Abstracts
ABSTRACT
At the turn of the twentieth century, the translation and the reception of haiku poetry allowed for theoretical advances beyond the purview of the literary. The haiku-idiom reinvented itself as a practice of poetry as audio-visual technique : haiku as a line of flight, medium of another relationship to language and to images. A hybrid-model of the modernist arts (poetry photography, film), the haiku-idiom became a vehicle for theories articulating the experience of a new spatio-temporal economy of images. As a mode of writing in laconic fragments, gestures of everyday-life, and shadows of memory, the haiku-idiom mobilized for others a relationship of movement, opacity, and distance to language.
RÉSUMÉ
Au tournant du XXe siècle, la traduction et la réception de la poésie du haïku en Occident a permis de faire des apparitions théoriques au-delà du dispositif littéraire. Le haïku s'est réinventé comme une pratique de poésie devenue une technique audiovisuelle : le haïku comme ligne de fuite, médium d'une autre relation à la langue et à l'image. Modèle hybride des arts modernistes (poésie, photographie, cinéma), le haïku a véhiculé de multiples théories pour articuler l'expérience d'une nouvelle économie spatio-temporelle des images. Mode d'écriture par fragments laconiques, gestes du quotidien et ombres de mémoire, le haïku a mobilisé une relation de mouvement, d'opacité et de distance à la langue.
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