Abstracts
Abstract
This paper explores how participation and sustainability are being addressed by architects within the Building Schools for the Future (BSF) programme in the UK. The intentions promoted by the programme are certainly ambitious, but the ways to fulfil these aims are ill-explored. Simply focusing on providing innovative learning technologies, or indeed teaching young people about physical sustainability features in buildings, will not necessarily teach them the skills they will need to respond to the environmental and social challenges of a rapidly changing world. However, anticipating those skills is one of the most problematic issues of the programme. The involvement of young people in the design of schools is used to suggest empowerment, place-making and to promote social cohesion but this is set against government design literature which advocates for exemplars, standard layouts and best practice, all leading to forms of standardisation. The potentials for tokenistic student involvement and conflict with policy aims are evident. This paper explores two issues: how to foster in young people an ethic towards future generations, and the role of co-design practices in this process. Michael Oakeshott calls teaching the conversation of mankind. In this paper, I look at the philosophy of Hannah Arendt, Emmanuel Levinas, Maurice Merleau-Ponty and Luce Irigaray to argue that investigating the ethical dilemmas of the programme through critical dialogue with students offers an approach to meeting government objectives, building sustainable schools, and fostering sustainable citizenship.
Résumé
Le présent article porte sur la manière dont la participation et la durabilité sont traitées par des architectes dans le cadre du programme « Construire des écoles pour l’avenir » au Royaume-Uni. Les intentions du programme sont ambitieuses, mais les moyens pour atteindre de telles ambitions demeurent peu étudiés. Mettre simplement l’accent sur des technologies d’apprentissage novatrices, ou instruire les jeunes au sujet des éléments de durabilité des bâtiments, ne leur donnera pas nécessairement les compétences dont ils auront besoin pour faire face aux défis environnementaux et sociaux d’un monde en changement ; or, favoriser de telles compétences est l’un des enjeux du programme. La participation des jeunes au design des écoles suppose une prise de pouvoir, l’appropriation des lieux et la promotion de la cohésion sociale ; pourtant, la littérature officielle en matière de design s’oriente plutôt vers diverses formes de standardisation. Les risques d’une participation manipulée ou de conflits avec les objectifs du programme sont évidents. Cet article explore deux problèmes : comment favoriser l’émergence auprès des jeunes d’une éthique envers les générations futures, et le rôle du co-design dans ce processus. Sur la base de la pensée de Hannah Arendt, Emmanuel Levinas, Maurice Merleau-Ponty et Luce Irigaray, l’article suggère qu’une réflexion avec les élèves sur les dilemmes éthiques du programme permettrait d’atteindre les objectifs du programme, de construire des écoles durables et d’encourager une citoyenneté viable.
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