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Il s’agit d’un ouvrage de vulgarisation qui porte sur les concepts relatifs à la préhistoire mais aborde aussi l’archéologie historique. Le corps du texte se compose d’un lexique analytique qui se déploie en trois étapes : l’observation, l’analyse et l’interprétation. Tout au long de la lecture, les termes s’enchaînent avec une aisance remarquable. L’auteur mentionne chaque fois la correspondance anglaise des termes puisque l’archéologie préhistorique au Québec s’est constituée à partir de l’archéologie nord-américaine anglophone. Un lexique alphabétique occupe la fin du volume sous forme d’index, l’un en français, l’autre en anglais.

Le premier chapitre concerne la recherche archéologique. Les étudiants y trouveront la définition de concepts de base comme « archéologie », « problématique de recherche », « objet d’étude », « patrimoine et biens culturels ». La partie « observation » concerne les fouilles et la mise au jour des vestiges, ce qui mène l’auteur à définir entre autres « étude de potentiel », « inventaire », « code Borden », « sondage », « niveau archéologique » et « stratigraphie ».

La partie suivante aborde l’analyse archéologique, que ce soit in situ ou en laboratoire. On y trouve des termes génériques comme « artefact », « marqueur culturel ou chronologique », etc., et des termes plus spécifiques portant sur des définitions d’objets, tels que « macrorestes végétaux », « wampoums », « poinçon », « panse », « fond », etc.

L’interprétation archéologique occupe la dernière partie. Elle aborde les différentes approches archéologiques que sont l’« approche contextuelle », l’« archéologie expérimentale », l’« ethnoarchéologie », la « mise en valeur » et la « muséologie ». L’auteur propose aussi tout un lexique relié à l’étude préhistorique. L’auteur présente des groupes amérindiens et inuits qui ont vécu au cours de la préhistoire dans le Québec méridional. Ainsi, nous passons du paléoindien à l’archaïque, puis au sylvicole pour en arriver à la période de contact qu’il définit soigneusement en identifiant les principaux groupes amérindiens : « Algonquiens », « Iroquoyens » et « Hurons », pour terminer avec des définitions portant sur la culture matérielle amérindienne telles que « kayak », « traîneau », « couteau à neige » et « burin ».

Pour terminer, l’auteur introduit une bibliographie qui ne se veut pas exhaustive, mais qui fournit suffisamment d’information pour quiconque veut approfondir sa compréhension de la discipline.