Abstracts
Abstract
Critical thinking about the English-Canadian and Quebec cinemas has focused lo a large degree on the realist tendencies of our fiction filmmaking-tendencies, it is argued, which fiction filmaking has, historically inherited from Canadian documentary film practices. But in recent fiction filmmaking, Canadian filmmakers have moved beyond social realism. Indeed, the emergence in English-Canada and Quebec of filmmaking that is metafictional and pararealist — in films like Léa Pool's La Femme de l'hôtel, Bruce McDonald's Roadkill and Patricia Rozema's White Room — gives us occasion not only to rethink the criteria that have been used to identify "canonic" film, but more importantly to see how these self-conscious fictional strategies, which initially seem to reject the norms of social realism, are in fact part of an ongoing re-examination of the limits of fiction.
Résumé
La pensée critique relative aux cinémas canadien anglais et québécois s’est orientée pour une large part vers les tendances réalistes de notre production de fiction — la réalisation de fiction ayant hérité, sur le plan historique, des pratiques du cinéma documentaire canadien. Mais dans la récente production de fiction, on constate que les cinéastes canadiens sont allés au-delà du réalisme social. En effet, l’émergence au Canada anglais et au Québec d’une réalisation qui est métafictionnelle et pararéaliste — dans des films comme La Femme de l’hôtel de Léa Pool, Roadkill de Bruce Mc Donald et White Room de Patricia Rozema — nous donne non seulemenl l’occasion de repenser les critères qui ont été utilisés pour identifier les films « canoniques », mais davantage encore de voir comment ces stratégies fictionnelles auto-réflexives, qui d’abord semblent rejeter les normes du réalisme social, sont en fait partie prenante d’une ré-évaluation constante des limites de la fiction.
Download the article in PDF to read it.
Download