Abstracts
Résumé
Le texte littéraire fantastique déploie toute une batterie de stratégies narratives propres à en assurer l’intelligibilité. Au-delà d’un fantastique canonique, reconnu d’emblée comme tel, il existe un fantastique plus discursif, où l’acte d’énonciation et ultimement la narration tout entière se voit contaminés par une certaine ambiguïté. Or, ce type de fantastique scriptural issu d’un focalisateur plus ou moins « digne de confiance » existe-t-il toujours une fois adapté à un processus d’énonciation apparemment plus « objectif » comme celui du récit filmique ? L’analyse de deux textes littéraires fantastiques (Les Fils de la vierge de Julio Cortázar et The Haunting of Hill House de Shirley Jackson) et de leur adaptation pour le cinéma (Blow-Up, 1966, de Michelangelo Antonioni et The Haunting, 1963, de Robert Wise) nous fournira quelques éléments de réponses.
Abstract
In fantastic literature, the text deploys a whole battery of characteristic narrative strategies to ensure its intelligibility. Beyond the immediately recognizable fantastic canon, there exists a more discursive fantastic, in which the act of enunciation, and ultimately the entire narration, is tainted by a certain ambiguity. But can this type of fantastic writing, stemming from such an untrustworthy source, withstand adaptation to an apparently "objective" process of enunciation like the filmic narrative? An examination of two texts from fantastic literature (Julio Cortázar's Les Fils de la vierge and Shirley Jackson's The Haunting of Hill House) and their film adaptations (Michelangelo Antonioni's Blow Up, 1966, and Robert Wise's The Haunting, 1963) will help us answer this question.
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