Abstracts
Résumé
Gaétan Gervais s’intéresse au réseau paroissial franco-ontarien. Outil de survivance ou institution sociale, la paroisse fut, avec l’école, cet appareil polyvalent qui fédéra les élites canadiennes-françaises, au temps où langue française et religion catholique fusionnaient, et qui marqua profondément, sur les plans culturel, social, éducatif et économique, la vie des Franco-Ontariens. Le survol historique de deux siècles et demi et le balayage géographique que l’auteur propose font plus que « montrer la concomitance entre une carte des églises du réseau franco-ontarien de paroisses catholiques et les régions de peuplement franco-ontarien ». Car, si cette problématique paraît aller de soi, les instruments de recherche pour la démontrer étaient jusqu’ici inexistants. Le tableau qu’il brosse constitue précisément un outil de recherche par lequel il dénombre, répertorie et localise par diocèse, en datant leur fondation, chacune des 258 paroisses qu’il a recensées entre 1767 et 2000, et qu’il a représentées par une série de dix-huit tableaux et d’autant de cartes qu’il a fait préparer. Alors, les relations entre l’expansion démographique de ce peuple, qui se déploie au gré des activités de travail (commerce des fourrures, colonisation, exploitations forestières, agricoles, minières, ferroviaires et industrielles), et l’établissement des paroisses apparaissent clairement. Ce texte, qui définit le cadre dans lequel s’agitent les questions religieuses et nationales (paroisses françaises et paroisses bilingues), est aussi le prélude à un répertoire complet des paroisses franco-ontariennes auquel notre collègue travaille depuis quelques années.
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Appendices
Remerciements
L’auteur tient à remercier l’Université Laurentienne, notamment les vice-recteurs, Messieurs Harley d’Entremont et Doug Parker, qui ont accordé une subvention généreuse à la préparation des cartes. L’auteur veut aussi remercier le cartographe Léo Larivière qui a dessiné toutes les cartes. Enfin, l’auteur tient à remercier ses collègues de la Société Charlevoix qui ont lu cet article et ont fait des suggestions utiles pour l’améliorer.