Abstracts
Résumé
Pièce inhérente au Cycle de l’errance, Espace/Escape est une oeuvre de transits et d’ailleurs, de poésies et de vertiges. À l’instar de ces fuites multipliées, une analyse plurielle de cette oeuvre a été conduite par une équipe de quatre étudiants sous la tutelle de Martin Bédard. Nous observerons, à travers cette exploration, comment une myriade d’aspects de cette création contribue à rendre le langage de Francis Dhomont, figure emblématique de la tradition électroacoustique. En adoptant les regards de plusieurs éminents théoriciens, nous arpenterons significations, matérialisations, formalisations, intrications et développements du discours musical propre à cette oeuvre et son auteur. Il s’agit d’un voyage réflexif et turbulent à la fois, abordant les thèmes de l’enfance, des transits, de l’ailleurs, du rêve, de la fuite, du familier et de l’errance.
Mots-clés :
- analyse,
- fuite,
- Francis Dhomont,
- espace,
- électroacoustique
Abstract
Part of the Cycle de l’errance, Espace/Escape is a work of transits, otherworldliness, poetry, and vertigo. With these various qualities in mind, a team of four students under the guidance of Martin Bédard has conducted an extensive study of this work. Through this exploration, we see how a myriad of different aspects of this electroacoustic work reflect the language of Francis Dhomont, an emblematic figure of the electroacoustic tradition. Adopting the viewpoints of many eminent theorists, we measure meanings, materializations, formalizations, intricacies, and developments of a musical discourse unique to this work and its author. This is a voyage at once reflexive and turbulent, touching on themes of childhood, travel, distance, dreams, flight, the familiar and the foreign.
Keywords:
- analysis,
- flight,
- Francis Dhomont,
- space,
- electroacoustic
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Appendices
Notes biographiques
Andréa Marsolais-Roy a débuté ses études musicales dès l’enfance en apprenant le piano, instrument dont elle continue la pratique pendant son adolescence. En entrant au Cégep de Saint-Laurent en piano classique, elle se passionne pour la composition électroacoustique et décide de poursuivre ses études dans ce domaine. Elle complète alors son baccalauréat, puis sa maîtrise, au Conservatoire de musique de Montréal. En parallèle avec la création de six pièces électroacoustiques, elle a réalisé des oeuvres pluridisciplinaires, dont des collaborations avec le théâtre, le mime, la danse, le cirque et la vidéo-musique.
Après avoir obtenu en 2005 un baccalauréat en communication, rédaction et multimédia avec mention d’excellence à l’Université de Sherbrooke, Loriane Takla entame en 2007 des études en composition électroacoustique au Cégep de Saint-Laurent. Ces deux années préparatoires au niveau collégial lui permettront en 2009 de s’inscrire au Conservatoire de musique de Montréal, toujours en composition électroacoustique. Pour mener à bien l’accomplissement de son baccalauréat, en 2012, puis de sa maîtrise, en 2014, elle bénéficiera des enseignements d’Yves Daoust, Martin Bédard et Louis Dufort. Son esthétique littéraire, au sein de laquelle la narration occupe une place de choix, colore théâtralement ses oeuvres acousmatiques.
C’est au Conservatoire de musique de Montréal que Vanessa Sorce-Lévesque développe sa passion et son expertise pour la composition et la diffusion de l’électroacoustique, où elle obtient son prix avec distinction en 2013. L’année suivante, elle s’installe en Angleterre, où elle poursuit actuellement ses études doctorales avec Adam Stansbie et Adrian Moore. Elle s’intéresse notamment à l’interprétation et l’analyse des musiques électroacoustiques, tout en explorant continuellement la composition acousmatique. Depuis 2011, ses oeuvres ont fait plusieurs apparitions dans des festivals internationaux, à la radio et sur des compilations et sont régulièrement programmées dans des concerts de musique acousmatique.
Bibliographie
- Bédard, Martin (2011), Du langage cinématographique à l’écriture acousmatique : écriture et structure, thèse de doctorat en musique, Université de Montréal.
- Chion, Michel (1983), Guide des objets sonores, Paris, Ina/Buchet-Chastel.
- Delalande, François et al. (1996), Les Unités Sémiotiques Temporelles : éléments nouveaux d’analyse musicale, Marseille, Édition mim.
- Dhomont, Francis (1991a), note de programme du Cycle de l’errance : www.electrocd.com/fr/select/notice/?id=imed_9607-0003 (consulté le 13 mai 2015).
- Dhomont, Francis (1991b), note de programme de Espace/Escape, www.electrocd.com/fr/cat/imed_9607/pistes (consulté le 13 mai 2015).
- Dhomont, Francis (1995), « Éléments pour une syntaxe », Ars Sonora, no 1, www.ars-sonora.org/html/numeros/numero01/01d.htm (consulté le 13 mai 2015).
- Eisenstein, Sergueï M. (1976), Le film : sa forme, son sens, Paris, Christian Bourgois Éditeur.
- Roy, Stéphane (2003), L’analyse des musiques électroacoustiques : modèles et propositions, Paris, L’Harmattan.
- Schaeffer, Pierre (1966), Traité des objets musicaux, Paris, Seuil.
- Smalley, Denis (1995), « La spectromorphologie : une explication des formes du son », in Louise Poissant (dir.), Esthétique des arts médiatiques, tome 2, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, p. 125-164. Disponible en ligne dans Ars sonora, no 8 (1999) : www.ars-sonora.org/html/numeros/numero08/08d.htm (consulté le 13 mai 2015).
- Smalley, Denis (1997), Spectromorphology : Explaining Sound-Shapes, Organised Sound, vol. 2, no 2, p. 107-126.