Luft zurückzuführen. Der "thermische Vorteil" der Luftumgebung begünstigt den Stoffwechsel der grünen Pflanzen gegenüber den Zersetzungsprozessen in der Erde, was die Kohlenstoffakkumulation im Boden begünstigt. Der "thermische Vorteil" der Luftumgebung im Verhältnis zum Boden ist da am größten, wo durchschnittliche jährliche Bodentemperaturen nahe bei oder einige Grad unter der unteren Grenze der biologischen Aktivität von an Kälte angepassten Boden-Organismen und Pflanzen sind, d.h. nahe bei 0 °C.
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Paléoécologie de la tourbière du lac Malbaie, dans le massif des Laurentides (Québec) : évaluation du rôle du climat sur l’accumulation de la tourbe
Martin Lavoie et Pierre J.H. Richard
p. 169–185
RésuméFR :
Des analyses microfossiles (pollen, rhizopodes, charbons de bois) et des macrorestes végétaux ont été réalisées sur trois profils d'une tourbière du massif des Laurentides, au Québec. Les objectifs sont de reconstituer la succession de la végétation locale et les conditions hydrologiques qui ont présidé à l'accumulation de la tourbe en trois points d'échantillonnage, afin d'en inférer certaines conditions du climat, notamment sous l'angle du régime hydrique. Des conditions hydrologiques locales contrastées se sont établies entre les différents secteurs de la tourbière durant son développement. Sauf au cours de l'Holocène supérieur, les analyses paléobotaniques n'ont pas révélé d'influences hydriques claires de nature climatique sur l'accumulation de la tourbe. Le dépôt des premiers sédiments organiques a débuté au sein d'un petit étang vers 10 300 ans BP (années étalonnées) dans un environnement de toundra arbustive, plus de 2000 ans après le retrait régional des glaces. À l'Holocène inférieur, après des conditions climatiques initiales rigoureuses, l'augmentation des températures semble avoir été déterminante sur la productivité végétale et sur la dynamique de l'entourbement. De 8000 jusque vers 3000 ans BP, un ralentissement généralisé du rythme de l'accumulation sédimentaire s'est produit dans l'ensemble de la tourbière. Il est attribué en partie à une décomposition anaérobique par des cyanobactéries fixatrices d'azote. Une importante reprise de l'entourbement vertical est survenue au cours des trois derniers millénaires, sans doute en réponse à l'établissement de conditions climatiques plus fraîches et plus humides.
EN :
Microscopic (pollen, rhizopods, charcoal) and plant macrofossil analyses were carried out on three cores for a peatland in the Laurentian Highlands (Québec). The objectives were to reconstruct the developmental history and the past hydrological conditions of the peatland, and to infer paleoclimatic conditions, notably for the moisture balance. The peatland was characterized by contrasting hydrological conditions between the sampling points during its history. Except for the late Holocene, no clear regional hydrological control was revealed by paleobotanical analyses. Peat inception began in a small pond around 10 300 cal. years BP in a shrub tundra, more than 2000 years after the ice retreat. The peat- land dynamics during the early Holocene likely reflects increased biological productivity caused by the continuous warming of the climate after initial harsh conditions. From 8000 to 3000 BP, a general decrease of the net peat accumulation rate for all cores is in part attributed to the activity of nitrogen fixing cyano- bacteria which promotes an important decomposition of the organic matter. An important vertical peat increment occurred during the last 3000 years probably in response to wetter and colder climatic conditions.
DE :
Man hat Analysen von Mikrofossilen (Pollen, Rhizopoden, Holzkohle) und Analysen von pflanzlichen Makroresten an drei Bohrkernen eines Torfmoores im Laurentides-Gebirge in Québec durchgeführt. Das Ziel hierbei war, die Abfolge der lokalen Vegetation und die hydrologischen Voraussetzungen, welche die Torfakkumulation an den drei Orten der Probeentnahme bestimmten, zu rekonstruieren, und so auf bestimmte klimatische Bedingungen zu schließen, vor allem was die Wasserverhältnisse angeht. Sehr unterschiedliche lokale hydrologische Bedingungen herrschten zwischen den verschiedenen Sektoren des Torfmoores wäh- rend seiner Entwicklung. Außer während des späten Holozäns haben die paläobotanischen Analysen keine klaren Einflüsse klimatischer Natur durch das Wasser auf die Torfakkumulation gezeigt. Die Ablagerung der ersten organischen Sedimente hat in einem kleinen Teich gegen 10 300 Jahre v.u.Z. begonnen (geeichte Jahre) in einer Busch-Tundra-Umwelt, mehr als 2000 Jahre nach dem regionalen Eisrückzug. Im frühen Holozän scheint nach anfänglichen strengen klimatischen Bedingungen eine Zunahme der Temperatur entscheidend auf die Pflanzen-Produktivität und die Dynamik der Vertorfung eingewirkt zu haben. Von 8000 bis 3000 Jahre v.u.Z. kam es zu einer allgemeinen Verlangsamung des Rhythmus der Sediment- akkumulation im gesamten Torfmoor. Sie wird zum Teil einer anaeroben Zersetzung durch Stickstoff fixierende Zyanbakterien zugeschrieben. Es ist zu einem beachtlichen Neubeginn der vertikalen Vertorfung während der letzten drei Jahrtausende gekommen, zweifellos als Reaktion auf frischere und feuchtere klimatische Bedingungen.
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La Nappe alluviale de Soucy-Les-Grandes-Pièces (Yonne, France) : reconstitution pluridisciplinaire du fonctionnement d’un cours d’eau du Pléistocène moyen
Christine Chaussé, Nicole Limondin-Lozouet, Serge Occhietti, Pierre Voinchet et Jean-Christophe Bacon
p. 187–208
RésuméFR :
La Nappe alluviale de Soucy (Yonne, France) a livré six gisements du Paléolithique inférieur. Sa mise en place peut être rapportée, d'après l'aminochronologie et les datations RPE sur quartz, aux stades isotopiques 10 et 9. Le rang interglaciaire des formations fluviatiles supérieures fines est souligné par les malacofaunes qui révèlent un milieu tempéré continental. Une reconstitution des différentes étapes de la construction de la plaine alluviale est proposée à partir de la morphologie des dépôts, l'image C-M, l'analyse des traits pédosédimentaires en lames minces et l'étude des malacofaunes. Le remblaiement s'organise à partir de plusieurs chenaux dont les fonctionnements sont distincts dans le temps et l'espace. Le chenal A, le plus ancien, est bordé en rive occidentale par un banc de convexité. Au cours d'une étape ultérieure, un lit fluvial à chenaux multiples, parcouru par des écoulements énergiques mais intermittents, s'installe sur la rive orientale du chenal A. L'incision du chenal B se produit à l'issue de la migration du cours d'eau vers l'est. Le milieu est légèrement boisé. Le développement d'un sol alluvial grisâtre marque ensuite une phase de stabilisation, qui s'accompagne de la régression des malacofaunes forestières. L'étape suivante est caractérisée par des dépôts de plaine d'inondation qui recouvrent l'ensemble de la plaine. Le développement de mollusques xérophiles et la puissante aggradation sédimentaire indiquent l'ouverture du milieu qui pourrait correspondre à la dégradation des conditions climatiques dans le cadre de la fin d'un interglaciaire.
EN :
Six Lower Palaeolithic sites within Middle Pleistocene alluvial deposits were recovered from a gravel pit quarried at Soucy in the Yonne valley (France). The alluvium age is assigned to marine isotopic stages 10 and 9, according to aminochronology and ESR dating. Malacofaunas from the upper sandy and loamy sand formations indicate continental temperate conditions. Reconstruction of the river dynamics is based on the morphology of the deposits, C-M diagram, palaeosol features observed on thin sections and molluscan successions. Several channels can be distinguished. The western bank of older channel A is edged by a point bar. Several secondary incisions occur on the eastern side of channel A. These shallow channels are infilled by sands and gravels indicative of high-energetic but intermittent discharges. The incision of the more recent channel B results from the eastward migration of the river, at a time of open-wood environment, as registered by molluscan assemblages. Ongoing processes of aggradation of the major river bed allows the construction of a levee. Later on, an alluvial greyish soil develops, marking a stabilization phase, while the forested environment tends to disappear, according to molluscan spectra. Afterwards, alluvial deposition starts again with floodplain deposits. The development of xerophilous molluscs species indicates open-ground environments which may point out to the climatic degradation characterizing the end of an interglacial.
DE :
Das Hochflutbett von Soucy (Yonne, Frankreich) hat uns mit sechs Lager- stätten aus dem unteren Paläolithikum versorgt. Mittels Aminochronologie und Datierung auf Quartz mittels paramagnetischer Elektronen-Resonanz kann seine Etablierung auf die Isotopenstadien 10 und 9 zurückgeführt werden. Der interglaziale Rang der oberen feinen fluviatilen Formationen wird durch die Malako- fauna betont, welche auf ein gemäßigtes kontinentales Milieu weist. Eine Rekonstruktion der verschiedenen Etappen der Bildung des Hochflutbettes wird vorgelegt, ausgehend von der Morphologie der Ablagerungen, dem CM-Diagramm, der Analyse der Charakteristika der Bodensedimente in feinen Schnitten und dem Studium der Malakofauna. Die Aufschüttung geht von mehreren Kanälen aus, die in Zeit und Raum verschieden funktionieren. Der Kanal A, der älteste, wird an seinem Westufer durch eine konvexe Bank eingesäumt. Während einer späteren Etappe etabliert sich ein Flussbett mit mehreren Kanälen, von starken aber unregelmäßigen Entwässerungen durchquert, am öst- lichen Ufer des Kanals A. Die Einschneidung des Kanals B geschieht am Ausgang der Verschiebung des Wasserlaufs nach Osten. Die Mitte ist leicht bewaldet. Dann markiert die Entwicklung eines gräulichen Alluvialbodens eine Phase der Stabilisierung, mit gleichzeitiger Regression der Waldmalakofauna. Die folgende Etappe charakterisiert sich durch Hochflutbett-Ablagerungen, welche die gesamte Ebene bedecken. Die Entwicklung von xerophilen Weichtieren und die mächtige Sedimentaufschotterung weisen auf eine Öffnung des Milieus, welche einer Verschlechterung der klimatischen Bedingungen am Ende eines Interglazials entsprechen könnte.
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Interaction of Laurentide and Cordilleran ice in the Beaver Mines area, southwestern Alberta
Philip J. Holme, Stephen R. Hicock et Lionel E. Jackson
p. 209–218
RésuméEN :
Surficial geology mapping of the Beaver Mines area, distribution of Canadian Shield erratics, stratigraphy of Quaternary sediments exposed along the Castle River valley and its tributaries and correlation with southwestern Alberta geochronology, indicate that Cordilleran and Laurentide ice were in contact in the lower Castle River valley during the Late Wisconsinan Substage. During this time two Cordilleran glacial advances are recognised in the lower reaches of the valley, its tributaries and the western Interior Plains: 1) an earlier advance (M1), during which ice thickness averaged between 320 - 350 m thick in the Beaver Mines area, and 2) a later readvance (M2). A single Laurentide advance (C2) into the Beaver Mines area was contemporaneous with retreat of Cordilleran ice from the M2 maximum position, resulting in coalescence of the two ice masses. This followed a C1 advance that is recognised outside the area. During montane advances, glaciers were topographically-controlled and efficiently eroded their substrates. Deglaciation was characterised by ice retreat, stagnation of detached ice masses, and damming of glacial lakes by retreating Laurentide ice.
FR :
La cartographie des dépôts superficiels dans la région de Beaver Mines, la répartition des blocs erratiques du Bouclier canadien, la stratigraphie des sédiments du Quaternaire mis au jour le long de la vallée de Castle River et de ses tributaires, et leur corrélation avec la géochronologie du sud-ouest de l'Alberta montrent que les inlandsis laurentidien et de la Cordillère sont venus en contact dans la vallée inférieure de Castle River pendant le sous-stage du Wisconsinien supérieur. Au cours de cette période, deux avancées glaciaires de l'Inlandsis de la Cordillère ont été identifiés dans des coupes stratigraphiques sises le long de la vallée et de ses tributaires, ainsi que dans les plaines intérieures de l'Ouest : 1) une première avancée (M1) durant laquelle l'épaisseur de la glace était en moyenne de 320 à 350 m dans la région de Beaver Mines, et 2) une avancée ultérieure (M2). La seule avancée de l'Inlandsis laurentidien (C2) dans la région de Beaver Mines, contemporaine du retrait des glaces de la Cordillère de leur position maximale en M2, a entraîné la coalescence des deux masses glaciaires. Cet événement a suivi une avancée (C1) qui a été constatée à l'extérieur de la région. Les glaciers, au cours de ces avancées en montagne, étaient assujetis à la topographie et ont érodé le substratum de manière efficace. La déglaciation a été caractérisée par un retrait des glaces, la stagnation des masses scindées et par le barrage des lacs glaciaires par les glaces laurentidiennes en retrait.
DE :
Die Kartographie der Oberflächenformationen des Gebiets von Beaver Mines, die Verteilung der erratischen Blöcke des kanadischen Schilds, die Stratigraphie der entlang des Castle River-Tals und seiner Zuflüsse ausgesetzten Quartär-Sedimente sowie die Korrelation mit der Geochronologie von Südwest-Alberta zeigen, dass das Eis der Kordilleren und der laurentidische Eischild während des Spät-Wisconsin-Unterstadiums im unteren Castle River-Tal in Verbindung standen. Während dieser Zeit kann man zwei glaziale Vorstöße des Inlandeises der Kordilleren im unteren Bereich des Tals, seinen Zuflüssen und den westlichen inneren Ebenen feststellen: 1) ein früherer Vorstoß (M1) mit einer durchschnittlichen Eisdicke von 320-350 m im Gebiet von Beaver Mines und 2) ein späterer Rückvorstoß (M2). Ein einziger Vorstoß des laurentidischen Inlandeises (C2) in das Gebiet von Beaver Mines fand gleichzeitig mit dem Rückzug des Eises der Kordilleren von der M2 Maximum-Position statt, was zu einem Zusammenschluss der zwei Eismassen führte. Dies erfolgte auf einen C1 Vorstoß, der außerhalb des Gebiets zu erkennen ist. Die Gletscher waren während dieser Vorstöße in den Bergen durch die Topographie kontrolliert und haben den Untergrund sehr erfolgreich ausgewaschen. Die Enteisung charakterisierte sich durch Eisrückzug, Stagnierung der losgelösten Eismassen und Eindämmung der glazialen Seen durch das zurückweichende laurentische Eis.
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Nouvelles données sur l’érosion du schorre supérieur à Montmagny, moyen estuaire du Saint-Laurent
Jean-Claude Dionne et Marie-Claude Bouchard
p. 219–230
RésuméFR :
À Montmagny, le schorre supérieur est en voie d'érosion depuis au moins le début de la décennie de 1980. Entre 1984 et 1986, la micro-falaise a reculé à un taux moyen de 129 cm par année sur l'ensemble du secteur étudié (environ 4 km). Les mesures effectuées au même endroit, entre 1996 et 1999, indiquent une augmentation du taux d'érosion et de l'aire touchée. La micro-falaise recule maintenant à un taux moyen de 168 cm par année. Comme plus de la moitié du recul se produit au cours de la période interglacielle, les vagues et les courants de marée constituent le principal agent responsable. Toutefois, l'érosion est accentuée par l'activité intensive des oies sur la batture, au printemps et à l'automne. Les glaces, qui arrachent de grands radeaux de végétation sur le rebord externe du schorre supérieur, contribuent pour environ 25 à 30 % de l'érosion totale. Par ailleurs, le dégel ameublit les matériaux limono-sableux de la micro-falaise et la rend ainsi vulnérable à l'activité des vagues à marée haute. En période de vive eau, la micro- falaise est exposée aux vagues pendant environ six heures par jour.
EN :
At Montmagny the high intertidal marsh is being eroded at least since the beginning of the 1980 decade. Between 1984 and 1986, the micro-cliff was cut back at an average rate of 129 cm per year over a distance of about 4 km. Measurements made in the same area between 1996 and 1998 indicate an increase of both the erosion rate and the area eroded. The micro-cliff is now retreating at an average rate of 168 cm per year. Because more than half of the erosion is made during the ice-free season, waves and tide currents are considered the main agents involved in the process. Erosion, however, is increased by geese activity in the intertidal marsh during spring and fall. Removing by shore ice of large "peat rafts" from the seaward edge of the high marsh contributes approximately 25 to 30 % of the annual erosion. In addition, thawing of the stratified silty sand substrate exposed in the micro-cliff reduces the strenght and compaction of the sediment and facilitates subsequently wave erosion. During spring tides, the micro-cliff is exposed to wave erosion for about 6 hours daily.
DE :
Bei Montmagny wird die obere Flussmarsch mindestens seit Beginn der 80er Jahre ausgewaschen. Zwischen 1984 und 1986 ist der Absatz um eine durchschnittliche Rate von 129 cm jährlich im ganzen erforschten Gebiet (etwa 4 km) zurückgewichen. Die zwischen 1996 und 1999 an derselben Stelle vorgenommenen Messungen ergeben eine Zunahme der Erosionsrate und des betroffenen Gebiets. Der Absatz weicht jetzt durchschnittlich um 168 cm jährlich zurück. Da über die Hälfte des Zurückweichens während der eisfreien Zeit geschieht, sind die Wellen und die Gezeitenströmungen die hauptsächlich verantwortlichen Faktoren. Jedoch wird die Erosion durch die intensive Aktivität der Wildgänse auf der Bank im Frühling und im Herbst verstärkt. Das Eis, welches große Torfstücke am äußersten Rand der oberen Flussmarsch abreißt, trägt zu etwa 25 bis 30 % der gesamten Erosion bei. Außerdem lockert das Tauwetter das schlammig-sandige Material des Absatzes und macht ihn so empfindlich gegenüber der Wellenaktivität bei Flut. Während der Frühlingsfluten ist der Absatz täglich etwa sechs Stunden dem Einfluss der Wellen ausgesetzt.
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Impact de l’exposition des versants et de l’anthropisation sur la dynamique forestière dans les Alpes du Sud (France)
Serge D. Muller, Fernand David et Stéphanie Wicha
p. 231–243
RésuméFR :
Deux petites tourbières, situées sur chacun des versants de la vallée de la Gui- sane (Alpes françaises internes du Sud), ont fait l'objet d'analyses de pollen et de macro- restes végétaux. Leur étude comparée a permis de préciser le rôle de l'exposition et des activités anthropiques dans la dynamique forestière holocène de la vallée. Le contexte microclimatique lié à l'exposition a déterminé la répartition de la végétation entre 9000 et 4000 étal. BP. En effet, vers 8500 étal. BP, l'ubac était déjà couvert de pinèdes tandis que les boisements de Pinus et de Betula colonisaient à peine les pentes asylvatiques de l'adret. À partir de 6500 étal. BP, les sapinières sont devenues dominantes sur l'ubac, l'adret étant toujours dominé par les pinèdes. L'émergence de la perturbation anthropique vers 4000 étal. BP se traduisit par la régression des sapinières sur l'ubac et l'ouverture du milieu sur l'adret. Cette dernière est associée à une augmentation importante de la richesse pollinique qui, dans cette étude, se révèle être un bon indicateur des phases forestières et asylvatiques de la végétation environnante. Les activités anthropiques, en modifiant radicalement la végétation de la vallée depuis 4000 ans, masquèrent donc l'influence de l'exposition ; le mélézin couvrit l'ubac tandis que pelouses et pinèdes s'étendaient sur l'adret. La reconstitution de l'histoire de la végétation locale met enfin en évidence l'influence primordiale du milieu environnant sur le développement des sites.
EN :
Pollen and plant macrofossil analysis were undertaken on two small peatlands, situated on the facing slopes of the Guisane Valley (internal Southern French Alps). Their comparative study allowed for the determination of the role played by exposition and human activity in the Holocene forest dynamic of the valley. The vegetation distribution between 9000 and 4000 cal. BP was influenced primarily by the microclimatic context related to exposition. During the period around 8500 cal. BP, the northern flank was already covered by Pinus forests, while the non-forested southern side was colonised by Pinus and Betula woodlands. After 6500 cal. BP, Abies woodlands and Pinus woodlands became dominant on the northern and southern sides, respectively. The onset of human perturbation around 4000 cal. BP caused a retreat of the Abies forests on the northern side and an opening of the plant cover on the southern side. The latter is associated to an important increase in pollen abundance, which appears, in this study, to be a good indicator of forested and non-forested phases in the surrounding vegetation. Human activities, which radically modified the vegetation of the valley for 4000 years, masked the influence of the exposition; Larix forests expanded on the northern side, while the southern side was invaded by grasslands and Pinus forests. Finally, the reconstruction of local vegetation history stresses the major influence of the surrounding environment on sites development.
DE :
In zwei kleinen Torfmooren, die auf den zwei gegenüberliegenden Hängen des Guisan-Tals (innere französiche Südalpen) gelegen sind, hat man Pollen und pflanzliche Makroreste analysiert. Ihr vergleichendes Studium erlaubte, die Rolle der Ausrichtung und der menschlichen Aktivitäten auf die Walddynamik des Tals im Holozän zu bestimmen. Der mikroklimatische Kontext in Verbindung mit der Ausrichtung hat die Verteilung der Vegetation zwischen 9000 et 4000 kal. v.u.Z. bestimmt. In der Tat war die Schattenseite schon gegen 8500 kal. v.u.Z. von Kiefernwäldern bedeckt, wohingegen die Bewaldung der nichtbewaldeten Hänge der Sonnenseite durch Pinus und Betula gerade erst begann. Ab 6500 kal. v.u.Z. wurden die Tannenwälder vorherrschend auf der Schattenseite, wogegen auf der Sonnenseite immer noch Kiefernwälder vorherrschten. Das Einsetzen menschlicher Störung gegen 4000 kal. v.u.Z. führte zu einem Rückgang der Tannenwälder auf der Schattenseite und einer Öffnung des Milieus auf der Sonnenseite. Letztere bringt man mit einer bedeutenden Zunahme des Pollen-Reichtums in Verbindung, was in dieser Studie ein guter Indikator für die Phasen mit und ohne Wald in der Vegetation der Region zu sein scheint. Die mensch- lichen Aktivitäten haben also, indem sie die Vegetation des Tals seit 4000 Jahren radikal verändert haben, den Einfluss der Ausrichtung kaschiert ; Larix -Wälder breiteten sich auf der Schattenseite aus, während Wiesen und Kiefernwälder sich auf der Sonnenseite ausdehnten. Die Rekonstruktion der Geschichte der lokalen Vegetation betont schließlich den vorrangigen Einfluss des umgebenden Milieus auf die Entwicklung der Plätze.
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The Devil Lake pothole (Ontario): Evidence of subglacial fluvial processes / La marmite de Devil Lake (Ontario) : une forme témoignant d’un processus fluviatile sous-glaciaire
Robert Gilbert
p. 245–250
RésuméEN :
A pothole 1.93 m deep and 1.3 m maximum diameter is located near the crest of a ridge that forms one arm of an eroded anticline in para-gneiss of the Precambrian Shield in southeastern Ontario. It's position on high ground in a region of more than 100 m relief on the bed rock precludes its formation by modern subaerial stream flow or by streams that could have come from the retreating late Pleistocene glacier. The regional bedrock topography determined from topographic maps and a subbottom acoustic survey of nearby lakes exhibits a pattern of large-scale subglacial fluvial erosion reported for other sites in the region. The pothole formed in subglacial flow where discharge was concentrated along the limb of the anticline. As flow streamed around a small rock knob, a vortex was established at a fracture in the rock surface and initiated the erosion of the pothole. This configuration insured that subsequent flows were similarly focused. The occurrence of this pothole is further evidence of the importance of subglacial water as an agent of erosion and the shaping of landscape beneath the Laurentide Ice Sheet.
FR :
Une marmite de 1,93 m de profondeur et d'un diamètre maximal de 1,3 m est située près du sommet d'une crête allongée qui forme un des bras d'un anticlinal érodé dans le paragneiss du socle précambrien, dans le sud de l'Ontario. Sa situation en terrain élevé dans une région de plus de 100 m de relief dans la roche en place montre que sa formation ne s'est pas faite par un courant subaérien moderne ou par des cours d'eau qui auraient pu provenir d'un glacier du Pléistocène supérieur en retrait. La topographie du sub-stratum régional déterminée à partir des cartes topographiques et d'un lever acoustique du soubassement des lacs avoisinants présente un modèle d'érosion sous-glaciaire à grande échelle comme celui d'autres sites de la région. La marmite a été formée par un courant sousglaciaire dont l'écoulement était concentré le long du flanc de l'anticlinal. Pendant que l'eau s'écoulait autour d'une bosse rocheuse, un vortex s'est formé au droit d'une fracture à la surface rocheuse et a provoqué l'érosion qui devait engendrer la marmite. La configuration des lieux a fait en sorte que les écoulements subséquents suivaient le même chemin. La présence de cette marmite constitue une autre preuve de l'importance des eaux sous-glaciaires comme agents d'érosion et de façonnement du relief sous l'Inlandsis laurentidien.
Compte rendus
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Genest, Claude G., 2000. Dictionnaire de géomorphologie . Société de géographie de la Mauricie, Trois-Rivières, xviii + 411 p., 58 fig., 21 x 27 cm, 400,00 $. ISBN 2-9801303-7-0
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Jensen, Hans Arne, 1998. Bibliography on Seed Morphology . A.A. Balkema, Rotterdam, 310 p., 368 fig., 17,5 x 25,5 cm, 68,50 EURO. ISBN 90-5410-450-3
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Revéret, Jean-Pierre et Sène, Abdoulaye, 1999. L’évaluation des impacts sur l'environnement - Processus, acteurs et pratique . Presses internationales polytechniques, xxxvi + 416 p., 22 fig., 45 tabl., 27 encadrés,52 $ can., ISBN 2-553-00721-3