Abstracts
Abstract
Chinese cinema embraces a paradoxical relationship to its own traditions, especially concerning the abusive treatment of women. Films like Yellow Earth, Judou and Raise the Red Lantern which desire to uncover a repressed history, tend instead to reinforce and sustain an image of women's suffering to modern audiences. While exposing discrimination and injustice, some films perpetuate the stigma that women are still second class citizens. Three Chinese women filmmakers have challenged the dominant confusion ethos: "Male honorable, female inferior" (nan zun nü bei) by portraying women as independent and thinking individuals. This article analyses Passion (Zui ai) by Sylvia Chang, Song of the Exile (Ketu qiuhen) by Ann Hui and Three Women (San ge nüren) by Peng Xiaolian.
Résumé
Le cinéma chinois entretient un rapport paradoxal à ses propres traditions, spécialement concernant le traitement abusif des femmes. Des films comme Terre jaune, Judou et Épouses et concubines, qui désirent révéler une histoire répressive, tendent plutôt à renforcer et soutenir l’image de femmes souffrantes. Pendant qu’ils présentent la discrimination et l’injustice, certains films perpétuent l’impression que les femmes sont toujours des citoyens de seconde classe. Trois femmes cinéastes ont changé la confusion dominante de l’ethos « L’homme honorable, la femme inférieure » (nan zun nü bei), en décrivant des femmes comme individus indépendants et capables de penser. Cet article analyse Passion (Zui ai) de Sylvia Chang, Chant d’exil (Ketu qiuhen) d’Ann Hui et Trois femmes (San ge nüren) de Peng Xiaolian.
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