TY - JOUR ID - 038121ar T1 - Québec : chroniques d’une ville assiégée (IIe partie : 1759) A1 - Andrès, Bernard JO - Les Cahiers des dix IS - 62 SP - 61 EP - 91 SN - 0575-089X Y1 - 2008 Y2 - 03/28/2024 2:34 p.m. PB - Les Éditions La Liberté LA - FR AB - En raison de sa position stratégique, mais aussi de sa valeur symbolique (Québec métaphore du Québec), la Vieille Capitale figure comme LA ville en état de siège, de l’époque de Champlain à nos jours. C’est ce curieux destin de cible et de victime, mais aussi de forteresse inexpugnable ou d’héroïne nationale que l’on évoque ici. Après avoir abordé dans le no 61 des Cahiers les attaques anglaises de 1628-1629, de 1690 et de 1711, la réflexion se porte ici sur le siège de Québec en 1759, qui marqua la fin de la Nouvelle-France. Sont convoquées une dizaine de chroniques, pour l’intérêt qu’elles offrent au plan de la représentation de Québec et pour les témoignages qu’elles recèlent sur le comportement des Canadiens « ordinaires », aussi bien que des officiers canadiens de la milice, des bourgeois et des autorités de la colonie. On y voit comment ces relations de 1759 tissent un argumentaire autour de la perte, du sacrifice et du châtiment subi par la colonie, mais aussi comment ces discours autoriseront par la suite une double lecture de la conquête : à la fois défaite et (re)départ. AB - Because of both its strategic location and symbolic importance (the city of Québec as a metaphor for the entire province), the “Old Capital” represents THE city under siege from Champlain’s time to today. It is precisely this strange fate as target and victim but also of impregnable fortress and national heroine that is discussed here. After number 61 of the Cahiers in which we recalled the English attacks of 1628-1629 and of 1690 and 1711, the discussion is now centered on the siege of Québec in 1759, an event that marked the end of New France. Ten chronicles are analyzed as much for their portrayals of Québec as for the light they shed on the behavior of “ordinary” Canadiens as well as that of officers of the militia, the middle-class and colonial authorities. These accounts of 1759 show not only how the arguments of the colony’s loss, sacrifice and punishment were woven but also how these views later led to two different interpretations of the conquest: both defeat and a (re)departure. DO - https://doi.org/10.7202/038121ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/038121ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/cdd/2008-n62-cdd3423/038121ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -