Abstracts
Résumé
L’auteur avance l’idée que le film appartient à la classe des empreintes par connexion physique produites dans le passé, le « direct », à celle des empreintes par connexion physique produites dans le présent. Dans cette fissure sémiotique d’ordre temporel et non plus seulement aspectuel s’immisce une différence d’auteurisation. Le temps filmique va toujours vers son destin parce qu’il obéit à un ordre supérieur, à une intentionnalité humaine; le temps du direct, lui, n’a qu’un avenir et il « adhère » si fondamentalement à la réalité qu’il le crédite toujours de lui faire vivre des événements qui n’ont pas encore été écrits, quand bien même ils seraient prévisibles. L’auteur tente ici de démontrer que, face aux images de reportage, nous réagissons de la même manière que face au monde.
Abstract
The author argues that film belongs to the class of traces made by physical connection in the past, and live broadcast to that of traces made by physical connection in the present. This semiotic fissure of a temporal order, not just an aspectual one, is intermixed with a difference in authoring. Filmic time always proceeds towards its destiny, since it obeys a higher order, a human intentionality, while "live" time just has a future and it "adheres" so closely to reality that it always credits the future for keeping it alive with events that have not yet been recorded, even though they may be foreseeable. The author is trying to show here that when confronted with news images, we react the same way that we react to the world.
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